Salut à tous et à toutes,
Etant belge, j'essaye de faire un effort pour ne pas utiliser de "belgicismes" (mots utilisés seulement en Belgique). Mais chassez le naturel, il revient au galop. Je poste donc un petit lexique, qui vous aidera à comprendre ce que d'autres Belges (si il y en a) et moi racontons.
Un essui : Un essui de bain, en Belgique, c'est une serviette de bain.
Un torchon : Un torchon, c'est une serpillère. Z'essuyez la vaisselle avec un torchon, nous avec un essui. De vaiselle, cette fois-ci.
Il drache : Il pleut des cordes
La drache nationale : La pluie, level 5, le truc que t'es pas content de te prendre sur la gueule quand t'as pas de parapluie
Chicon : Endive (ou un pétard, un duj, un ouinj très mal roulé, pour vous initier à l'argot bien de chez nous)
A fond : Cul-sec ! Cela donne également naissance à un verbe : Affonner son verre : Le boire cul-sec.
Ca caille : Il fait froid
Je te dis quoi : Je te tiens au courant
Gsm : Téléphone portable
Souper : Vous déjeunez à midi, nous c'est le matin. On déjeune au réveil, on dîne à midi et on soupe le soir. Du verbe souper, oui, oui.
Un pain français : C't'une baguette
Une couque au chocolat : C't'un pain au chocolat
Brol : Bordel, désordre
Septante : Soixante-dix (septante et un, septante deux, septante trois, etc...)
Nonante : Quatre vingt dix (nonante et un, nonante deux, nonante trois, etc..)
Des cheveux crollés : Des cheveux bouclés (parce qu'une crolle, c't'une boucle)
Kot : très petit studio d'étudiant. Un co-koteur est donc un colocataire.
Guindailler : Faire la fiesta, dans un contexte estudiantin
Savoir : "Est-ce que tu sais éteindre la lumière ?" On se doute bien que vous savez l'éteindre, la lumière. Traduisez ça par : "Est-ce que tu peux éteindre la lumière ?" ou "Eteins-la lumière, s'il te plaît."
S'il te plaît : On ne dit pas ça seulement quand on demande quelque chose, également quand on donne quelque chose. Ici, en Gelbique, quand les commerçants vous rendent votre monnaie, ils disent : "S'il vous plaît."
Une fois : Aaaah... Le cliché le plus mal compris par vos humoristes français. Une fois, existe, c'est vrai, mais nous ne l'utilisons pas à tout bout de champ. "Viens une fois"', "Passe moi une fois le sel", signifie en fait : "Viens s'il te plaît", "Passe moi le sel s'il te plaît".
Et on a pas tous un vieil accent dégueu
C'est tout pour l'instant