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 Silence is all you'll be

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AuteurMessage
Sophia R. Keeblyn
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Sophia R. Keeblyn


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MessageSujet: Silence is all you'll be   Silence is all you'll be Icon_minitimeMar 24 Mai - 22:04:35

EDIT : Post mis à jour le 24 Mai 2011



Sophia s'était blottie un peu plus contre lui et avait sentit ses bras se resserrer autour d'elle. La jeune femme avait relevé la tête pour plonger son regard dans celui de l'homme. Le sien était inquiet et pensif, il allait prendre une décision qui n'allait certainement pas plaire à la jeune femme. Elle avait finalement réussit à décrypter les moindres de ses regards, celui ci n'augurait rien de bon. Au du moins rien qui n'allait plaire à Sophia. Elle avait essayé de l'épargner ses derniers jours, elle avait porté leurs deux sacs, s'était occupée de trouver à manger et de s'assurer qu'aucun prisonnier ou loup-garous ne s'aventuraient dans leur partie de la forêt d'État. Et ce depuis qu'il s'était blessé à la jambe en voulant la protéger d'une Acromentula. Mais pour elle savait que cette inactivité l'agaçait au plus haut point, pour la même raison qu'il s'était inscrit comme elle à une formation intense et rapide en policier de la milice d'Antarès : deux jours de cours de survie accéléré puis vous étiez propulsé dans n'importe quelle forêt d'État, si vous surviviez, vous étiez pris, c'était aussi simple que ça. Mais ce traitement n'était réservé qu'à ceux en qui on avait pas confié, ou qu'on voulait voir disparaître. Sophia faisait partie de la première catégorie. Avec deux tentatives de trahisons à son active, toutes les recommandations du monde ne suffisaient pas.
"Je ne peux plus être un fardeau comme ça, Fiya, avait-il dit en caressant son dos presque nu.
-Tu n'en est pas un Ludwig, avait-elle assuré en se relevant sur son torse. Je t'assures ! Prendre soin de toi ne me dérange pas tant qu'on survie tous les deux jusqu'à la fin de cet examen.
Il l'avait serré plus fort contre lui. Elle avait comprit que quoi que ce soit, il n'en démordrait pas. Elle avait donc passé ses bras autour de son cou et l'avait embrassé. Il le lui avait rendu fiévreusement en passant ses mains dans les cheveux roux et sales de la jeune femme. Il s'était relevé en faisant attention de ne pas trop s'appuyer sur sa jambe blessé et avait rassemblé ses affaires. Elle l'avait regardé faire en serrant ses bras autour de ses genoux, en essayant d'ignorer l'impression qu'ils se séparaient pour de bon. Et puis, quand il avait mis la lanière du sac sur son épaule, elle lui avait demandé d'une petite voix ce qu'il comptait faire.
"Je vais aller près du grillage et les appeler jusqu'à ce qu'ils viennent me récuperer. Il ne me restait plus que quatre jours à tenir, mais là ma blessure risque de s'infecter si je ne fais rien. Et puis j'étais volontaire pour ça, ils doivent venir me chercher quand je les appelle.
Elle s'était relevé et avait passé ses bras autour de sa taille, plantant son regard dans le sien, le suppliant de rester à la force de ses yeux.
"Reste, je t'en prie, l'avait-elle supplié en passant ses doigts sur son visage.S'il te plait.
Il avait attrapé la main de Sophia qui parcourait son front précocement ridé et l'avait porté à ses lèvres pour les embrasser. Il avait soupiré, comme s'il hésitait vraiment entre rester dans leur grotte à peu près accueillante et partir vers le grillage.
"On se reverra dehors, Fiya … Je t'aime.
Elle n'avait rien fait d'autre que de le regarder s'éloigner en boitillant, se forçant à retenir l’inquiétude qui la gagnait.



28 Février 2011
Fenchurch Street ◊ Londres
City of London (quartier des affaires)

La jeune femme s'arracha à la contemplation du ciel nuageux de Londres. Et leva les yeux vers les moulures qui surmontaient la fenêtre de l'hôtel où l'avait installé Dolorès après leur passage à New York, où elle avait notamment passé un contrôle médical avant que Dolorès ne puisse l'emmener où que ce soit. Sainte Dolorès ! Elle avait pensé, à juste titre, que Sophia aurait pu vouloir, si elle n'avait pas été plongé dans un grand silence et le dire d'elle même, que la juene femme voudrait se reposer de son "séjour" dans son pays natal. Cependant, l'opposante avant de transplanner pour ses bureaux à New York avait précisé qu'elle voulait voir Sophia fraiche et dispo dans exactement cinq jours.
Elle avait passé les trois premières journées, assise dans une bergère à fixer résolument le ciel sans bouger, sans rien faire du tout. Bouger la moindre parcelle de son corps semblait relever d'un effort surhumain. Elle avait l'impression de se mouvoir à travers un air solide, comme évoluer dans la mer.
On pouvait faire beaucoup de choses en cinq jours, mais là, elle ne faisait rien et la dernière de ses activités était bien le repos. Il fallait qu'elle se secoue. Si la jeune réussissait à s'occuper suffisamment l'esprit, alors elle arriverait peut-être à arrêter de penser à ce qui la forçait à rester assise dans cette bergère sans rien dire ou faire la moindre chose. Ce qui l'empêchait de toucher aux plateaux repas qu'une femme de chambre déposait à son attention tous les jours et qu'elle récupérait intacts.

Il fallait qu'elle se bouge. C'était la seule chose qu'elle pouvait faire quand elle émergeait pour ne pas trop repenser à ce qui s'était passé dans cette forêt pendant un mois et demi. Elle n'avait pas encore été confrontée à ce genre de problème ces trois derniers jours, mais elle avait déjà vécu ça quand elle s'était réveillé un beau jour et avait réalisé qu'une année s'était presque écoulée depuis l'assassinat de sa famille et qu'elle avait passé tout ce temps entre les mains des Opposants. Pour oublier cette situation, il avait fallu qu'elle se bouge pour ne pas sombrer ou faire une bêtise.

Elle se traîna lamentablement jusqu'à la salle de bain où elle resta sous la douche jusqu'à ce que l'eau ait complètement réchauffé sa peau froide. Elle sortit et s'habilla chaudement, sachant pour avoir fixé le ciel pendant trois jours, qu'il ne devait pas faire très chaud dans les rues dehors. Elle trouva un tas de vêtements neufs, sûrement acheté par Dolorès à son intention. Elle y trouva une chemise, un pantalon, des sous vêtements et aussi un bon manteau bien chaud, un bonnet et une écharpe de laine rouge.

Mais il lui fallut beaucoup de temps pour se préparer avec des muscles presque atrophiés. Mais au moins, une demi heure plus tard, elle se tenait dans le hall d'entrée de l'immeuble, s'appuyant sur son parapluie comme l'aurait fait ne vieille personne avec une canne. Mais s'il se mettait à pleuvoir ou à neiger, elle serait vraiment mal là. Mais pour le moment, ça lui allait bien. C'est ainsi qu'elle rejoignit Fenchurch Street en passant par les portes vitrées de l'hôtel. A marcher auprès d'êtres humains, pour la plupart sain d'esprit, du moins elle l’espérait. Mais ils étaient aberrants de normalité, d'une façon assez reposante pour elle. Après ce qu'elle avait vécu en Amazonie, en tout cas, tout paressait normal.

Sophia se força à marcher mais au bout de plusieurs minutes, ses muscles affaiblis tremblèrent de fatigue et elle dut s'arrêter pour s'appuyer contre un mur de verre opaque pour se reposer. Elle n'allait pas aller très loin de cette façon.

Et en fait son retour en était tout aussi improbable. En fait, elle aurait peut-être du rester dans son hôtel et attendre que ses muscles reprennent du tonus au lieu de se dire:

* J'ai rien de mieux à faire que de prendre des risques pour rien, alors si j'allais marcher dans la rue alors que je n'ai pas mangé depuis trois jours et que je sors d'un séjour d'un mois et demi où j'ai du survivre avec les moyens du bord *

Elle était quand même hallucinante comme fille, elle aurait du faire ce que lui avait dit Sham avant qu'elle ne parte à New York, ne pas prendre de risque et faire attention à elle. Même ça elle n'en avait pas été fichue. Il avait fallut qu'elle trouve quelqu'un qui se mette en tête de la protéger coute que coute, et dont il avait fallut qu'elle tombe amoureuse de lui et qu'il ait quinze ans de plus qu'elle et qu'il partage ses sentiments. Il n'y avait vraiment qu'elle qui tombait dans des situations pareilles. Pourquoi ?

Sa propre faculté à ne s’attirer que des emmerdes l'étonnerait toujours.

Elle se remit difficilement sur ses pieds et continua à marcher en s'appuyant de plus en plus lourdement sur sa canne improvisée. Mais quelque pas plus tard, elle se sentit défaillir et se rattrapa in extrémis à une personne qui passait par là. Oh non le pauvre, elle avait faillit l'étrangler en s'agrippant à lui de cette manière.

- Oh excusez moi !


Elle se fendit d'un sourire, quoiqu'un peu fatigué vers sa pauvre victime et celui ci reprit son chemin, l'air pressé. Elle avait presque oublié la fonction de ce quartier. City of London. C'était le quartier des affaires, normal que tout le monde ici soit pressé. Ils couraient faire leur travail, comme s'ils n'avaient que ça à faire. Ils n'avaient pas une vie ailleurs ? Est ce qu'il ne connaissait pas la valeur de leur existence pour qu'ils l'usent ainsi ?

La jeune femme soupira en traînant les pieds pour faire demi tour vers l'hôtel. Elle avait envie de manger maintenant, c'était une bonne chose au moins. Mais elle était tellement fatiguée …
Elle s'accrocha à un lampadaire froid pour s'empêcher de tomber.
La jeune femme avait surtout l'impression d'être un boulet auprès des autres qui la bousculaient pour avancer. Elle allait finir par tomber si ça continuait ainsi.

- Est e que ça va aller ?, demanda une petite femme qui ressemblait singulièrement à un écureuil.

Elle s'appelait Hazel Adenaïs Blythe. Elle travaillait pour le Ministère de la Magie.
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