|Moon Shadow| Saray Achïnoe - 1ère année

Le réveil sonne, il est 7h du matin. Je l'éteins à tatons et me retourne pour profiter, encore un peu, de la chaleur de ma couette. Je commence à fredonner la chanson et fini par m'extraire de mon lit, à contre coeur. M'étirant, je m'avance jusqu'à mon armoire et en ouvre les portes. Comme à mon habitude, j'hésite sur les vêtements que je vais porter. J'opte finalement pour cette jupe que ma mère m'a ramené de Londres; noire, tombant jusqu'aux genoux et évasée. Pour le dessu, c'est un peu plus délicat: j'hésite entre cette blouse blanche que j'ai depuis un moment et cette nouvelle, jaune, que j'ai ramené de mes vacances au Japon. J'opte finalement pour cette dernière. Je file à la salle de bain ou je prends une bonne douche et m'habille à la hate, le choix des vêtements ayant été plus long que prévu. Encore une fois, j'hésite sur la coiffure: lâchés ou attachés? Je regarde le rendu des deux et me décide enfin à laisser mes longs cheveux tombés dans mon dos. Je prends ma housse de toilette et reviens dans ma chambre où je la mets dans la valise que j'ai préparée la veille. Je vérifie une dernière fois qu'il ne me manque rien et descends à la cuisine. Ma mère, me connaissant, a déjà tot prévu: jus d'orange, tranche de pains garnies de chocolat à tartiner et tasse de lait. J'adore ce petit déjeuner classique et enfantin. Je regarde l'heure et remarque qu'il est déjà temps de partir. Mon père charge ma valise pendant que je m'arme de mes balerines noires. Le défilé terminé, je monte dans la voiture direction la gare. J'ai déjà mon ticket et avance, sûre de moi jusqu'au passage du quai 9 3/4.

Là, je dis au revoir à mon père qui ne peut traverser le mur. Je m'avance sur le quai de la voie 9 3/4 accompagnée de ma mère. Nous nous arrêtons devant l'une des entrées du Poudlard Express et nous dîmes au revoir. Dans ma famille, nous avons pour habitude de ne pas retourner en famille pour les fêtes de fin d'année. Prenant ma valise à deux mains, je monte dans le train et arpente le long couloir à la recherche d'un compartiment vide. J'en trouve finalement un et m'y installe paisiblement. Je sors un livre et commence ma lecture annuelle dans le train.
- "Les passagers pour Poudlard sont priés de prendre place à bord du train."

Je me bloque bien au fond de mon siège car je sais qu'on ne va plus traîner à partir. Et comme de juste, le train démarre au bout d'une minute d'attente; juste le temps d'embarquer dans le train pour les retardataires. Le voyage sera long donc je sors mon lecteur Cd et en profite tant que je peux encore l'utiliser.

J'écoute en boucle la même chanson que j'adore tant jusqu'à être en approche de Pré-au-Lard. Je range soigneusement mon lecteur dans le fond de ma valise jusqu'à la fin de l'année où je pourrai de nouveau l'utiliser. Je revêtit ma robe d'étudiante et referme ma valise que je tiens près de moi. Le train amorce son arrêt lorsque je suis déjà debout, prête à descendre. Les portes s'ouvrent et là, surprise! Ce n'est ni Hagrid ni les carosses habituelles qui nous attendent. Je me retrouve alors face à deux adolescents qui nous invite à les suivre pour se rendre à la cérémonie de répartition. Ma curiosité piquée au vif, je me hâte de les suivre et monte dans le premier carosse venu. Je me retrouve avec un groupe d'amis que je ne connais pas et fait le voyage en silence. Nous arrivons alors dans le grand hall où il nous remplir des formulaires d'inscription et signer un règlement. Une fois tout cela fait, nous nous classons par ordre alphabétique et pénétrons dans la grande salle. L'adolescente qui nous a acceuilli monte alors sur l'estrade et entamme un discours où elle se présente ainsi que l'adolescent qui l'accompagne. Je comprends alors de qui il s'agit et me maudit d'avoir été aussi bête. J'attends patiement mon tour, mais commence à avoir mal au pied à force de rester debout. Me retournant discrètement, je constate que la file est encore longue derrière moi et fini par me dire que je ne suis pas si mal placée que ça. Vient enfin le moment ou "La Rose" prononce mon nom; m'avançant, je prends soin de ne pas me prendre les pieds dans le tapis... Avec la chance que j'ai, il vaut mieux faire attention. Je plonge ma main dans les écussons que l'on me tant et en ressort celui de...