INSCRIPTIONPseudo de l'artiste : Tiara
Lot de contraintes : texte intimité
Participation : je participe au concours [x]
inscription libre [ ]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Réservé au jury :Titre de la chanson : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien](Dido - Hunter)
- Spoiler:
With one light on in one room
I know you're up when I get home
With one small step upon the stair
I know your look when I get there
If you were a king up there on your throne
would you be wise enough to let me go
for this queen you think you own
Wants to be a hunter again
I want to see the world alone again
to take a chance on life again
so let me go
The unread book and painful look
the tv's on, the sound is down
One long pause
then you begin
oh look what the cat's brought in
If you were a king up there on your throne
would you be wise enough to let me go
for this queen you think you own
Wants to be a hunter again
I want to see the world alone again
to take a chance on life again
so let me go
let me leave
For the crown you've placed upon my head feels too heavy now
and I don't know what to say to you but I'll smile anyhow
and all the time I'm thinking, thinking
I want to be a hunter again
want to see the world alone again
to take a chance on life again
so let me go.
Lien de l'image : /
Hunter
J'ai toujours considéré que performance accomplie méritait récompense. Alors, lorsque le Directeur du Laboratoire d'Analyses et de Recherches Médicomagiques Évolutives me proposa un poste d'assistante au sein de son équipe de chercheurs haut de gamme, je ne me posai pas de question quant à cette opportunité inopinée. Il s'agissait d'une place que je convoitais depuis mes études mais je n'avais jamais postulé car je savais les places chères et mon expérience risible. La moyenne d'âge de ces chercheurs était plus de deux fois supérieure à la mienne et comparable au nombre de leurs publications officielles. La nouvelle avait d'ailleurs suscité différentes réactions : ahurissement pour ma part, colère de la part de mon chef, joie hystérique pour Fex, satisfaction pour Blaise, fierté pour mes parents et furie de la part d'Ivana Stanov. Je n'avais jamais entendu parler d'elle jusqu'à ce qu'elle vienne m'agresser dans les couloirs du Ministère. Rouge comme une tomate et prête à m'en coller une en pleine poire, elle m'avait accusé d'avoir vendu mes charmes auprès du Directeur pour qu'il revienne sur sa décision et me sélectionne à sa place. Ah ! jalouse entre les jalouses !
Quant à Anthony… Entre sa tête d'enterrement, ses grognement inaudibles et ses monosyllabiques, on ne pouvait pas dire qu'il avait accueilli la nouvelle avec enthousiasme*.
"Hummfouai", marmonna-t-il dans sa tasse de thé.
"'Toutes mes félicitations Tiara ! Je suis vraiment ravi pour toi ! Laisse moi donc t'offrir cette nouvelle petite robe signée Vera Wang qui te plait tellement.' 'Oh… merci beaucoup Tony, ça me touche vraiment ! Mais ne t'en sens pas obligé !'" m'exclamai-je avec un entrain feint, réduite à prendre en charge la totalité de nos dialogues.
Anthony soupire longuement et repose sa tasse de thé.
"Tiara…"
"Anthony…"rétorquai-je sur le même ton las.
"Tu sais que je t'ai toujours soutenue et encouragée…", commença-t-il
"…Mais ?" Il y avait toujours un "mais".
"Mais tu ne t'es jamais demandée comment tu as pu obtenir ce poste alors que tu n'y avais même jamais postulé ? Comment ton contrat au département a pu être rompu alors que le terme n'arrive à échéance que dans trois ans ? Pourquoi Jenkins est furieux à cause de tout ça ?"m'interrogea-t-il en me fixant intensément.
La négation et l'embarras pouvaient facilement se lire sur mon visage. Bien sûr que ces questions avaient effleuré mon esprit. J'avais fait part de mes inquiétudes à Blaise. Il s'était contenté de les balayer d'un revers et de m'assurer que c'était une pratique courante au Ministère.
"Où veux-tu en venir Ant' ?" finis-je par demander en craignant la réponse.
Je le sens mal à l'aise et il semble trouver un grand intérêt à la patte de la chaise.
"J'ai entendu des choses au Ministère…"
"Oh non ! Pas encore cette rumeur à la noix ! Cette furie ne sait pas quoi inventer pour s'attirer la sympathie des gens !" m'emportai-je "Non mais, s'imaginer une seule seconde que j'ai pu m'abaisser à… avec ce vieux… Sérieux quoi, il est haut comme trois pommes et jaune comme un coing !"
"Je ne parlais pas de ça… même si Miss Stanov n'a pas tout à fait tord."
Je vois bien qu'il n'a qu'une envie et c'est de se fendre la poire*. Je le fusille du regard en signe d'avertissement. A la limite, je préférais quand il se la jouait Caveman. Traitre va !
Il enchaine rapidement et tente un désamorcement.
"Blaise Cygnus a été surpris en compagnie du Directeur du LARME. Tu sais comme moi que ce type ne se déplace jamais uniquement par courtoisie. Apparemment, il aurait offert que sa société participe au financement du dernier projet du LARME. Quoi qu'il en soit, quelques heures plus tard, Stanov recevait un hibou lui annonçant que sa candidature n'avait finalement pas été retenue et qu'ils avaient trouvé un candidat correspondant mieux au profil recherché…"
Il me laisse amorcer mes propres conclusions. Je refuse de relever ma tête baissée sous le poids des révélations. Je ne veux lire dans ses yeux si sympathie, ni pitié mais je crois que je ne me suis jamais sentie aussi humiliée de toute ma vie. Peu à peu, alors que le rouge de mes joues régresse, c'est la colère qui prend le dessus et s'insinue dans mes veines. Colère après moi-même et ma naïveté. Mais surtout colère après Blaise pour s'être payé ma pomme* et de s'être immiscé d'une façon aussi abjecte dans ma vie. Control freak.
"Je dois y aller." lui annonçai-je d'une voix contenue.
Je me relève brutalement, rassemble mes affaires et ignore la voix inquiète d'Anthony qui me demande où je vais.
*
Dix minutes plus tard, je me retrouve dans le quartier des affaires, côté moldu. Blaise est le sorcier le plus moldu que je connaisse. Le plus snob aussi. Sans oublier manipulateur. Egocentrique. Imbus de sa personne. Détestable.
Tout comme ce temps pourri. En Égypte, l'automne n'est que douceur, saveurs exquises de cannelle, figues, raisins, grenades et dattes. C'est la nature qui reprend ses droits et s'offre un doux repos. Ce sont les arbres qui s'emmitouflent dans leur manteau de mousse. Le sol qui se couvre d'une épaisse couverture ambrée. Un soleil flamboyant au milieu d'un ciel apaisant. Ici, l'automne n'est que désolation et agression. Il est fait de brouillard, de bruit, de pluie, de vent et de nuages. Ça pue l'automne.
Bien vite, j'arrive devant le siège social de son entreprise. Un building prétentieux de trente étages fait de verre incurvé et de métal. A l'image de son propriétaire.
Deux agents de sécurité me laissent pénétrer dans l'imposant hall. Je m'aperçois alors que j'ai oublié le badge qui me permet d'accéder aux étages. Je n'ai d'autre choix que de m'avancer vers le bureau en grès clair de la réceptionniste. La jeune femme blonde impeccablement habillée me sourit aimablement. Garce.
"Je suis ici pour voir Blaise Cygnus. Tiara Thomstorn."
Elle me demande de patienter, pianote sur son ordinateur et compose un numéro. L'instant d'après un homme en noir s'approche et me tend un badge sur lequel est écrit en lettres capitales 'Visitor'. Je le reconnais. Il s'agit de Taylor SWIFT, le chef de la sécurité et seul habilité à accéder au dernier étage du building. Il me rappelle Anthony d'une certaine façon.
"Comment ça va Taylor ?"
"Très bien Miss Thomstorn."
"Tiara."
Il me désespère à toujours refuser de m'appeler par mon prénom. Il me conduit aux ascenseurs et tape le code de sécurité qui me permettra d'accéder au trentième étage. Je comprends pas toutes ces mesures de sécurité. C'est tout juste si le bâtiment n'est pas plus sécurisé qu'Azkaban.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent sans bruit et je me retrouve à nouveau dans un hall au sol immaculé. Devant moi, un autre bureau de grès clair et une autre blonde à la coiffure impeccable. Sarah, une de ses assistantes, se lève pour m'accueillir, un sourire amical aux lèvres. A croire qu'il les avait bien dressées.
"Miss Thomstorn ! Laissez-moi prévenir Monsieur…"
"Pas la peine," l'interrompis-je sans patience.
J'ignore sa mine outrée de barbie siliconée, me dirige d'un pas furieux vers la double porte et la pousse sans préavis. Celle-ci rebondit en un claquement sourd contre le mur intérieur. Je regrette qu'il ne se soit pas trouvé derrière la porte à ce moment-là.
Il semblait plutôt être en pleine conversation téléphonique. Il raccroche sans me quitter des yeux. Irritation, stupéfaction et enfin appréhension pouvaient se lire sur son visage. Derrière moi, j'entends Sarah se confondre en excuses avant de refermer la porte doucement.
On se dévisage longtemps sans émettre le moindre son, si ce n'est celui de ma respiration. C'est le temps nécessaire pour que je ne m'effondre pas sous le coup de l'énervement.
"Pourquoi ?"
Un seul mot murmuré pour me rendre compte que mon visage ruissèle de larmes amères.
Un seul mot aussi pour que la compréhension s'imprègne de ses traits.
"Tiara…" Il se relève graduellement en tendant une main vers moi, comme s'il cherchait à m'apaiser. L'aspect rigide de mon corps l'en dissuade.
"Dis-moi pourquoi tu as fait ça sans même m'en parler ?"
Le ton monte et le ressentiment se distille un peu plus dans les veines jusqu'à en faire gonfler le cœur. Sa posture évolue à son tour. Il se redresse. Son visage se referme, impassible. Le regard défiant. Il revêt son costume d'homme d'affaire froid et cynique.
"J'ai fait ce qu'il y avait à faire. Tu voulais ce poste, non ? Et bien, tu l'as maintenant. Inutile de perdre notre temps en conversation stérile."
Je détestais ses manières expéditives et ses grands airs.
"Tu n'avais pas le droit de t'immiscer ainsi dans mon travail ! Maintenant tout le monde croit que tu m'as acheté mon poste ! J'ai l'air de quoi ? Hein ?! Surtout que je ne t'avais rien demandé !"
"Si je n'étais pas intervenu, jamais tu n'aurais eu une telle opportunité." poursuivit-il d'un ton neutre. "Tu es bien naïve de croire que l'on récompense les gens au mérite. Tout fonctionne par réseau. J'ai juste fait jouer le mien. Mais si ça peut te rassurer, je ne t'ai pas 'acheté' ce poste comme tu te plais à le penser. Je me suis associé au LARME parce que leurs découvertes pouvaient bénéficier à mon entreprise. Je leur ai signifié que je voulais un interlocuteur de confiance. J'ai simplement suggéré ton nom. Maintenant, si tu as fini tes caprices, j'ai une réunion dans dix minutes. Je te verrai ce soir Tiara."
Tout était toujours très simple avec lui mais jamais ouvert à discussion. Il avait raison. Point. Il ne fallait pas chercher plus loin avec lui. La conversation semblait vaine. Accablée par la gerbe d'ironie et de bons mots dont lui seul était capable, je me dirige vers la porte d'un pas vacillant. A cet instant, je n'ai même pas la force de lui tenir tête et de me prémunir contre son venin. A l'entendre, je devais même lui être reconnaissante. Arrogant ass.
*
Quand rien ne va, on peut seulement compter sur le soutien de ses véritables amis pour vous aider à ne pas sombrer dans le néant et vous redonner la pêche. Et celui d'un pichet de margarita. Ou quatre.
Je me suis réfugiée dans l'appart de Fédriana. En voyant ma mine défaite, elle a tout de suite expédié Phil – son mec – chez lui et m'a ouvert ses bras pour un câlin d'une heure trente et trois quart d'heure de pestage intensif contre Blaise. Il s'en est suivi une razzia dans ses placards dans le but de dépasser le record du monde de la plus grande quantité de calories ingurgitées en une soirée.
"Celui qui a dit que l'âme qui aime et qui souffre est à l'état sublime est un menteur. Tu as une mine affreuse ma chérie." commenta mon ex-meilleure amie.
"Merci Fex, je ne regrette pas du tout d'être venue ici… Et qui a dit que j'étais amoureuse ?"
Il lui suffit d'un regard pour que je n'insiste pas.
"Disons plutôt que je ne le déteste pas comme au début…"
"Franchement, je suis la première à ne pas comprendre ce que tu lui trouves. C'est son côté mystérieux qui t'attire ? Je suppose que bonheur est parfois caché dans l'inconnu. Mais là, c'est plutôt bonheur d'outre tombe avec lui. Sérieux, il est pas ténébreux, il est morbide ce type."
Pour une raison qui m'est inconnue, elle éclate de rire et en profite pour m'asperger de miettes de cupcakes.
"Très class Fex. Mais c'est bon, j'ai compris, vous n'êtes pas les meilleurs amis du monde."
"C'est le cas de le dire. Mais si l'amour violent, c'est ton truc, t'en prive pas pour moi. Perso, je préfère l'amour tendre et passionnel de mon Philou."
Je me retiens à peine de rouler des yeux et la laisse à ses divagations sur sa relation avec Phil. Je renoue le lien avec une boite de cookies, bien plus compréhensive que mon amie. Soudain, Fex me colle son téléphone portable à la figure, le sourire béat. Ou niais. C'est au choix.
"Regarde un peu ce que mon Philou m'a envoyé cet après-midi parce que je lui manquais."
Je lis et refoule un soubresaut.
"Je t'aime un peu plus de tout le temps qui s'est écoulé depuis ce matin* ? Euh… très romantique…"
Elle ignore mes sarcasmes et se met à embrasser son téléphone. Ridicule. En tout cas, une chose est sûre, jamais je ne recevrai ce genre de message de la part de Blaise. Quand Phil sortait les violons pour composer une sérénade à sa belle, je n'avais droit qu'aux notes stridentes d'une symphonie dramatique de la part de Blaise. Insensible prick.
"Tu sais, il lui arrive aussi d'avoir ses bons moments…" Je hausse une épaule, soudain timide. "Il a été là pour moi quand mon grand-père est décédé."
"Ouais bon, je veux bien croire qu'il ne soit pas toujours un crétin insensible. Mais il n'empêche qu'il reste un crétin vil et manipulateur. Le problème dans votre couple, c'est qu'il se comporte en parent persécuteur et qu'il te considère en enfant rebelle."
Je ne cherche même plus à comprendre ses références psychologiques à deux noises, ni à chercher à en savoir plus. Je me contente d'acquiescer sans conviction à ce qu'elle me raconte sur les ébats de mon 'moi'.
Il se fait et j'ai la tête plein de brume. Fex insiste pour que je reste dormir mais je décline et lui promets de la voir le lendemain.
With one light on in one room
I know you're up when I get home
With one small step upon the stair
I know your look when I get there
En arrivant à la résidence, seul un silence chargé de reproches m'accueille. Je n'en attendais pas moins. Je me débarrasse de mon manteau et de mon sac. Au bout du hall, un mince filet de lumière filtre à travers la lourde porte. Je sais qu'il m'attend, qu'il m'a entendu entrer et qu'il haïra chaque seconde que je laisse s'écouler avant de le rejoindre. Eager jerk.
If you were a king up there on your throne
would you be wise enough to let me go
for this queen you think you own
Wants to be a hunter again
I want to see the world alone again
to take a chance on life again
so let me go
Je pourrais très bien monter directement me coucher seule. Je dispose de ma propre suite comme convenu lors de notre arrangement initial. La partie vengeresse et immature de mon âme me susurrait de lui envoyer un bras d'honneur et de tout quitter. La partie stupide de mon âme me pressait de le rejoindre pour mettre fin à ce conflit qui nous opposait.
The unread book and painful look
the tv's on, the sound is down
One long pause
then you begin
oh look what the cat's brought in
En poussant la porte, je le découvre exactement comme je me l'étais imaginé. Assis dans son fauteuil préféré, un vieux grimoire abandonné sur le coin de la table de chevet, le regard fixant les flammes. Au début, rien ne laisse transparaître qu'il est conscient de ma présence mais je remarque la veine vacillante sur sa tempe qui ne peut signifier qu'une chose, il est furax.
"T'étais où ?" grogna-t-il sans faire un geste vers moi.
"Chez Fex."
"Tu as bu ?" m'interrogea-t-il consterné.
"Un peu." Je ne pensais pas que c'était si évident que ça
Cette fois-ci, il se relève et s'avance vers moi d'un pas menaçant.
If you were a king up there on your throne
would you be wise enough to let me go
for this queen you think you own
Wants to be a hunter again
I want to see the world alone again
to take a chance on life again
"Il est onze heures et demi. Je me suis inquiété."
"Pourquoi ça ? Parce que tu pouvais pas contrôler où je me trouvais, ni ce que je faisais ?"
Il plisse les yeux et fait plusieurs pas vers moi.
"Si c'est encore à cause de cette histoire de boulot…"
"Non ! C'est juste que je pense qu'on peut pas baser notre relation sur une dynamique parent/enfant !"
J'arrive pas à croire que je viens de lui balancer ça. Lui non plus apparemment.
Je reprends lui calmement mais résolue.
"On ne peut pas continuer comme ça, Blaise. Je me perds quand je suis avec toi. Plutôt que d'être ta partenaire, j'ai l'impression d'être un boulet que tu traines."
Il tend une main vers moi mais je recule d'un pas. Ses yeux s'écarquillent. Est-ce de la panique que je lis dans son regard ?
"Je suis désolé si j'ai pris des décisions nous concernant sans te consulter. Mais sache que je n'avais que tes intérêts en tête."
"Ce n'est pas une raison. Je voulais être ton égale mais toi tu cherches juste quelqu'un qui se soumette à toi. Tu vois, on ne veut pas les mêmes choses. Je ne suis pas celle pour toi."
J'ai la gorge serrée. Mes pensées m'enserrent, m'étranglent et me poussent à faire face à la réalité. Plus j'y pense, plus j'ai mal. Les maux de la séparation, de la culpabilité, de la colère, de la prise de conscience.
"Quoi ? Non ! Tu es tout ce dont j'ai besoin." Il semble pris de panique. "Tu t'enfuies?"
Je ne réponds rien.
so let me go
let me leave
For the crown you've placed upon my head feels too heavy now
and I don't know what to say to you but I'll smile anyhow
"Tu peux pas." Persista-t-il
"Blaise…"
"Non, non !" Il regarde autour de lui, comme s'il cherchait l'inspiration. Instantanément, il tombe à mes pieds. A genoux, les yeux baissés, ses longs doigts étalés sur ses cuisses. Il prend une profonde inspiration et ne bouge plus.
"Blaise ?"
Pas de réponse.
"Que t'arrive-t-il ?"
Toujours pas de réponse.
"Blaise ! Mais qu'est ce que tu fais, regarde-moi bon sang !"
Cette fois-ci, son visage se relève vers moi sans hésitation.
Il me dévisage, impassible. Le regard serein, calme et complètement passif.
J'y crois pas…
Blaise. Le Soumis.
and all the time I'm thinking, thinking
I want to be a hunter again
want to see the world alone again
to take a chance on life again
so let me go.
Aujourd'hui je suis reine. Autrefois j'étais libre.
- Spoiler:
1. Citations de Victor Hugo :
Ah ! jalouse entre les jalouses !
L'âme qui aime et qui souffre est à l'état sublime
Bonheur est parfois caché dans l'inconnu
Aujourd'hui je suis reine. Autrefois j'étais libre.
2. Expressions avec des fruits :
Rouge comme une tomate
En coller une en pleine poire
Rumeur à la noix
Haut comme trois pommes
Jaune comme un coing
Et quelques unes en plus.
3. Litotes :
On ne pouvait pas dire qu'il avait accueilli la nouvelle avec enthousiasme.
Disons plutôt que je ne le déteste pas comme au début
4. Champ lexical de la mort :
Disséminé dans le texte.