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 Comme s'il en pleuvait [Mark]

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2 participants
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Sophia R. Keeblyn
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Sophia R. Keeblyn


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MessageSujet: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeJeu 11 Avr - 23:06:45

Sophia attendit le signal de son coéquipier avant de défoncer la porte d'entrée du bâtiment d'un coup de baguette magique. Elle s'engouffra la première, bras tendu dans le noir, bien devant elle, dans la petite pièce qu'ils suspectaient d'abriter une bande de résistants de bas étages. Sauf que tout laissait à croire qu'ils avaient mis les voiles depuis déjà plusieurs jours. Le froissement d'air derrière elle l'informa que les autres avaient fini par entrer à sa suite. La rousse termina de faire le tour de la pièce en tendant l'oreille pour écouter les bruits de la ville à l'extérieur. West side, à cette heure-ci, ce n'était que bouchons et hurlements. Rien à voir avec le paysage sonore de ce même quartier de nuit, lorsque le fleuve charriait la douce mélodie des vagues et que tout devenait possible, même rencontrer un séduisant inconnu dans un bar au nom aussi exotique qu'impronnoncable. La rousse secoua la tête, se forçant à revenir à l'instant présent. Ça c'était passé deux ans auparavant, elle avait une toute autre vie à présent. C'était passé. Elle avait laissé ça derrière elle le même soir où elle avait rencontré Mark. Se tourmenter ne servait absolument à rien, alors elle regagna la porte d'entrée.

D'ailleurs, il était grand temps d'arrêter ses bêtises, comme passer devant le Bahamalama-DingDong certains soirs en espérant voir à travers la devanture la silhouette de son bel inconnu. Surtout après ce qui s'était passé à L'International Sorcerer Christmas Fair, où elle s'était sauvée comme une voleuse alors que rien ne lui aurait fait plus plaisir que de passer l'après midi avec lui. Elle s'était comportée en froussarde.

- R.A.S, dit-elle.

Sauf qu'un gars déboula en hurlant d'on-ne-sait-où la baguette en l'air, histoire de la contredire. Un éclair bleu l'atteignit en pleine poitrine et deux secondes après, deux gars étaient déjà sur lui pour le menotter, le relever et la ramener à l'extérieur. Sophia les suivit étant donné que son travail était fini et s'assit sur la rembarre en face du bâtiment, surplombant le bras d'un des fleuves qui entouraient New York. Plutôt dangereuse, n'importe qui risquait de tomber mais bon, ce n'était pas non plus comme si elle risquait grand chose. L'autre responsable de la mission vint la rejoindre, pour lui parler de paperasse, essayant discrètement de lui refiler le travail ingrat. Comme si elle n'avait que ça à faire ! Mais au moins, il était créatif ; d'ailleurs trop occupé à développer des trésors d'inventivité pour noyer le poisson, aucun des deux ne vit l'homme qui s'éloignait. Un cri fusa, l'un des policiers l'avait reconnu. L'homme se retourna et jeta un sort à l'aveugle. Sophia vit un essaim de chauve-souris en furie se diriger sans qu'elle n'ait eut le temps de réagir. La jeune femme cria en levant les bras pour protéger son visage de la furie et, à force d'agiter les bras, fini par perdre l'équilibre.

Les eaux sombres et sales de l'Hudson se refermèrent sur elle et l'avalèrent. Sophia se débattit, luttant contre le fleuve qui l'entraînait inexorablement au loin. Bon sang, il ne finissait pas noyée, la pollution se chargerait de l'achever. Quelque chose finit par buter contre son épaule, elle s'en empara sans réfléchir et tira sur ses bras. Bingo ! Elle se souleva hors de l'eau, prenant une grande respiration avant de cracher ses poumons. Activant ses jambes, elle sortit de l'eau et resta là à tousser comme une tuberculeuse avant de se redresser en claquant des dents et en resserrant contre elle ses vêtements trempés.

- Fais chier.

Tu parles d'une journée ! Elle fouilla ses poches, pas la moindre trace de sa baguette et son téléphone n'avait pas l'air d'avoir apprécié son bain. Génial, comme si elle avait besoin de problèmes de plus. Bon, il ne lui restait plus qu'à trouver un moyen de retourner au QG, en espérant qu'une âme charitable lui avance la course d'un taxi qui aurait la bonté de la laisser monter, même dégoulinante d'eau. Elle s'avança en tremblant de froid, regagnant la civilisation.
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Mark Resnald
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeVen 12 Avr - 18:06:14

Bon.

J'avais été envoyé en mission glaner des informations au même endroit d'il y a deux ans. Deux ans déjà, que je m'étais rendu à New-York et que je l'avais rencontrée, elle. Cette rousse qui s'était évanouie comme elle était arrivée, dans ce bar dont le nom m'était toujours imprononçable. A cette pensée, je souriais. Mais je perdis tout de suite ce sourire serein pour laisser place à ce visage de marbre que j'arborais depuis quelques mois.
Cette rousse qui me perturbait tant, je l'avais revue, une fois. Mais elle n'avait pas daigné rester à mes côtés et elle avait préféré me fuir, encore une fois. Machinalement, je resserrais mes mains gantées de cuir noir sur ma baguette. Décidément, toutes les charmantes rouquines que je fréquentais, me faisaient au final ... toujours faux bond. Ma patronne, lasse de me voir toujours penser à ce cette fille, m'avait quitté. Mais mon job, qui était de couverture, ça, elle m'avait permis de le garder.
Elle n'avait rien su de mes activités en tant que Résistant, et quand bien même, elle ne le saurait jamais. Elle était tout de même importante à mes yeux et sa sécurité était primordiale. Alors, elle ne devait rien savoir de mes activités, même si ces dernières étaient ma foi, assez dangereuses. J'évoluais dans ces rues que je reconnaissais, reconnaissant par moments des visages que j'avais entrevu, il y a deux ans. Ces mêmes visages qui me souriaient, j'en étais perturbé.

Et c'était pas bon pour mon moral ...

Adossé contre un magasin rempli de spécialités chinoises, je reprenais tant bien que mal mon souffle. Cela ne devait être qu'une désagréable impression et je devais m'en défaire rapidement, de cette sale impression. Ils ne m'avaient vu qu'une seule fois, comment pouvaient-ils connaître mon visage ? Je devais rêver. Lentement, je pénétrais dans cette même boutique, où dans son arrière salle, se trouvait des tables et chaises, afin que des personnes perdues comme moi, pouvaient trouver de quoi se sustenter.
Je m'assis, toujours la main plaquée sur ma baguette. Après tout, on ne savait jamais. La faim pouvait m'amener les pires déboires et ce ne serait pas la première fois. Au Manoir BloodDust, j'avais eu quelques démêlés avec mes parents et Hibiscus, l'Elfe de maison. Je n'étais jamais assez rassasié et je me retrouvais souvent en cuisine, dévorant les commissions qui devaient servir aux repas du lendemain. Et Merlin sait, que la nourriture arrivait à m'apporter bien des tracas. J'attendis qu'une jeune femme vienne me passer commande, pour me relaxer quelque peu.
Avalant ma soupe chinoise d'une traite, je ne pus m'empêcher de prendre au moment où je payais l'addition, un sac entier de chips à la crevette. Juste au cas où. Le ventre un peu rempli, je devais me diriger vers mon ordre de mission : pêcher des infos.

Et merde, ça me gavait ça.

J'avais juste eu comme seul indice la photo d'une jeune femme et le restaurant, où elle se rendait souvent en charmante compagnie. Elle était une Opposante active, mais je ne devais pas la tuer. Juste prendre les informations qu'elle savait sur un certain Brett Mickaels, membre très actif de l'Opposition. Alors, par zèle, je me rendais au restaurant privilégié par la jolie brune. Remettant la photo cornée dans la poche arrière de mon jean, je pénétrais dans l'établissement. Mes orbes dorées embrassèrent l'immense pièce, et je la vis, assise à une table, accompagnée de quatre autres personnes.
Il était évident que cela me serait facile, j'étais habitué depuis enfant, à manipuler mon petit monde. Alors elle, ce serait encore plus facile.
Après quelques Sortilèges d'Oubliettes plus tard, je ressortais rempli d'informations sur le dénommé Brett Mickaels. Et franchement, j'aurais préféré ne rien savoir sur ce sale type.

Pfeuh.

Mains dans les poches de ma veste, je marchais dans l'immense métropole qu'était New-York. J'avais toujours ce sentiment d'inachevé avec elle, et honnêtement je n'aimais pas ça. Le fait de l'avoir encore vue s'échapper me faisait me sentir nul. Et ce sentiment, ne faisait jamais partie de mes priorités. C'était pour les Autres. Je me laissais attraper par la contemplation de l'Hudson, qui devait être très froid à cette période de l'année. Rien que l'idée de prendre un bain dans ce fleuve gelé me fit frémir instantanément. Mon regard doré accusa quelque chose qui se faisait rejeter sur les rives du cours d'eau. Un bout de bois ? Mes mains gantées s'emparèrent de la chose en question, et surpris, je réalisais que c'était une baguette.

Son propriétaire ne devait pas être loin non ? Rapidement je mettais la baguette dans la poche arrière de mon jean et j'étais persuadé d'en retrouver le propriétaire. Au pire, elle serait pour moi, si ma baguette venait à se briser au cours d'une mission. On ne sait jamais et j'étais toujours prévoyant. Continuant d'évoluer dans les rues près du quartier de ce cher Hudson, je remarquais rapidement une chevelure couleur de feu, que je connaissais. Était-ce Elle ? Ou une supercherie ? Je devais m'approcher pour en avoir le cœur net, dos à elle, je respirais cette senteur que j'avais déjà sentie sur elle, la fois passée. Je la reconnus : Sophia. Elle était gelée et mouillée comme si elle s'était jeté dans l'Hudson. Sortant ma propre baguette, en faisant bien attention de ne pas me faire repérer, j'entrepris de la sécher par un Sortilège Informulé.
Chose faite, je lui mis ma veste sur les épaules, comme la première fois où nous nous étions rencontrés.


- Sophia.
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Sophia R. Keeblyn
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeJeu 18 Avr - 19:03:51

Sophia regarda avec détresse l'énième taxi passer devant elle sans s'arrêter, elle se remit à trembler de froid presque immédiatement. Du coup, elle ne savait plus trop si elle était sur le point d'éclater en sanglot ou de piquer une grosse colère. Elle avait juste tellement froid. Si froid … comme dans la base souterraine de l'Opposition, où elle n'avait trouvé que l'humidité, la solitude et le froid comme compagnes, c'était juste après la mort de sa mère. Aussi froid que la mort, et après la petite nage qu'elle avait faite, elle se sentait tremblante et à bout de forces. Elle n'aurait pas craché sur un lit de camp et un radiateur s'ils étaient apparus à l'instant, et pourtant, après tout le temps qu'elle avait passé dans des camps d'entrainements, la jeune femme commençait à développer une sérieuse allergie envers ce genre de mobilier rudimentaire et martial. Mais à choisir entre dormir au chaud ou continuer d'avancer, trempée et frigorifiée comme une pauvre âme en peine à essuyer les regards en coin ou franchement déplacés des passants, et bien le choix était vite fait, surtout qu'elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit où elle se trouvait. Quelque part au sud de West Village, entre Tribeca et Battery City, sûrement.

Puis, tout d'un coup, venue de nulle part, la chaleur ! Sophia sentit une douce vague de chaleur l'envahir, séchant presque instantanément ses vêtements et ses cheveux. Elle regarda avec surprise les manches de son pull dégouter d'eau avant de reprendre leur douceur d'origine en se demandant, un peu sottement, si le sortilège qui la maintenait en un seul morceau n'était pas venu à évoluer au point d'être également capable de s'occuper du sort des objets qui l'entouraient. Après tout, pourquoi pas ? Sentant qu'elle risquait d'entrer en hypothermie si elle était restée trempée jusqu'à l'os ce qui aurait entraîné, potentiellement, sa mort, il aurait agit. La rousse fut coupée dans ses hypothèses loufoques par une veste qu'on posa sur ses épaules. L'odeur qui en montait lui était particulièrement familière même si la dernière fois qu'elle l'avait sentie d'aussi près remontait déjà à près de deux ans. Sophia sursaute et se retourna vivement vers Mark qu'elle avait reconnu avant même de le voir ou qu'il ne prononce son prénom.

- Mark

La jeune femme eut un infime mouvement de recul, le temps de calculer les chances qu'elle avait de retrouver sa baguette dans les plis de ses vêtements et de transplanner avant qu'il n'ait eut le temps de réagir. Puis elle se rappela qu'elle n'avait plus sa baguette après son petit bain dans l'Hudson et arrêta son geste. Plus question de fuir comme la dernière fois, à moins de partir en courant comme une gazelle. Elle allait devoir se résoudre à l'affronter. Elle remonta son regard sur le visage du jeune homme et resserra la veste autour d'elle en croisant les bras sur sa poitrine. Il n'avait pas l'air d'être très en colère contre elle. Même si elle lui avait faussé compagnie la dernière fois qu'elle l'avait vu. Sans le quitter des yeux, elle pencha discrètement son nez vers le col de sa veste pour en humer le parfum. Son estomac fit un bon et se sentit soudain toute drôle. Sophia se redressa.

- Merci pour la veste et pour le coup du sèche-cheveux.

La sorcière se mordilla la lèvre en se demandant ce qu'elle pouvait bien dire dans une situation comme celle-ci. Des excuses auraient été de vigueur vu ce qui s'était passé, mais si elle faisait des excuses à Mark, alors il comprendrait peut-être qu'elle n'était pas particulièrement fière de s'être enfuie comme une voleuse et qu'elle n'était pas aussi insensible à sa présence et à son opinion qu'elle voulait bien le faire croire. Et elle n'avait vraiment envie de se laisser embarquer dans tout un tas de complications dont il pourrait être potentiellement et à la fois la victime et l'instigateur. Sophia avait toujours les mêmes préoccupations que lors de l'ISCF, quatre mois plus tôt. Pour le moment, tout ce qu'elle voulait, c'était avoir un quotidien stable et banal dans ce qu'elle faisait. La partie «et ils vécurent heureux pour toujours et eurent beaucoup d'enfants» pouvait attendre un peu. Le temps qu'elle se trouve, qu'elle sache exactement qui elle était en train de devenir à travailler comme ça pour l'Opposition. Car d'une certaine façon, elle était libre, plus libre qu'elle ne l'avait jamais été et tenait à le rester. Sans compter qu'elle le connaissait à peine. Qu'est-ce qui ne lui disait pas pas que sous ce charmant visage ne se cachait pas en fait une espèce de psychopathe, harceler et assassin de sorcières rousses ? Absolument rien ! La jeune femme se gifla mentalement, laissant suffisamment de blanc dans sa tête pour s'entendre songer que pour quelqu'un qui se voulait forte dans ses résolutions, elle piaillait quand même beaucoup trop à essayer de trouver de bonnes raisons de ne pas le laisser l'atteindre.

- Euh … Est-ce que ça va ? Qu'est-ce que tu fais par ici ?

Sous le pan de sa veste, Sophia croisa les bras et croisa les doigts, s'armant de courage et de patience pour endurer l'entretien car oui, c'était un fait, et ce même si elle ne l'avait connu que quelques heures et passer deux ans sans le revoir, Mark lui avait manqué. Il avait marqué sa vie, pas uniquement parce que ses paroles et ses gestes l'avaient séduite mais parce que pour la première fois depuis qu'elle avait quitté la maison de Mark Beech à cause des opposants, elle avait rencontré quelqu'un qui lui ressemblait. Lui aussi avait été marqué par un sortilège qu'il n'avait pas demandé et dont il souffrait. Quelqu'un qui pouvait la comprendre. Quelqu'un qui ne la traitait pas comme un monstre. Et pourtant, elle tentait de le fuir. Avec embarras, Sophia passa une main dans ses cheveux qui, bien que secs, étaient salis par les eaux du fleuve et emmêlés, et rangea une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Écoute, pour la dernière fois, je devais vraiment partir, je devais retrouver quelqu'un, c'était très important et … je ne voulais pas qu'elle te …

Qu'elle le voit avec Sophia. Elle se mordit la lèvre.

- Enfin … je suis désolée.

Elle l'avait dit, même si elle ne le voulait pas au départ. Mark lui avait fait une très bonne impression et là encore, il venait de la sortir d'un très mauvais pas. Sophia ne pouvait pas ne pas craquer.
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeMar 23 Avr - 15:16:55

Elle ...

La voir là, juste en face de moi me ramenait à deux belles années en arrière. Quand, je l'avais vue, saoule, dans ce bar si "charmant" au patronyme imprononçable. J'étais resté près d'elle, fier de cette rencontre, mais aussi vite que je l'avais rencontrée, elle s'était enfuie. Et depuis ce goût de trop peu, ne m'avait plus quitté.
Je m'étais enhardi à tenter de retrouver sa trace, son odeur, sa chaleur ... Mais rien n'y faisait, elle avait disparu. Elle s'était évaporée au loin, comme quoi, je n'avais vraiment aucune chance avec la gente féminine ! Est-ce que malgré moi, je les faisais fuir ? Etais-je trop dur, froid, malsain pour qu'elles veuillent rester à mes côtés ? Une douleur amère vint percer mon cœur déjà mis à mal, je repensais à ma cousine. A Loevi, celle à qui je faisais subir mille tourments. Et ma punition était simple, je ne la reverrais plus jamais.
Comme Sophia ... Cette rousse rencontrée pendant une mission pour la Résistance me manquait terriblement. Je ne saurais dire pourquoi.

Peut-être parce que nous étions similaires, en fin de compte.

Et cette similarité, cette promiscuité qui nous rapprochait tant au final, je la désirais atrocement. Ce n'était point les mêmes sentiments qu'avec Purdey, qui fut mon grand amour de Collège. Avec Sophia, ça devenait une obsession ... Et cette journée à l'ISCF, je l'avais bien compris. Là, aussi, elle s'était enfuie sans demander son reste. J'avais écumé tout les stands, demandant aux chalands si ces derniers ne l'avaient point vue ... Mais comme la toute première fois, elle s'en était allée sans mot dire. Pas même un "au revoir" lâché du bout de ses lèvres vermeilles.
Ici, le choc fut rude, insidieux et perfide. Je la trouvais là, dans cette même ville qui nous avait fait nous rencontrer. Et dans les mêmes circonstances me semble-t-il ... Serait-ce là aussi un coup du sort ? Allait-elle encore me fausser compagnie ? On dit bien : jamais deux sans trois non ?

Non. Cette fois, je ne la laisserais pas me filer entre les doigts.


- C'est normal. Répondis-je avec un sourire, tout en la fixant de mes orbes dorées, comme si malgré moi, je ne croyais pas à cette Réalité. Perdu dans mes pensées, je la regardais toujours, scrutant cette jeune femme qui faisait un peu, malgré elle, partie de ma vie.

Je la voyais mal à l'aise, tentant une discussion qui ne lui allait guère. Touché par cette Sophia gênée, j'en souris. Non pas d'elle mais de ce qu'elle dégageait. J'appréciais cette sensibilité qui émanait de ce corps que je pensais ne plus revoir.


- Mystère ! On va dire que je travaille. Oui, herm, je travaille. Lâchais-je en riant. Un peu. Et toi ?

Je ne peux vraiment pas m'en empêcher ...

Je la regardais se pelotonner dans ma veste, elle se sentait rassurée, du moins je le pensais. Mains dans les poches, je l'écoutais pendant que mes orbes dorées étaient intriguées par les remous de l'Hudson. Mais mon regard doré revint vite vers elle, lorsqu'elle ... s'excusa. J'hochais la tête, compréhensif, tandis que je déposais un baiser sur son front clair, signalant que je ne lui en tenais pas rigueur. Mais curieux de nature, j'aurais bien aimé savoir, quelle était cette personne importante. Et pourquoi avait-elle du s'en aller ? C'était cela qui m'importait de savoir.
Mes mains gantées s’avancèrent vers ma veste, gardienne de mes chips à la crevette. Chips volés, il y a peu de temps. Effleurant au passage, la jolie rousse, je ne pus m'empêcher de lui demander :


- Tu en veux ?



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Sophia R. Keeblyn
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeDim 5 Mai - 19:08:26

S'il travaillait coin juste au moment où Sophia émergeait du fleuve dans le même coin, on pouvait dire que c'était quand même une sacré coïncidence. Très difficile à croire, surtout quand on savait ils avaient réussis à ne pas se croiser pendant deux ans dans une ville comme New York, c'était grand d'accord mais pas si grand que ça, New York restait une ville et elle avait plusieurs fois refait le chemin qu'ils avaient pris ce fameux soir à sa recherche. Le fait qu'ils ne se soient pas recroisés avant était quand même assez bizarre. Aujourd'hui, ils se recroisaient et la rousse n'était pas certaine de ce que ça pouvait vraiment signifier. Comme quoi, le hasard faisait parfois bien les choses. Ou pas d'ailleurs. La journée n'était pas encore terminée, il pouvait encore se passer plein de choses d'ici là.

Ce qu'elle faisait là, elle ? Comment expliquer sans avoir l'air parfaitement ridicule qu'elle avait réussit à perdre l’équilibre pendant une intervention dans le cadre de son travail et tomber dans le fleuve comme une masse parce qu'elle avait désespérément essayé de chasser des rongeurs volants en furie qui avaient réussis à la griffer plusieurs fois avant qu'elle ne trouve refuge dans l'eau sale de l'Hudson. Oui, elle allait faire ça simplement sans trop se prendre la tête ou se perdre dans des explications sans fin.

- Euh … , commença t-elle. Et bien … Je suis tombée dans l'eau. Quelqu'un m'a poussé. Et là comme tu me vois, j'essayais de rentrer chez moi pour me changer. Mais je me suis apercu que j'avais perdu ma baguette et que donc je ne pouvais pas transplaner.

Ce qui expliquait pourquoi il l'avait croisée comme une pauvrette, toute dégoulinante d'eau et à pied alors que n'importe quelle sorcière qui avait dix doigts et une baguette était quand même capable de se sécher toute seule et/ou transplanner chez elle. Pas la peine de préciser que Sophia avait déjà mit beaucoup de temps à apprendre à transplanner sans en plus en rajouter une couche.

La partie quelqu'un m'a poussé n'était pas totalement un mensonge puisqu'elle n'était pas non plus tombée toute seule et que ce ne serait jamais arrivé si elle n'avait pas eu soudainement à se battre avec une horde de chauve-souris en colère. Quelqu'un s'en était mêlé, et de ce fait, on l'avait bel et bien poussée. Ceci dit, maintenant qu'elle y pensait, elle était un peu inquiète pour sa baguette, elle la possédait depuis qu'elle avait sept ans, elle en avait vécu des choses avec elle, surtout ces trois dernières années. Perdre sa baguette serait un drame pour elle. Sophia ne s'en était pas préoccupée plus tôt, trop frigorifiée pour se concentrer sur autre chose que sa propre santé mais maintenant qu'elle était sèche et au chaud, elle sentait la panique se lever en elle. Ses yeux scrutèrent la berge du fleuve à la recherche de la forme familière de sa baguette en resserrant ses doigts autour de la veste de Mark. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire sans sa baguette ?! Le peu de temps qu'elle avait passé sans lui avait paru long, très long, elle ne voulait pas avoir à subir ça de nouveau ou devoir changer de baguette. Ce serait comme une trahison ! Sophia eut un mouvement de surprise en voyant le sorcier s'approcher d'elle pour l'embrasser sur le front. Alors il ne lui en voulait pas ?

Avec un petit sourire, elle le regarda fouiller dans les poches de sa veste pendant qu'elle écartait les bras pour le laisser fouiller tout à son aise. S'il ne lui avait prêté sa veste pour qu'elle se réchauffe un peu, la rousse aurait vraiment eu l'impression d'être un porte manteau. Il récupéra un étrange paquet de chips qu'il lui proposa de partager. Elle secoua la tête et se rapprocha de la rembarre qui longeait la berge du fleuve pendant qu'il grignotait.

- Merci mais non. Il faut que je retrouve ma baguette, je l'ai perdue dans l'eau.

Sophia jeta un coup d'œil à gauche et à droite puis enjamba la rembarre et sauta sur les rives de l'Hudson. Si elle avait finit par atterrir, alors sa baguette devait très probablement être dans les parages à moins qu'elle soit plus haut ou plus bas ou encore que quelqu'un de mat intentionné l'ait récupérée. Quelle horreur.
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeDim 5 Mai - 22:02:27

Merlin. Elle m'avait manqué. Oui, vraiment.

Cette jeune rousse si jolie dont je n'avais plus vu le visage depuis deux années maintenant, m'avait manqué. Trop. Quand elle était partie par deux fois, j'avais bien évidemment détesté cela. Je l'avais perçu comme une offense, une trahison. Mais je ne lui en voulais plus. Le fait de l'avoir ici, en face de moi, valait bien toute la tristesse que j'avais pu endurer. Mes orbes dorées fixaient cette "apparition", comme si elle allait s'évaporer ... J'avais envie de capturer cet instant, comme notre rencontre dans ce bar miteux.
Mais je ne rêvais pas, je l'avais bien là en face de moi. Or, ma jolie rousse avait joué de malchance et s'était retrouvée dans l'Hudson. Quand elle m'expliqua qu'on l'avait poussée, je fronçais les sourcils. Qui de totalement malintentionné ou totalement fou, aurait pu avoir ce geste envers elle ? Non, j'y croyais moyennement à son "histoire". Mais je devais être un splendide comédien car je fis comme si tout ce qu'elle avait dit n'était que vérité. Je n'avais pas envie de l'ennuyer avec de telles absurdités. Elle m'était trop ... précieuse.

Et la faim qui me tenaillait. Sérieux, par moments je me disais que j'étais resté le même qu'à l'époque. Un goinfre.

Tandis que je farfouillais dans les poches intérieures de ma veste pour en ressortir mon précieux paquet de chips à la crevette, j'effleurais Sophia. Même si par pur fierté masculine, je ne le disais pas mais ce contact aussi fugace fut-il m'avait lui aussi, manqué. Et voilà que je lui proposais une part de mon larcin, qu'elle déclina. Était-elle folle ? Qu'avait-elle en tête à ce moment là ? Comment pouvait-elle refuser cette offrande que je lui présentais ? Secouant la tête tout en mangeant mes chips, j'entendis une phrase qui depuis le début de notre conciliabule aurait du me mettre la puce à l'oreille.
Sa baguette ! Cette dernière se trouvait agréablement lovée dans la poche arrière de mon jean, en compagnie de ma propre baguette. Mais je n'eus pas le temps de dire grand chose que déjà Sophia, se trouvait dans l'Hudson.

Et avec ma veste en cuir, en plus. Merde.

Ni une ni deux, j'enjambais la rambarde et je me retrouvais moi aussi, dans le fleuve glacé. Je pouvais reconnaître au moins une chose, sans baguette, j'étais moi aussi, totalement nul. Alors le fait que ma sorcière cherche sa baguette, ça me touchait. Par réflexe je touchais rapidement la poche arrière de mon jean où étaient les deux baguettes, elles y étaient encore, j'avais de la chance.
M'emparant de ma Sophia au passage, je la portais comme une mariée le jour de ses noces, et je la déposais sur le sol. Pas mouillé celui-là. Même trempée jusqu'aux os, elle était magnifique.

C'était ça : magnifique.

Mes orbes dorées fixaient cette jeune femme rencontrée par pur hasard un soir dans un bar. Je me rapprochais d'elle, oubliant le froid qui arrivait à se frayer un chemin parmi mes vêtements. Mes mains gantées enserrèrent ce visage si doux, tandis que je me penchais pour capturer ses lèvres. C'était un baiser rempli de promesses, de ce manque ineffable qui m'avait consumé durant deux années. Comme je n'avais pas envie qu'elle m'échappe encore une fois, je la serrais contre moi. Encore. La santé de Sophia et la mienne en l’occurrence était quand même importante, alors j'usais encore du même Informulé pour nous sortir de ce mauvais pas.
Souriant, je caressais le visage de la rousse avant de lui tendre ... l'objet de ses recherches.


- Tiens. Je crois que c'est ce que tu cherches. Je n'ai pas eu le temps de te dire que je l'avais, que tu étais déjà dans l'Hudson.

Nouveau sourire. Nouveau baiser.

- Si je te redonne ta baguette, promets-moi au moins que tu transplaneras pas au loin. Ça fait deux ans, que je te cherche sans jamais t'avoir trouvée. Alors là, je me dis que je ne dois pas te laisser filer ... Pas encore du moins.

Lentement je retirais l'un de mes éternels gants de cuir noir et le mettais dans l'une des poches de ma veste en cuir que j'avais récupéré. J'avais besoin de ce contact, réel cette fois-ci. Pas d'entrave, pas de cuir. Juste ma peau mate et la sienne, diaphane. L'une de mes mains évoluait sur son nez, puis sa joue et descendais vers son menton. Ce contact tant appréhendé n'était pas si horrible au final. Rien ne s'était passé, mais je devais rester prudent. Pour une fois, les stigmates colorés me laissaient tranquille, mais pour combien de temps ?
Au pire, je m'en foutais royalement pour le moment.

Je savourais l'instant présent, c'était tout.
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeDim 12 Mai - 22:15:20

La sorcière retint un glapissement en se rendant comte quelle avait atterri les pieds dans l'eau glacée de l'Hudson — encore — alors qu'elle s'attendait à trouver du sable ou du moins une surface plus ou moins sèche où aurait pu atterrir sa baguette. Mais non, elle se retrouvait avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse. Tant pis si elle avait les pieds mouillés, jusqu'ici elle avait largement prouvé qu'elle n'était pas faite de sucre et que l'eau ne la ferait pas fondre en entrant à son contact. En sentant l'eau remonter pour imbiber son pantalon jusqu'à sa taille, Sophia se contenta de serrer les dents en s'astreignant au calme et en se traitant d'idiote, à toujours se précipiter dans le vide sans regarder ce qui l'attendait en bas, elle allait vraiment finir par avoir une mauvaise surprise un beau jour, et elle l'aurait surement mérité. À croire qu'il lui fallait un bon exemple pour arrêter de faire la même bêtise. Sophia secoua la tête pour retourner au présent. La rousse vérifia que la veste de Mark n'était pas mouillée ou qu'elle ne trainait pas dans l'eau, ne manquait plus qu'elle la lui rende dans un état lamentable alors qu'il la lui avait gentiment prêté puis commença à avancer dans l'eau froide en fixant les rivages, espérant de tout son cœur voir apparaitre sa baguette flottant contre les murs de béton. La sorcière avait besoin de sa baguette, c'était un besoin vital, si elle la perdait encore, franchement, elle allait mal le vivre ce coup-ci. Quand les opposants la lui avait retiré pendant un temps après qu'elle ait, vainement, tenté de s'échapper, Sophia avait eu l'impression de vivre un cauchemar où on lui aurait amputé d'un bras. Merci bien, mais elle en avait assez bavé et ne méritait vraiment pas de revivre ça.

Derrière elle, elle entendit un bruit d'éclaboussures lui indiquant que Mark avait décidé de la suivre dans le fleuve, peut-être qu'il avait suffisamment pitié d'elle pour l'aider à retrouver sa baguette à moins qu'il ne soit là, furieux, que pour récupérer sa veste, craignant qu'elle ait peut-être la délicieuse idée de piquer une tête dans l'Hudson avec sa veste. Après tout, elle n'avait pas eut le temps de fouiller ses poches, peut-être qu'il y avait d'autres choses à manger là-dedans. Elle ne se retourna, se penchant pour ramasser un bout de bois qui avait, de loin, la tête d'une baguette magique quand …

Hey !

Sophia sentit qu'on s'emparait d'elle. La rousse battit des bras avant de les glisser autour du cou du sorcier en s'accrochant à lui comme une désespérée en sentant ses pieds décoller du sol et resta cramponnée jusqu'à ce qu'il la repose en sécurité sur le sol sec. Elle le regarda en manquant d'éclater de rire face à la situation. Voilà deux fois qu'il lui venait en secours en moins de dix minutes. Pas de doute là-dessus, il savait très bien comment se rendre indispensable. Mais même si c'était très chevaleresque de sa part, et le terme était murement réfléchi, elle avait besoin de retrouver sa baguette. Elle s’apprêtait justement à protester quand il attrapa son visage pour planter un baiser sur ses lèvres. Ses pensées s'envolèrent alors comme par magie tandis qu'elle s'accrochait à lui en lui rendant son baiser avec force. Sa raison lui revint quand il décolla ses lèvres des siennes. Wow … C'était … Plutôt étrange de voir comme on n'oubliait pas certaines choses. Elle ne l'avait pas vu depuis deux ans et pourtant, elle avait réagit exactement comme la dernière fois qu'elle l'avait vu. Un instant plus tard, elle était complètement sèche et un sourire était apparu sur ses lèvres. Mark tendit un objet devant ses yeux, le temps qu'elle fasse le point visuel, elle reconnut … sa baguette. Mark lui expliqua qu'il l'avait déjà quand il l'avait retrouvée mais qu'il n'avait pas eu le temps de le lui dire avant qu'elle ne parte dans son Rock'n'Roll perso. Et en plus … il ne voulait pas la lui rendre.

Mark retira son gant, elle ne l'avait vu qu'une seule fois sans, elle avait vu ce qu'il cachait en dessous et c'était aussi ce qui les liaient autant. Lui avec ses stigmates et elle avec ses cicatrices. Elle le laissa caresser son visage, appréciant son contact avant de lâcher en plantant son regard dans le sien.

- Attend, dis moi si je me trompe mais tu me fais chanter, là, non ?

Elle n'était pas femme à se laisser avoir par le chantage, ça non, et s'il pensait l'avoir avec ça, il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Sophia resserra ses doigts sur son col pour l'attirer à elle et l'embrasser avec fougue, laissant ensuite glisser ses mains sur la poitrine du sorcier. Elle laissa glisser ses doigts jusqu'aux mains de Mark et attrapa sa baguette en se décollant de lui et en reculant de deux pas avant de disparaitre. La sorcière réapparut chez elle, dans l'appartement qu'elle occupait à New York grâce au salaire qu'elle recevait de la PIG. Elle avança jusqu'à la salle de bain et attrapa une pince pour essayer de domestiquer un peu sa chevelure rousse puis retourna dans sa chambre pour attraper un peu de monnaie qu'elle glissa dans la poche de la veste de Mark en souriant pour elle. Il l'avait cherché, il ne l'avait pas oubliée et il ne voulait pas le laisser filer. Sophia jeta un petit coup d'œil à l'horloge, deux minutes à peine s'étaient écoulées depuis qu'elle avait disparu. La sorcière resserra ses doigts autour de sa baguette en se concentrant puis réapparut presque sans un bruit dans la rue qu'elle avait quitté.

La rousse retrouva la silhouette de Mark, qui était de dos et marcha silencieusement vers lui avant d'enrouler ses bras autour de sa taille en l'arrêtant dans ce qu'il faisait. Sophia posa son menton sur son épaule avant de caresser sa joue du bout de son nez et souffler dans son oreille.

- La dernière fois, je suis partie parce que je pensais que c'était mieux, mais si tu veux que je reste, je reste. Pas la peine de me faire du chantage pour ça.

Elle embrassa doucement sa joue, faisant durer le plaisir en se sentant plus légère d'un coup. Sophia resserra son étreinte en posant son visage dans la nuque du sorcier, déposant plusieurs petits baisers sur sa peau nue.

- Moi aussi, je t'ai cherché après. Je ne t'ai pas retrouvé. Mais je t'ai cherché, je suis retournée au Bahamalama plusieurs fois.

Quelle idée elle avait eu aussi de s'en aller la dernière fois, elle avait raté ça avec lui. Alors qu'elle était tellement bien avec lui, elle se sentait calme et sereine, comme s'il l’apaisait. Sophia n'avait plus envie de le quitter, elle ne pensait plus du tout à son travail, juste à lui et ce qui pourrait arriver, leur arriver s'ils restaient ensembles. Les bras de Sophia retombèrent un peu, ses mains glissant sur son ventre.

- Tu m'en veux ? demanda t-elle timidement.
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeMer 15 Mai - 21:28:45

Je n'aurais pu rêver mieux.

En effet. Je vivais un rêve éveillé. La revoir était si plaisant que j'en perdais la Réalité. Évidemment, je me serais bien passé d'une "douche" dans l'eau glacée et noirâtre de l'Hudson. Mais il était certain que je devais la secourir, encore une fois. Malgré moi, elle m'était devenue si importante que je ne pouvais le nier.
Elle faisait partie de ma vie. Un peu. Beaucoup. Sophia faisait partie de mes interrogations sur l'Avenir qui pour ma part me semblait fort incertain. Allais-je encore rentrer entier de mes missions pour la Résistance ? Ou irais-je en soins intensifs auprès de mon cher ami Aloysius Sweevil, Médicomage de son état. Je ne saurais le dire, mais il y avait une certitude et pas des moindres. Il y avait quelqu'un qui m'attendait ...
Ce quelqu'un, c'était Elle. Ma Rousse. Et rien que pour cela, je devais rester en vie, même si avouons-le, c'était pas si facile au quotidien. Et encore, j'en avais écumé des blessures ... Mais je n'y pensais plus, car là maintenant, il n'y avait que ses lèvres sur les miennes.

Et ça, ça valait bien plus que ma propre vie.

Elle m'avait rendu mon baiser avec fougue et insistance, apparemment je lui avais manqué. Après cette démonstration quelque peu fougueuse, je lui souris. D'un sourire tendre et sincère. Sourire, qui me connaissant, changeait de l'ordinaire. Et le fait de la toucher, sans ce tissu, c'était ... splendide. Il n'y avait que le contact de ma peau sur la sienne. Sans artifices de cuir, sans cette chose qui occultait mes stigmates colorées, et je me sentais ... vivant.
Mais j'y avais mis fin, comme si par peur, je lui faisais du mal. Alors sans mot dire, je remis ce gant de cuir noir oblitérant mes tatouages, dont je n'étais pas fier. Avant de cacher ces horribles marques, mes orbes dorées, les regardaient. J'étais absorbé par "elles", par ces choses fantasques qui même si elles avaient l'air inoffensives, me faisaient par moment souffrir le martyre. Je fus tiré de mes introspections par ma douce interlocutrice qui me posa une question, ma foi très pertinente.
Oui, je lui avais rendu sa baguette. Et oui, chantage il y avait.

Du moins, un peu.


- Si peu, si peu. Ne pus-je m'empêcher de souffler dans son cou, en riant. Ce qu'elle fit par la suite me laissa sans voix. L'action fut si rapide, que je n'eus pas le temps d'intervenir. S'emparant de sa baguette, elle se volatilisa, encore une fois.

Je m'étais penché vers elle, mes mains de cuir voulant s'emparer de cette silhouette que je voyais s'effacer dans un tourbillon de fumée bleuâtre. Mais rien n'y faisait, elle était partie. Elle s'était enfuie, comme l'autre fois, sans explications. Je fermais mes orbes dorées, insatisfait d'une rencontre bien trop brève. Mains dans les poches, je décidais de marcher, me dégourdir les jambes. Elle était partie, je devais me mettre cela en tête.
Après tout, étais-je si horrible ? Etais-je de si mauvaise compagnie pour qu'elle me fuit à chaque fois ? Je sentis une présence derrière moi, mais n'étant pas dans l'humeur de me retourner, je lui offrais mon dos. Mais cette chère présence enroula ses fins bras autour de ma taille ... Quand le contact fut plus direct, je frissonnais. Je savais que c'était Elle. Elle était revenue et je ne pus réprimer un soupir de soulagement. Je l'écoutais parler dans mon oreille, calmement, sa voix mélodieuse parvenait à tempérer mes tensions passées.
Je me laissais faire. Après tout, je ne pouvais rien lui refuser. Puis, elle m'était revenue.

Alors, le reste, rien à foutre.


- Promis. Je ne te ferais plus aucun chantage.

J'étais heureux de la suite, de ses paroles. Elle m'avait cherché elle aussi. Lentement je souriais et baissais la tête, content de tels aveux.

- Merci de me dire ça. J'avais perdu l'espoir d'entrevoir ton visage encore une fois ... Ah j'arriverais jamais à le prononcer le nom de ce bar !

Nouveau rire. Décidément.

Quand je sentis l'étreinte de Sophia s'amoindrir, j’arquais un sourcil interrogateur. Je pris ses mains dans les miennes, m'amusant de sa question. Si je lui en voulais ? Je lui en voulais de m'avoir rendu fou à la chercher des mois durant et à ne pas la retrouver. Je lui en voulais de me rendre accroc à cette présence. A sa présence, à sa chaleur. A Elle, tout simplement.
Deux années, deux années où malgré moi, je n'avais été qu'une ombre. Où je voulais effacer cette jolie rousse qui arrivait à grignoter la pierre qui me servait de cœur. Et pour cela, je lui en étais reconnaissant.
Je lui en voulais, parce que j'étais faible.

Et que je l'aimais.


- Non. Je ne t'en veux pas. Mais par contre si tu n'étais pas revenue, je crois que ...

Je me retrouvais face à elle cette fois-ci. Face à ce joli minois de poupée auquel je souris ostensiblement. Et que j'embrassais encore, tout en collant son fin corps contre ma haute stature.

- Je crois que je serais devenu fou, si tu avais encore disparu de la circulation. Totalement fou et perdu.

Et merde.
Le Romantisme, j'aimais décidément pas.
Ça sonne vraiment faux, entre mes lèvres mates.
Et en prime je me gratte la nuque.
La gêêêêêne ...


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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeLun 20 Mai - 22:45:46

De toute façon, il n'avait pas intérêt à lui refaire du chantage, ne serait-ce qu'une seule fois. Sophia en avait vraiment assez bavé comme ça sans en plus devoir subir des petites séances de chantage, elle entendait bien faire les choses comme elle l'entendait et comme il lui plaisait. Elle était là parce que ça lui faisait plaisir, mais si jamais leur entrevue devait prendre des airs de torture, elle préférait encore mettre les voiles une fois de plus. La rousse se sentit sourire et posa son son front contre la nuque en essayant de réprimer, sans succès, son grand sourire. Elle se sentait tellement bien, tellement légère tout d'un coup, comme si rien d'autre n'aurait pu la rendre aussi heureuse. La jeune femme le serra encore un peu plus fort contre elle. Pourquoi est-ce qu'elle avait du attendre deux ans pour se sentir aussi bien ? Tout ce temps perdu … Sophia se sentait encore plus bête à présent, elle n'avait plus envie de partir maintenant. Elle n'avait même plus envie de le lâcher même si elle savait bien qu'elle n'allait pas pouvoir passer toute la nuit comme ça.

- Avec la chance qu'on a, on aurait finit pas se recroiser, de toute façon

Peut-être qu'elle disait ça pour le consoler. Ou pour se consoler, elle, Sophia ne savait pas encore pour le moment. Il n'arrivait toujours pas à prononcer le nom du bar où ils s'étaient rencontrés, hein ? Sophia rigola doucement en laissant le jeune homme se dégager doucement de son étreinte pour pouvoir lui faire face. Elle se laissa aller contre lui en caressant ses épaules. Bon, la rousse devait reconnaître qu'elle aussi avait eut du mal avant de parvenir à prononcer le nom de l'enseigne toute seule du premier coup, mais avec la pratique, elle avait réussit. Comme quoi, quand on restait bêtement sur le trottoir en face d'une enseigne pendant des heures, on finissait par en connaître le nom.

Même si avec le recul, on pouvait considérer sa planque comme peut-être un peu disproportionnée. Elle avait bien finit par le retrouver, et ce n'était pas dans le bar.

- Ba-Ha-Ma-La-Ma, répéta t-elle doucement avec un sourire.

Ce n'était pas pour le narguer ou l'embêter qu'elle répétait le nom du bar, c'était juste parce qu'elle voulait l'aider à le prononcer, comme si ce lieu était d'une grande importance pour elle, pour eux. C'était peut-être idiot mais ça lui tenait à cœur pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas. Peut-être parce que s'il n'y avait pas eut ce bar elle ne l'aurait pas rencontré et que du coup, ils n'en seraient pas là. Et que c'était pour ça que c'était important pour elle.

Son regard se braqua sur Mark en l'entendant reprendre la parole. Elle serait revenue de toute façon, ne serait-ce qu'à cause du comportement qu'elle avait eut la dernière fois, elle lui devait bien ça, c'était la moindre des choses. La rousse retint son souffle en attendant qu'il continue sa phrase, elle voulait savoir ce qu'il se serait passé si elle n'était pas revenue. Même si, d'un autre côté, Sophia sentait que le sorcier s'apprêtait à se dévoiler et qu'elle n'allait peut-être pas apprécier ce qu'elle allait entendre. Sophia se mordilla les lèvres en assimilant ce qu'il venait de lui dire et elle sentit son cœur faire un arrêt. Depuis que sa famille avait disparu, la jeune femme n'avait pas vraiment eut le temps ou l'occasion de réfléchir à ce qu'elle ressentait, à croire qu'elle était devenue une vraie handicapée des sentiments ces derniers temps. C'était devenu une sorte de protection, comme si elle pouvait se protéger de tout ce que l'Opposition risquait de lui faire, le seul moyen de pouvoir se protéger. Si elle retirait sa carapace pour lui, il ne pourrait pas y avoir de retour possible, et elle devait reconnaître que ça lui faisait un peu peur.

Sophia le regarda se gratter la nuque, constatant ainsi qu'il était au moins aussi mal à l'aise qu'elle-même l'était à cet instant. Son regard tomba sur la pointe de ses chaussures. Qu'est-ce qu'elle était bien censée dire dans une pareille occasion ? Elle ne savait pas et pourtant elle sentait qu'il devait attendre d'elle qu'elle dise quelque chose.

- Je suis désolée Mark.

Elle rangea une mèche de cheveux roux derrière son oreille en sentant son cœur lui remonter dans la gorge.

- De toujours disparaitre comme ça. Je ne veux pas te faire souffrir ou te … enfin … ce n'est pas ce que je voulais. C'est juste que, parfois, j'ai l'impression d'être comme ça. Je ne sais pas vraiment comment me faire des amis, ou comment garder ceux que j'ai.

Est-ce qu'il pouvait comprendre ? Et la pardonner, vraiment ? Sophia l’espérait de tout son cœur. La jeune sorcière se rapprocha de lui et frôla sa joue en passant sa main dans ses cheveux avec un pauvre sourire résolu. Il pouvait trouver beaucoup mieux qu'elle, beaucoup plus qu'une pauvre fille à la solde de l'Opposition, il méritait beaucoup mieux qu'elle, mais même si elle voulait qu'il puisse avoir le meilleur, elle ne pouvait pas s'empêcher d'espérer qu'il la détrompe et qu'il veuille rester avec elle, même si elle lui faisait tout ces tours.

- Tu es quelqu'un de bien. Ce n'est peut-être pas ce qu'il y a de mieux pour toi.

Oh pitié, faites qu'il la détrompe, elle ne voulait pas qu'il parte, elle faisait ça juste par précaution, pour le prévenir. Sophia se rapprocha de lui pour coller son front contre le sien en rivant son regard dans ses yeux dorés. Elle glissa ses bras autour de sa taille. Elle le voulait.
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MessageSujet: Re: Comme s'il en pleuvait [Mark]   Comme s'il en pleuvait [Mark] Icon_minitimeMer 5 Juin - 14:43:27

Il n'y avait pas mieux.

Comme endroit, il n'y avait pas mieux. J'étais le plus heureux des hommes à cet instant précis, face à Elle. Face à ce joli minois qui n'en finissait pas de me rendre fou. Et le pire c'est qu'elle savait y faire pour me rendre accroc.
Il y avait bien eu Purdey, elle aussi rousse incendiaire de son état, et une brève histoire de philtre d'Amortensia avec Mc Ewan, mais rien ne valait Sophia ... Avec elle, il y avait l'inconnu, la rencontre improbable, le désir de se retrouver, la fuite. Car je l'avais senti qu'elle me fuyait. Avait-elle peur de moi au final ? Je le savais que je n'étais pas un ange et que je méritais bien mille morts.
Mais la plus douce aurait été ... dans ses bras frêles. Je ne veux plus la quitter, la voir encore disparaître me rongerait le cœur jusqu'à la lie, alors égoïste, je la garde pour moi.

Car oui, je suis un putain d'égoïste.

Je l'ai toujours été, enfant déjà quand nous jouions avec Loevi dans l'immense domaine près du Manoir BloodDust. A l'époque, je la haïssais cette cousine issue de la misérable branche secondaire, mais maintenant ... A cette pensée, je me mordis les lèvres, seulement était-elle encore en vie ? M'en voudrait-elle si par bonheur je la retrouvais ? Avait-elle une profonde rancœur contre moi ? Etais-je encore considéré comme son cousin ? C'était donc toutes les questions qui me traversaient l'esprit durant la nuit et qui me causaient bon nombre d'insomnies.
Et Merlin sait, que j'aimais pas cela. Mes pensées furent joyeusement interrompues par la voix mélodieuse de Sophia, qui établit une vérité ma foi, bien générale.


- Je crois aussi, et ç'aurait été tant mieux ! Répondis-je par le plus grand des sourires. Là on s'étaient recroisés, retrouvés, sentis, touchés. Et rien ne pourrait m'ôter cette part de félicité qui me consumait tout entier.

- Ding Dong ? Je crois bien non ? Lâchais-je en riant ostensiblement. Même si je n'arrivais pas à prononcer cet inintelligible patronyme, le cœur y était. L'endroit m'importait, le patronyme je m'en fiche. C'était revoir ma Rousse qui était le plus important, le reste n'est qu'accessoire.

Puis je m'étais dévoilé. Un peu. Beaucoup. J'avais lâché du leste sur ce qui pesait sur mon esprit et mon cœur. Et Miss elle, regardait ses jolies chaussures. Mon regard doré fit de même pendant que je me grattais toujours la nuque, geste rassurant s'il en est. J'allais visiblement me prendre le râteau du siècle, je le sentais arriver. Mais ce qu'elle me dit par la suite, me fit hausser les sourcils.
Elle s'excusait ? Mais de quoi ? Attentif, j'écoutais ses paroles se distiller hors de ses lèvres vermeilles, et elles me firent sourire ces belles paroles. Je couvais ma pétillante rousse de mon regard doré tout en passant la main dans ses cheveux couleur de flamme.


- En plus de cela, tu entretiens le mystère sur toi. J'aime les femmes mystérieuses ...

Nouvelle "private joke". Nouveau rire.

Ce contact, cette main, sa main, sur ma peau, c'était si intense que tout mon être en venait à frissonner. J'étais bien. C'était peut-être idiot à dire, mais j'étais bien, serein, et mon esprit ne pensait à rien d'autre qu'à nous.
Ce que Sophia me dit tout en affichant une promiscuité manifeste, me raidit juste un peu. Visiblement elle n'était pas la femme idéale pour moi ? C'était quoi ces conneries ? S'il y en avait bien un qui n'était pas fréquentable, c'était moi. Avec mes charmantes zones d'ombres et démons intérieurs. J'embrassais ma petite rousse sur le front tandis que je l'éloignais de ma personne pour lui expliquer le fond de ma pensée. Je lui souris, tandis que je mélangeais mon cuir noir à ses cheveux couleur de feu.


- Sache que je suis têtu et que tu ne me feras pas changer d'avis. Du moins pas si facilement. Je veux être avec toi et je reste avec toi. C'est aussi simple que cela et je sais pertinemment que je n'ai pas à me poser plus de questions. Tu es quelqu'un de bien Sophia et je ...

Hm.
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