Galleas

De longues minutes silencieuses passèrent.

Besoin de faire le point.
Besoin de se clamer surtout. Son stress devenait néfaste. La colère qu’elle gardait au fond de son cœur commençait à la rendre fragile. Elle avait froid, trembler toute seul malgré la chaleur de cette journée.

Elle pouvait plus avoir de doute, impossible. Elle ne l'était pas et Bérénice lui dira qu'elle est folle.

- Les coïncidences... dans tout ce que vous m'avez raconté, il y a beaucoup de coïncidence qui... qui... trop de coïncidence.

Attente, on respire et on se lance.

- Ma mère s'appelle Aouregwen Pati. S'appelait. Elle m'a adopté avec mon père à ma naissance. Il y a maintenant un peu plus de 18 ans...

Seul cela pouvait apparaitre troublant mais peu explicatif de l'tat dans lequel Isis se trouvait.

Je fais des malaises depuis que j'utilise de la magie. Certain de ses malaise me font avoir des sorte de vision et le mot Galléa ressort souvent...

Isis commença à repaniquer intérieurement. Le temps se refroidissait doucement à l'extérieur. Une simple brise gelée, pas de quoi fouetter un knealze.

Mes parents sont , étaient, moldus. Il ne peut pas y avoir un rapport avec le monde de la magie, pourtant, Pati est une Galléa... et...

Rien silence. Isis se tut, ses lèvres tremblaient toujours et sa voix semblait s'éteindre.

* Berenice s'était agenouillée au pied de la chaise et gardait sa main chaleureuse sur l'avant bras d'Isis qu'elle écoutait avec attention. Elle essaya de se figurer les scénarios possibles relevant de cette histoire mais elle ne comprenait pas certaines choses. Elle les supposait.

Ainsi, elle supposait qu'Isis pensait être une Gallea ou en être une descendante. Est-ce que les pièces du puzzle donnaient aux ombres de son passé un visage plus clair? Sa vie semblait lui avoir échappé et, après quelque temps, revenir frapper de ses hasards la route qu'Isis prenait.

Le professeur d'Histoire voyait peu de choses à faire pour l'instant. Ces recoupements lui étaient encore opaques. 18 ans qu'elle n'aavit pas vu Marjane. 18 ans qu'Isis a été retrouvée. Des malaises similaires à ceux de Weaver. Pati. La seule chose que Berenice pouvait faire: *

- Ecoutez Isis, je vois bien comment tout cela vous touche. Vous devez vous calmer... venez là, sourit Berenice en posant sa main sur le front de son élève.

* Un fluide léger et frais devait être en train de se disperser en elle pour calmer le sang qui bouillonnait. Elle avait beau avoir froid, son front était brûlant. Ce fluide agissait comme un calmant et était censé détendre ceux que Berenice effleurait. La sensation était temporaire mais entre temps, peut-être que l'étudiante se serait détendue. Elle se releva et s'adressa doucement à son élève: *

- Voulez-vous que je vous raccompagne vers votre Aile ou avez-vous suffisemment de force pour me suivre? Allons trouver Weaver. Il me semble qu'elle seule pourra répondre à ces coïncidences... mes connaissances s'arrêtent aux grimoires d'histoire, vous savez, lui dit-elle modestement en se relevant.

Une phéromone induite par Bérénice calma Isis de façon spectaculaire. Elle planait littéralement. En tout cas c'set l'impression qu'elle a eu jusqu'à ce que les doigts de sa prof disparaissent de son front.

Après. Elle ne planait plus, mais les phéromones magiques lui permirent de se détendre. Plus de tremblement et une meilleure vision de ce qui l'entourait. Moins de panique, et pas trop d'excitation.

Elle allait mieux et fit comprendre à Bérénice qu'elle voulait la suivre. Elle voulait connaitre le fin mot de l'histoire. La connaitre pour prouver qu'elle s'imaginait des scénarios peu probable. Que tout n'était que des coïncidences douloureuses et qu'elle voyait des choses qui n'existait pas.
Pouvoir raconter ça, le soir même, devant un bon verre de cidre pomme d'amour à une Joséphine légèrement grise soupoudré d'une bonne tranche de rigolade. Et s'excuser, le lendemain, du dérangement à Bérénice "en plus vous deviez avoir autre chose à faire que m'occuper de mon imagination"...

pense : Oui, c'était ça.

L'être de l'eau et sa jeune élève étaient dorénavant devant la porte où se trouvait la Galléa Weaver. Bérénice entra suivi d'Isis qu'elle ne portait plus. Elle ne se rendit même pas compte qu'elle connaissait bien l'endroit, l'infirmerie.

... Et elle viendrait passer du temps avec Weaver qu'elle aura déranger pour rien. Elle essaierait même de convaincre Mallhouwen que cette femme avait besoin de ces talents de médicomages.

Tout ça n'était qu'un hasard loquace. Rien de plus, rien de moins. Qu’est ce quelles allaient bien rire devant la honte phénoménale d'Isis dans peu de temps. Elle une Galléa, une iccam, une enfant qu'on a abandonnée et... ce n’était pas la réalité. Tout ceci était forcément… rien.

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