Fiche de Ciconia

La caverne d'Ali baba Aurait pensé n'importe quel moldu... Ainsi donc mes allégations étaient vraies. Miss Kitlee était riche, très riche, richissime même. Pour être plus aisée que ma famille il en fallait. Miss Kitlee n'avait sûrement pas l'ascendance banale qu'elle pensait. Sans attendre une quelconque autorisation je m'avançai vers les innombrables merveilles que recelait le coffre. Il y avait là de quoi faire tourner la tête de n'importe qui. Si je n'avais pas été moi-même issu d'une famille aisée et si les saphirs de Cavendish n'étaient pas entourés de leur précisuese légende, j'aurais peut-être pu succomber à la folier, égorgée le Gobelin et comettre l'irréparable.

Mais comme je suis quelqu'un de presque bien, je me contentai de lancer un regard narquois à la petite créature et à examiner quelques objets sous ses yeux colériques.

- Voilà qui répond à nos questions Miss Kitlee. Tu pourrais t'acheter plusieurs dizaines de Nimbus 2009 chaque semaine tu sais...

Si je n'étais pas si soucieux de la légalité, je te dirais que tu pourrais corrompre toutes les autorités sorcières du monde pour obtenir la fiche Ciconia.

Quoi qu'à y réfléchir de plus près...

- Je te conseille de prendre quelques gallions. Nous pourrions en avoir besoin.

Je la laissai faire pendant que je me tournai vers l'empêcher de compter en rond.

- Pourrais-je accéder à mon propre compte s'il vous plaît?

- Certainement Monsieur.

C'était reparti pour un tour en wagonnet. Après quelques descentes vertigineuses, nous nous retrouvâmes devant une aussi petite porte, mais ronde cette fois.

Il ouvrit la porte et nous laissa pénétrer à l'intérieur. Il ne s'agissait pas du coffre familial, mais de mon propre coffre. l'autre, je ne pourrais l'ouvrir que si je satisfaisais aux obligations imposées par mon père dans son testament.
Une fois dedans, je pris une pile de pièces que je fourrai dans ma poche. Phil avait besoin d'une nouvelle guitare. je voulais absolument la lui offrir pour qu'on puisse se rabibocher le plus rapidement possible, mais la chose ne serait pas aisée.

Devant le coffre de Benjamin, Isis soupesé songeuse sa bourse. Elle se demandait réellement si une personne pouvait posséder autant de richesse. A première vue, elle le pouvait, ou du moi sa génitrice le pensait. La jeune femme apprendra plus tard de sa tutrice que les Galléa ne sont pas matérialistes et qu'elle a regrouper tous ses objets pour que sa fille ne manque de rien dans le monde des sorciers. S'était sa façon de veiller sur elle.


Mais pour l'instant, Isis digérait assez mal cette découverte. Comme toutes les découvertes qui concernaient sa vie.
Sa vie était remplie de mystère, de mensonges, de cachotterie, de complexité. Elle voulait revenir en arrière. Revenir avant la mort de ses parents. Dans ce temps là tout était simple, tranquille. Les mensonges étaient secrets, l'iccam n'existait pas, l'héritage d'un peuple en voie d'extinction restait inexistant... Elle était heureuse. En ce temps là. Maintenant, elle ne savait pas si elle était heureuse, elle était trop préoccuper à essayer de revivre dans son passé. Se voiler la face pour arrêter de découvrir de nouvelle... emmerde.

Benjamin ressortit et le tour de manège recommença. Départ coffre Cavendish Benjamin, arrivé hall de Gringotts. Trajet silencieux.

- Comment...

Elle hésita

- tu comptes utiliser les gallions que tu m'as fait prendre ?

Mais n'arriva pas à demander sa réelle envie. Comment puis-je corrompre les autorités pour pouvoir enfin adopter Rhidow sans menhir à détruire à chaque avancée. Ce n'était pas vraiment la question adéquate à poser dans le wagon de la banque sous les yeux d'un notaire impatient qui s'impatienter que sa cliente daigne descendre.

Grimsec, après être sur et certain que les deux personnes n'avaient plus besoin de ses services, les raccompagna à la sortie et repartit bougon s'occuper de ses affaires.

Dehors, le soleil ébloui Isis, toute fois cela ne ramener pas sa tête ici. Son esprit vagabonder encore dans son coffre.

- Vous... je... je ne savais pas que... je possédais tout ça... je... Benjamin, tu crois que c'est possible qu'une personne qui attire les emmerdes puisse un jour guérir et ne plus avoir la poisse. Parce que j'aimerai bien croire qu'un jour...

Isis soupira. Elle n'était plus joyeuse comme ce matin. Ou gênée comme avec l'histoire de la photo. Elle était abattue. Toutes ses découvertes la tuer. Pourquoi tous étaient compliqués avec elle. Pourquoi à chaque fois que sa vie ressembler à n'importe qu'elle vie, elle découvre uen nouvelle bizarrerie. A vrai dire savoir qu'elle était riche, n'était pas aussi déstabilisant qu'être la descendante d'une gallea, d'avoir vécu malgré que son père soit un moldus, d'être iccam, de connaître le mensonge de sa confection, de vouloir être mère alors qu'elle ne savait pas s'occuper d'elle-même, de ne pas être fichu de dire à celui qu'elle aime "et si on décidait d'avoir un chez nous, un vrai chez nous, pas un chez nous au loft quand Rhidow est là ni un chez nous au studio, mais avoir une petite maison rien que pour nous trois, avec une troisième chambre pour un petit nous etc".

- Enfin, laisse. Je dois te faire perdre ton temps.

Je l'écoutai paisiblement. Elle avait vu juste: il ne fallait pas parler de corruption dans l'enceinte de cette banque où derrière chaque pot de fleur se cache peut-être un curieux Gobelin aux oreilles dressées.

- Pourquoi changer? Je t'aime bien comme tu es. Ce côté faussement ingénu te va bien. Et quand tu parles de poisse... se découvrir multi milliardaire, fanchement, est-ce que c'est la poisse? Je ne crois pas.

Nous continuâmes à marcher en silence, sans des tination fixe. De la grande poche intérieure de ma cape je sortis une parire de lunettes de soleil moldus qui contrastait avec ma tenue sorcière.
Autour d'eux les passants se pressaient et les commerçants sur le pas de leur porte se frottaient les mains.

- Tu ne me fais pas perdre mon temps, au contraire. Tu m'aides à penser à autre choses que mes affaires personnelles, ce qui est une bonne chose.
Pour ce qui es de ton argent, j'ai eu une idée, qui vaut ce qu'elle vaut:
Je partirai en Amérique du sud avec un ami. Là, on a récemment découvert deux tribus sorcières qui n'ont pas encore été répertoriées, et où Antarès n'a jamais mis les pieds.

Un homme me bouscula et je faillis tomber.

- Je vais m'arranger avec lui pour construire une histoire à Rhidow et expliquer pourquoi il n'a pas sa fiche Ciconia. De toute façon, c'est la seule explication plausible que nous pouvons donner. Alors autant assurer l'histoire autant que nous pouvons.

C'était vrai, et les gallions serviraient à payer quelques pots de vins aux baroudeurs sorciers vivants sur place.

Nous avions avancé plus que je ne le désirai. A présent, c'était à moi de demander un service à Isis. Seule une femme pouvait m'aider en cette matière. Je voulais faire un cadeau à Natacha pour la remercier de tout ce qu'elle faisait pour moi. Un homme resterait toujours un homme. Et pour éviter l'écueil "je te donne l'argent, achète-toi ce que tu veux" habituel, je préférais crier à l'aide. Natacha avait pris une place importante auprès de moi. Elle méritait au moins ça.

- A moi de te demander quelque chose. Je voudrais faire un cadeau à une femme qui compte pour moi. Peux-tu m'aider?