Title: The Morning After
Author: ___Partie One : Draconia la créatrice du mouvement Ideal.
___Partie Two : Isis Kitlee
Rating: MA/NC-17 mais c’est juste pour dire que…
Disclaimer: Rien ne m’appartient. Ni l’univers Harry Potter qui est la propriété de JK Rowling, ni les personnages. Ceci est un
travail délire de fanfiction qui ne prend pas en compte
les intrigues respectives des personnages, ni leurs caractères.
Paring: Je vous laisse le découvrir.
Genre: Romance
Warnings: Sexual References
Summary: ___Partie One :Dur réveil pour Isis
___Partie One :Dur réalité pour Isis
Author's Notes: Si les deux protagonistes autre qu'Isis veulent rectifier certains détails pour qu'ils correspondent mieux à leur personnage, vous le pouvez.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Partie One : Dur réveil pour Isis Dans la chambre, le soleil étira douloureusement un large bras de lumière à travers deux rideaux de velours rouge. Sa main lumineuse vint se poser lourdement sur le couple profondément endormi, comme s’il cherchait à lever le voile sur le sommeil dans lequel ils étaient plongés.
Sans grand succès puisque aucun des deux jeunes gens ne bougea de la position dans laquelle il se trouvait. Silence total dans la pièce hormis le doux ronflement émis par le jeune homme délicieusement étalé en travers du lit. Il partageait son oreiller avec la jeune fille et si ce n’était pour la main qui enserrait de façon presque protectrice le sein blanc de son amante couchée au bord du lit, elle serait tombée.
Un doigt lumineux vint chatouiller le bout du nez de la jeune fille qui fronça les sourcils. L’astre taquin venait de réussir à la tirer hors du monde onirique où elle s’était réfugiée seulement quelques heures plus tôt. Et le réveil ne fut pas des plus tendres pour elle puisqu’une douleur perçante la traversa de part et d’autre de la tête. Nouveau froncement de sourcils, plus prononcé cette fois-ci, suivi de près par un grognement mécontent. Elle ne pouvait se résoudre à ouvrir les yeux, cherchant désespérément un moyen de faire s’enfuir la horde de hyppogriffes qui avait pris possession de son crâne pour en faire leur terrain de jeu.
Après maintes tentatives, elle réussit à rassembler quelques uns de ses neurones et la première constatation qui lui vint à l’esprit fut qu’elle n’était pas seule dans le lit. La seconde était qu’elle était nue. La dernière était que la personne à côté d’elle était tout aussi nue. La dure évidence qu’il s’agissait bien d’un homme pointait de façon insistante dans le bas de son dos.
Cela n’aurait pas du l’inquiéter si elle ne se souvenait pas parfaitement que son petit ami avait rompu avec elle deux jours plus tôt. Cette pensée lui tira un nouveau pincement au cœur mais elle la mit rapidement de côté pour mieux rassembler ses souvenirs de la veille. Tout était encore très embrumé dans son esprit et elle se souvenait juste avoir terminé sa soirée dans un bar. Les ‘One Night Stand’ ne faisaient pourtant pas partie de son vocabulaire et l’idée d’avoir passé la nuit avec un inconnu ramassé dans un bar l’horrifia autant qu’elle l’excita. Mais juste un peu.
*Par Merlin, faites qu’il soit pas moche !* Finalement, elle se décida à ouvrir les yeux. Lentement, elle se dégagea de l’étreinte de son amant, désemmêla leurs jambes et se leva péniblement, grimaçant légèrement en sentant que l’intérieur ses cuisses collait.
Son regard tomba alors sur la forme endormie sur son lit et Isis eut un haut le cœur. Elle porta une main fébrile à sa bouche sèche et ravala une nausée. Il dut sentir que sa compagne n’était plus entre ses griffes puisqu’il fronça imperceptiblement les sourcils, chercha du plat de la main la chaleur d’un corps féminin avant de se renfrogner et de se laisser retomber sur le dos sans pour autant se réveiller.
Isis lui jeta un regard dégouté mais ne put s’empêcher de le contempler. Endormi, il paraissait presque angélique. Son visage avait perdu le masque d’émotions contrôlées qu’elle lui connaissait. Elle se demandait même comment quelqu’un d’aussi beau assoupi pouvait être si méprisable éveillé.
Isis secoua la tête pour chasser l’envie soudaine de le rejoindre sous le drap et préféra chercher du regard ses vêtements. Au pied du lit, elle trouva une chemise et l’enfila sans réfléchir. Elle lui arrivait mi-cuisse et il lui manquait plusieurs boutons. Aussitôt, elle fut envahie de son odeur. Un mélange d’épices, d’ambre, de musc et de typiquement masculin. Des images saccadées de la veille l’assaillirent.
Elle à genoux devant la cheminée. Tous les deux trébuchants sur le tapis. Lui sous elle. Ses lèvres sur ses seins, sur son ventre, sur ses hanches. Lui entre ses cuisses. Elle contre le mur. Lui en elle. Ses mains sur ses seins. Ses mains sur ses fesses. Lui derrière elle. Elle sur lui. Lui qui… et elle qui… Non !
Isis ferma fort les yeux pour ne plus avoir à se remémorer les caresses voluptueuses, les baisers fervents, les gémissements, les rires, les cris, les mouvements incontrôlés, le clap-clap de sa peau luisante contre la sienne.
La jeune femme passa une main dans sa chevelure désordonnée avant de se diriger vers la porte en prenant soin de ne pas regarder en direction du lit. Pour ne pas être tentée de le réveiller pour le Round 47.
L’appartement était plongé dans la pénombre. Isis se dirigea silencieusement vers le frigo à la recherche d’un verre d’eau, de jus de citrouille, d’arsenic, n’importe quoi qui puisse faire disparaitre l’arrière goût âcre qui avait pris possession de sa bouche pâteuse. Son palais gardait les estampilles amères de l’essence de son amant pour lui rappeler sournoisement ce qui avait pris place dans son appartement.
Isis ouvrit le réfrigérateur, pestant contre la lumière émise par ce dernier qui déversa un rai de lumière dorée sur le sol de la cuisine. Elle en sortit une petite bouteille d’eau et vint s’assoir sur un haut tabouret avant de ramener ses jambes contre elle, les talons posés sur le bord du siège.
Elle ouvrit la bouteille et but une gorgée tout en grimaçant. Sa tête continuait de la faire souffrir atrocement et rien si ce n’est une potion anti gueule de bois ne saurait la soulager. Elle fit rouler la bouteille fraiche sur son front d’une main pendant que l’autre entourait étroitement ses jambes comme pour se protéger de la dure réalité.
Le regard rivé sur la surface plane du comptoir de la cuisine, trop occupée à se morfondre sur son sort, elle n’entendit par le léger cliquetis de la porte d’entrée. Elle ne se rendit pas compte qu’un jeune homme venait de pénétrer dans l’appartement, qu’il avisa d’un regard surpris le pantalon et les chaussures d’homme éparpillés près de la cheminée, qu’il leva les yeux vers la jeune fille. En voyant ses jambes dénudées, la chemise masculine à peine boutonnée qui laissait dépasser un sein, un éclair douloureux traversa ses prunelles turquoise.
- Bonjour Isis…, lui asséna-t-il froidement en se tenant à quelques pas de la jeune femme, les bras croisés.
Isis releva brusquement la tête en sursautant en entendant la voix de son ex petit ami.
- Egon…,souffla-t-elle sans cacher son effarement, les yeux écarquillés.
Mais… qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle nerveusement en jetant un regard discret vers la porte de la chambre laissée entrouverte.
- J’habite ici je te signale, répliqua-t-il sèchement. D’un brusque coup de baguette, il tira les rideaux pour laisser entrer le soleil matinal.
En revanche, inutile de te demander ce que toi, tu as fait ici, lança-t-il rudement en fixant rageusement les marques cramoisies le long de son cou.
Isis ramena ses jambes sous le comptoir, soudain consciente de son état de quasi-nudité et porta une main à son cou.
- Certainement la même chose que toi, fit-elle amèrement en le détaillant rapidement. Un pan de chemise dépassait de son pantalon, les quatre premiers boutons de sa chemise étaient défaits et elle remarqua même une trace de rouge à lèvres vermillon sur son col.
Pendant le duel visuel qui s’engagea entre les deux jeunes gens, une troisième personne fit son apparition. Le boxer qu’il venait d’enfiler descendait bien bas sur ses hanches, ses cheveux d’habitude impeccablement coiffés partaient dans tous les sens et il arborait le sourire d’un homme qui avait été satisfait plusieurs fois au cours de la nuit.
Inconscient ou indifférent de la tension qui régnait dans la pièce, il sautilla en se grattant le ventre jusqu’à Isis avant de déposer un baiser sur sa joue :
- Bonjour mon amour.Il salua ensuite Egon d’un signe de tête :
- Sutham.Il se tourna ensuite vers l’évier, ignorant les regards incrédules, médusés, révolté que l’on venait de lui adresser. En particulier à la vue de son dos lacéré par les ongles de la jeune femme durant leurs ébats passionnés.
- J’hallucine ! T’as couché avec ma copine, de Lansley ! explosa Egon en claquant une main contre la table.
- EX petite amie, Egon, maugréa Isis, mauvaise, en détachant lentement chaque syllabe.
Tu te souviens pas ? T’as rompu avec moi avant-hier alors j’estime avoir le droit de me faire sauter par qui je veux ! termina-t-elle en haussant la voix.
-
Je constate que t’as pas perdu de temps pour me remplacer, dit-il sinistrement.
En plus de ça, tu t’es fait mon pote ! Et je peux savoir ce que tu fous de Lansley ?- Du café ? répondit innocemment ce dernier par-dessus son épaule en désignant d’un signe de tête la boite qu’il tenait dans la main, un sourire amusé aux lèvres.
Isis soupira, Egon jura et Sacha jubila. Si on lui avait dit un jour qu’il passerait la nuit avec Isis Kitlee, il se serait aussitôt jeté dans les bras d’un Détraqueur et lui aurait volé un baiser.
Mais depuis son divorce avec Charlotte un an plus tôt, il avait non seulement repris ses bonnes vieilles habitudes en matière de femmes mais s’était également donné pour objectif de montrer à Egon qu’Isis n’était vraiment pas une fille pour lui. A force de lui susurrer sournoisement qu’il trahissait la mémoire de Deneb en songeant un seul instant à faire d’Isis sa femme. Qu’elle n’était qu’une vulgaire menthe religieuse vénale qui n’était avec lui qu’en raison de l’excitation qu’avoir un amant plus âgé pouvait procurer. Qu’elle se lasserait rapidement de lui et qu’il finirait tout seul comme un con, réduisant à néant tous les efforts qu’il avait fait pour se reconstruire suite au décès de son premier amour.
*Quel monticule de conneries* songea Sacha, réjoui, en versant dans un filtre quelques cuillères de café moulu.
Hier soir, alors qu’il était prenait un verre au Café Magic et se demandait avec quelle délectable jeune femme il allait bien pouvoir passer la soirée, une Isis Kitlee complètement ivre lui était littéralement tombée sur les genoux, à mi chemin entre sa table et le bar. Elle s’était alors mise à pleurer, déblatérer, à se demander pourquoi Egon ne voulait plus d’elle, qu’est ce qui n’allait pas chez elle. Si elle n’était pas suffisamment jolie. S’il avait trouvé quelqu’un d’autre. Et bla bla bla… Deux bouteilles de whiskey-pur-feu plus tard et ils atterrissaient dans son salon bouche contre bouche.
Finalement lorsque Kitlee utilisait sa bouche autrement que pour l’invectiver ou chercher en lui ce qu’il mettait un point d’honneur à cacher aux autres, elle n’était pas si désagréable…
- Tu prendras un sucre ou deux mon amour ? cajola Sacha en se tournant vers Isis, une lueur espiègle dans les yeux.
Sutham, tu resteras bien pour le petit déjeuner…Egon semblait prêt à commettre un meurtre. Isis, quant à elle, se demandait si elle ne pouvait pas tomber plus bas.
- Franchement de Lansley, c’est pas le moment…fit-elle en tentant vainement de masquer son exaspération. Elle se leva finalement après un regard noir à Egon, puis à Sacha avant de se diriger vers la salle de bain.
- De Lansley, hun ? Qu’est devenu Sacha ? ‘Oh Sacha, Oh oui Sacha, plus fort Sacha, hum oh Sacha !!’ lança-t-il en une vulgaire imitation de l’acte sexuel.
- La ferme de Lansley ! s’exclamèrent en chœur Egon et Isis, juste avant qu’Isis ne claque violemment la porte de la salle de bain derrière elle sous les rires exagérés de Sacha.