L'Illusion des Bienheureux. [PV Sarah]

Est-ce que s'excuser avait été la bonne chose à faire ? Il n'en savait trop rien. Il espérait, en tout cas. Il aimait vraiment bien Sarah, et Ellias n'avait pas la moindre envie de la voir rejoindre la longue liste des gens qui ne pouvaient plus, ou avaient du mal, à le voir en photo parce qu'il avait du mal à gérer les relations avec les autres humains. À croire qu'il devait forcément tomber sur quelqu'un qui avait assez d'initiative pour deux pour pouvoir se créer une relation, une vraie relation, avec Terry ou Victrolla. Il n'était capable de se préoccuper et de s'investir vraiment qu'avec sa famille. Le reste du temps, il ne faisait que de la figuration, comme Alithéia l'en avait reproché, il faisait le super-héros mais n'était pas capable d'assumer lorsque cela le touchait un peu trop. Et c'était le cas là aussi en quelque sorte, à la différence qu'il voulait vraiment arrondir les angles avec Sarah, même s'ils ne s'étaient vus que deux fois, et autant dire tout de suite qu'il ramait littéralement comme il n'avait jamais ramé avant. D'un autre côté, les mots n'avaient jamais été son fort. Par exemple, la seule solution provisoire qu'il avait trouvé pour consoler son neveu lorsque ses parents commençaient à lui manquer, c'était de le faire sortir pour lui changer les idées, généralement en lui offrant une glace ou un nouveau paquet de chocogrenouilles pour qu'il puisse compléter sa précieuse collection. Cette solution était bien la seule chose qu'il avait trouvé pour ne pas avoir à affronter le problème directement, pour ne pas avoir à discuter avec son neveu. Il en était tout à fait incapable. À dire vrai, il n'y avait pas grand chose où il était fort, sauf peut-être se taire ou parler pour ne rien dire. Là, peut-être qu'il méritait une médaille sauf que ce n'était pas vraiment quelque chose d'utile ou dont on pouvait se vanter pour le coup. Le côté humain, ce n'était vraiment pas son fort. C'était aussi pour ça qu'il préférait la ramener aux yeux de tous, là au moins, il pourrait peut-être limiter les dégâts, il serait bien obligé, il n'aurait qu'à faire comme les autres. Pour l'un comme pour l'autre, cette solution là était de loin la plus sage.

La main de Sarah claqua la porte. Il s'arrêta sur place pour se retourner vers la jeune fille et voir sa bouche esquisser quelques mots sans qu'il puisse néanmoins en saisir le sens.

La situation était vraiment en train de glisser dangereusement dans un terrain qui n'était vraiment pas son domaine de compétence, bien loin de là. Pourquoi est-ce qu'elle le rappelait ? Il avait fait une boulette quelque part ? Il avait dit ou fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? Le nombre de fois où ce genre de chose était arrivé était tel qu'Ellias finissait par se poser la question plus par automatisme que pour autre chose. Le jeune homme la dévisagea, essayant de déterminer selon son expression s'il avait bel et bien fait une connerie, si elle était en colère. Mais - et ce même s'il n'avait jamais prit de cours d'anatomie et ne pouvait donc par certifier de ses hypothèses - Sarah ne semblait pas en colère contre lui.
Est-ce qu'il aurait été possible que … ? Non, il était plus vraisemblable de croire qu'il avait fait quelque chose de travers - encore - et que sa réaction avait à voir avec ça. De toute façon, il ne servait absolument à rien de se monter la tête avec des idées si c'était pour ne pas pouvoir les voir se réaliser. Il était absolument hors de question qu'il perde de l'énergie pur ça. Il ne menait plus le même genre de vie que lorsqu'elle l'avait rencontré à Londres, il aurait bien aimé, mais ce n'était plus le cas, c'était fini, à présent, le jeune homme ne pouvait plus s'offrir les mêmes genres de rêves, plus maintenant? Alors 'il pouvait s'éviter d'avoir à affronter des faux espoirs déçus parce qu'il n'avait eu ni l'occasion ni le temps de les entretenir, c'était toujours ça de prit.

Ellias affronta courageusement le regard regard qu'elle lui lança, essayant encore une fois de démêler ce qui était et ce qu'il voulait voir dans son regard pour anticiper la suite. Elle avait l'air de douter, de se demander quoi faire, un peu comme lui sauf qu'il espérait que ça ne se lisait pas aussi facilement sur son visage que sur le sien. Sarah se rapprocha de lui, rougissante, sans savoir trop pourquoi, il suivit le mouvement et se rapprocha d'elle, comme si son corps avait prit les manettes sans en demander l'accord préalable à la tour de contrôle.
Il sentit sa gorge se serrer, un peu comme une sensation entre la boule d'angoisse et l'impression d'une réussite imminente mais qui se laissait attendre. Ellias planta son regard dans celui de la jeune femme, la regardant avancer vers lui, se sentant mystérieusement comme en équilibre sur une corde, perdant lentement l'équilibre sans vraiment redouter la chute à venir, presque prêt à tomber si elle ne faisait rien. Il sentit quelque chose éclater dans son ventre, mais eut très vite autre chose à penser en sentant les lèvres de la jeune femme contre les siennes. Sarah se détacha finalement de lui pour bégayer.

• Sarah … je … enfin …

Apparemment, il ne valait pas mieux qu'elle niveau éloquence. De tout façon, il n'avait vraiment aucun talent avec les mots, il ne savait pas quoi dire. Peut-être qu'il n'y avait rien à dire non plus d'un autre côté. Ellias hocha de la tête et la serra contre lui pour l'embrasser à son tour et profiter d'elle contre lui, d'elle dans ses bras comme il ne l'avait pas fait précédemment, enroulant ses doigts entre ses mèches blondes, caressant son visage, la soulevant presque du sol pour la garder contre lui. Une petite voix dans sa tête tenta de se manifester, essayant de le ramener à la réalité, mais il la repoussa tant qu'il le pouvait encore.
Ellias finit par rouvrir les yeux et la reposer au sol, gardant les yeux plantés dans ses yeux, le visage de la jeune femme dans ses mains. Pour le moment, la réalité pouvait être mise de côté, même s'il allait bien falloir y revenir un jour ou l'autre.

• Je ne suis pas bon avec les mots.

Il esquissa un vague sourire en passant une main dans ses cheveux. Après ce baiser, il se sentait obligé de se justifier auprès de Sarah, d'expliquer ses mots, ses réactions, tout ce qui avait pu la blesser avant. Il réajusta les manches de sa veste, incapable de s'arrêter de bouger.

• Je n'ai jamais été bon pour ça … mais je n'ai jamais voulut te blesser. Ma vie est compliquée en ce moment. Très compliquée, je ne voulais pas que tu risques quoi que ce soit, tu sais.

Il releva le regard vers elle, jaugeant du regard pour voir si elle comprenait ou non.

• Et tu risques gros à rester avec moi. C'est pour ça …

C'était pour ça qu'il avait du paraître aussi distant avec elle.

Ellias ne put s'empêcher de sourire. En tout cas lui n'avait pas trouvé qu'elle s'était comportée comme une gamine écervelée. Peut-être un peu trop dramatique à son goût, mais d'un autre côté à cause de son esclandre, il avait du la suivre et voilà où la situation les avait mené  … Ce n'était pas vraiment le genre de situation dont on se plaignait après coup.

- Ouais mais d'un autre côté, si tu n'avais pas réagit comme une gamine écervelée, on n'en serait pas là. Donc je peux pas t'en tenir rigueur

Et dire qu'il avait toujours ricané en regardant ce genre de film ou de série ou le héros devait se séparer de la fille qui lui plaisait sous prétexte qu'il avait de grandes choses à faire au nom du bien commun et qu'il ne pouvait pas rester avec elle pour sa propre sécurité. Et c'était justement le genre de scène qu'il était en train de refaire avec Sarah, si ce n'était pas triste tout ça. En fait, si sa vie était un film, sur lequel il serait tombé par hasard à la télévision, non seulement il aurait passé plus d'une heure et demie à se fendre le lard en ce demandant qui pouvait bien avoir été assez bête pour faire le film de la vie d'un gars comme ça, mais il y avait aussi de fortes chances pour qu'il ait changé de chaines dès les premières minutes. Et voilà qu'aujourd'hui, c'était à son tour de sortir de pareilles bêtises, pas étonnant qu'elle lui tienne tête comme ça.

Mais quoi qu'elle dise, il ne pouvait as la mêler à ça, ce n'était pas une question d'avoir confiance ou pas. C'était une question de protéger quelqu'un à qui il tenait plus qu'il ne l'aurait voulut. Il n'avait plus qu'à espérer qu'elle n'entende jamais parler de ce qu'il faisait, surtout pas avec la réputation de la résistance ces derniers temps, et qu'elle reste dans l'enceinte du château, là où elle était en sécurité. Seulement, bizarrement, il se doutait bien que faire entrer ça dans sa petite tête allait être assez difficile. Sarah était têtue et courageuse, il le savait, tout comme il savait que la tâche n'allait pas être aisée.

- Il ne m'arrivera rien, je sais être prudent et même si je n'ai jamais été très bon pour garder des secrets, celui-là, j'y suis bien obligé car il ne me concerne pas uniquement. Moi je te fais confiance, alors fais moi aussi confiance de ton côté, d'accord ?

Oui parce que dans cette histoire, il ne pouvait pas oublier que ce n'était pas que sa sécurité qui était concernée mais aussi celle d'autres personnes, qui pour la plupart étaient nettement plus importantes que lui. Qui étaient plus susceptibles de changer les choses que lui. Dans ce genre de contexte, on ne pouvait pas ébruiter d'importants secrets, et la méfiance faisait loi. Même envers les personnes comme Sarah, au plus grand regret du brun. Lorsqu'elle se blottit contre lui, il referma ses bras autour d'elle, sentant qu'elle voulait continuer de parler, il vrilla ses yeux dans les siens, attendant à peu près calmement ce qu'elle voulait dire. En tout cas, il comprenait ses paroles, elle aussi lui plaisait un peu plus qu'il ne le voulait. À sa révélation, il laissa passer un court moment de silence, pas très sur de ce qu'il avait entendu.

- Mais tu ne me connais même pas, souffla t-il.

C'était dit sans méchanceté, c'était juste de l'incrédulité simple. Sûrement parce qu'il n'était pas habitué à ce genre de déclaration ou au fait que des gens puissent s'attacher à lui. Il vivait seul, comme une espèce d'ermite qui ne sortirait que pour pouvoir se payer à manger, et même s'il essayait d'être agréable avec les personnes qu'il rencontrait - plus particulièrement à la galerie pour essayer de compenser le sale caractère de sa patronne - Ellias n'était pas le genre d'homme qui s'ouvrait au premier venu. Il pouvait même compter ses amis sur les doigts d'une seule main, c'était pour dire. Que quelqu'un puisse s'attacher à lui comme ça relevait un peu du conte de fée, le genre d'histoire qui n'arrivaient qu'aux autres. Il se fendit d'un grand sourire, alors cela voulait peut-être dire que c'était enfin son tour.

- Sarah, je crois bien que je t'aime aussi.

Mais il fallait reconnaître que le jeune homme n'avait peut-être pas très bien choisit le meilleur moment pour tomber amoureux, et en ce qui concernait la marche à faire, les choses étaient plus que flous dans sa tête.

Ellias sourit tendrement, songeant que ça faisait bien longtemps que quelqu'un ne s'était pas inquiété pour lui. C'était plutôt le contraire d'habitude, lui qui devait s'occuper des autres, d'un en particulier, pareil à l'hôpital et à la galerie, et veiller à ce que tout ce petit monde ne manque de rien et soit en bonne santé.

• Bien sûr qu'il ne m'arrivera rien ! Je ferais attention, ne t'inquiètes pas. Et puis, je ne serais probablement jamais seul

Loin de lui l'idée d'aller parader sous le nez des opposants en agitant un petit drapeau où figurait la mention « Coucou, on est là, venez nous attraper si vous êtes cap' ». Le danger, on ne pouvait pas dire que c'était sa tasse de thé, et pourtant il avait eu le temps de goûter à de multiples goûts dans sa carrière. Ellias resserra son étreinte autour de la jeune femme. Sans compter que maintenant il avait une raison de plus de rentrer en un seul morceau et on pouvait dire que c'était une raison de choix, même si se voir allait être un petit peu casse-tête. Il n'avait encore envie de s'inquiéter pour ça, ils auraient tout le temps plus tard. Le sorcier déposa un baiser sur le front de Sarah sans pouvoir s'empêcher de se demander si tout cela serait arrivé s'il n'était pas monté dans cet avion et retrouvé Loevi Leroy. Il avait mené une vie toujours calme et posée, ne rejoignant la résistance que pour se donner bonne conscience et l'illusion de faire quelque chose contre le gouvernement d'Antarès, songeant que prendre le rôle d'une espèce de médecin de campagne pour résistant ne serait pas si prenant. Mais si le cours de sa vie n'avait pas changé, se serait-il retrouvé là avec Sarah blottie dans ses bras ? Probablement pas.

À présent, il ne pouvait plus se plaindre à présent. Il sursauta en portant nerveusement sa main à sa baguette lorsque la porte des toilettes s'ouvrit sur l'amie de Sarah. Voilà qu'il changeait déjà, adoptant les réflexes qu'il avait l'habitude de noter chez les résistants et de se moquer un peu pour détendre l'atmosphère quand il les accueillait ses infortunés patients et ceux qui les accompagnaient. Ellias desserra son étreinte pour laisser à la belle blonde l'amplitude dont elle avait besoin pour tenir la rapide conversation qui s'en suivit. Il attendit que l'amie s'éloigne, retournant sûrement à la table qu'elle avait quitté. Il caressa du bout du doigt la joue de Sarah quand elle lui dit qu'elle ne voulait pas quitter cet endroit; le résistant ne put s'empêcher de rire doucement. Il fallait reconnaître que les toilettes rendaient un charme très particulier à présent, d'autant plus qu'elle leur offrait la possibilité de pouvoir parler seuls, en tête à tête

• Je vois, mais les toilettes sont loin d'être l'endroit le plus romantique au monde. Et puis, si on ne réapparait pas très vite, les gens vont commencer à croire qu'on fait des choses pas très catholiques là dedans.

Ellias sourit avant de lever une main pour caresser la joue de la jeune femme avec tendresse. L'embrasser ? Elle n'avait pas besoin de lui redemander deux fois. Il enserra sa taille de ses bras pour l'attirer tout contre lui, faisant durer l'attente pour son plus grand plaisir. Le jeune remonta les bras pour enserrer le visage de Sarah entre ses grandes mains. Il embrassa ses deux pommettes, caressa sa joue du bout du nez en descendant vers sa mâchoire qu'il embrassa. Ellias n'aurait pas être pu heureux ailleurs qu'en cet endroit à ce moment là. Il l'embrassa avec tout son cœur avant de relever la tête et de passer une main dans les cheveux blonds de Sarah quand quelqu'un toqua à la porte des toilettes d'un air furibond.

• Hm … J'ai bien peur qu'on ne doive s'en aller.

Le sourire du jeune homme se fana un peu.

• Promet moi de m'écrire, qu'on essaiera de se voir quand même de temps en temps. Qu'on trouvera une solution.

La jeune femme caressa son visage en plongeant son regard dans le sien.

• Tu me le promet ?

C'est vrai que la plupart des gens qui étaient assis dans la salle n'étaient nul autre que les camarades ou futurs camarades de la jeune femme et qu'elle allait devoir passer une grande partie de son année en leur compagnie. Ils la connaissaient peut-être déjà et même si ce n'était pas le cas, ils étaient capable de se souvenir d'elle juste assez pour pouvoir se moquer de cette fille qui avait passé un bon moment dans les toilettes avec un inconnu au bataillon. Il ne voulait pas qu'on se moque de sa Sarah, qu'elle soit victime des railleries de ses camarades par sa faute. Or les moqueries pouvaient vous gâcher la vie, pire qu'une des sept plaies d'Egypte, et lui ruiner son année. Ellias était déjà assez responsable de pleins de choses comme ça, sans en plus en rajouter. Or si la furie qui se trouvait dehors de l'autre côté de la porte continuait de tambouriner comme une frappadingue, les clients allaient finir par se rendre compte qu'il se passait quelque chose dans les toilettes, si ce n'était pas déjà le cas, Ellias n'aimait pas trop attirer l'attention de base et en ce moment, c'était bien la dernière chose dont il avait besoin. Donc ils ne pouvaient pas rester là une seule seconde de plus.

Sarah ouvrit la porte en le tenant par la main sur une jeune femme, à peu près de son âge, qui ouvrit des yeux grands comme des soucoupes volantes lorsqu'elle reconnut le visage de sa jeune amie. Qu'est-ce qu'il disait déjà à propos des promotions d'élèves out out le monde se connaissait ? La blonde était déjà à présent sûre et certaine d'entendre parler de ça avant la fin de la semaine. Ellias leva les yeux au ciel en passant devant la camarade de Sarah en suivant la jeune femme, slalomant entre les autres clients. Il s'étonna de la voir l'entraîner jusqu'à la table de ses amies où la fille de tout à l'heure, sa grande amie apparemment, lui réclama de faire les présentations officielles auxquelles elle se plia avec une toute petite voix. Ellias sentit qu'il se raidissait légèrement, à cause de la gêne et d'un petit reste de timidité mais se força à sourire de manière plus ou moins naturelle avant de serrer la main de toutes les jeunes femmes en disant à tour de bras des :

• Enchanté !

Son regard tomba sur la montre au poignet d'une des amis de Sarah. Bon sang ! Il avait presque oublié la raison pour laquelle il était venu, il allait devoir courir dans l'allée pour arriver à l'heure à son rendez-vous. Sarah lui était chère et sans doute qu'elle voulait qu'il s'entende avec ses amies mais il était responsable de l'avenir et du bien de son neveu. Il devait s'occuper de ça avant de repartir rejoindre Loevi et les autres résistants même si l'idée de partir plus tôt pour aller négocier avec un de ses anciens professeurs détesté alors qu'il aurait pu passer plus de temps avec la jeune femme étant donné qu'il n'allait pas la revoir avant un bon bout de temps était de loin de le réjouir. Il se recula en s'excusant et attrapa Sarah par le bras pour l'attirer un peu plus loi, là où ses amies ne pourraient pas l'entendre.

• Sarah, il faut vraiment que je parte, je dois être à Poudlard dans quelques minutes et je vais être en retard si je tarde une seconde de plus. Je t'enverrai une lettre avant demain et j'espère que ton premier jour se passera bien.

Resserrant sa cape de voyage autour de son cour, Ellias se retourna vers les amies de Sarah avec un sourire avenant.

• Mesdemoiselles, désolé de vous abandonner aussitôt mais on m'attend. Bonne rentrée, j'ai été ravi de faire votre connaissance.

Le sorcier se retourner de nouveau, vers Sarah cette fois-ci et attrapa ses lèvres des siennes pour lui donner une dernier baiser. Il se recula et se fendit d'un grand sourire avant de remettre sa capuche sur sa tête et chuchota :

• A bientôt, Sarah. Tu me manques déjà.

Il pressa son bras et se décida à faire volteface pour ressorte de l'auberge et marcher dans le froid à grands pas en direction du château où il pouvait peut-être entrevoir son neveu avec un peu chance.