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 Si un regard pouvait tuer...

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Damien Mustang
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Damien Mustang


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MessageSujet: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeJeu 21 Oct - 23:24:26

Le serpent était d’une taille prodigieuse. Plus haut qu’un arbre, plus large qu’une rue, le désert vert lui apparaissait dans des tons gris-jaunes et il ne pouvait pas saisir l’étrange beauté de ces lieux terribles, aux milles nuances colorées. Nuances dans lesquelles le plus puissant des prédateurs se fondait admirablement. En dépit de sa taille il était au repos, étendu de toute sa taille sur le sol brûlant de la jungle, parfaitement immobile, ses écailles brillantes reflétant la végétation environnantes. Pour parachever le camouflage, les yeux, normalement grands et rougeoyants, étaient légèrement ternis et aucune lueur de s’en dégageait.

Et bien sûr il n’émettait aucun son. Contrairement à son environnement. La jungle sud-américaine était effroyablement bruyante. Des oiseaux piaillaient, des prédateurs couraient, des créatures magiques, bien souvent maléfiques, émettaient des sons inhumains tandis que des cris bien plus familiers se faisaient entendre d’un peu partout. Car bien sûr c’était une forêt d’état. La forêt d’état, à vrai dire. Trois millions de kilomètres. Le chiffre donnait le vertige. Surtout quand on se figurait que c’était une prison. Et pas une prison comme les autres. Dans un esprit classique, une prison c’est un bâtiment avec des murs et toutes sortes de protections qui garde les gens dans leur cellule. Sauf qu’en l’occurrence Antarès avait trouvé mieux. Réduire ses ennemis à l’impuissance, les jeter dans un milieu hostile dans lequel l’espérance de vie se réduit une peau de chagrin au fil des minutes.

Pourtant autour de la fantastique créature reptilienne, rien de bougeait. Tout était mort. Et le basilic avait dévoré les restes. Car oui, c’était un basilic. Le plus fantastique tueur que la création ait jamais porté. D’une vitesse et d’une agilité foudroyante, d’une force incroyable, d’une Résistance phénoménale, ne pouvant être tué que par le biais d’une arme magique de grande puissance ou par leurs propres crocs, les basilic seraient déjà terrifiants si on s’en tenait à cette seule caractéristique, mais leur force ne résidait pas seulement là. Ni même essentiellement là. Le monstrueux pouvoir de la bête résidait dans ses yeux. Quiconque regardait les deux orbes rougeâtres sur la tête du basilic, mourrait. Immédiatement. Quelque soit sa puissance ou son état.

Soudain un bruit inhabituel. Les yeux du basilic scintillent et il lève légèrement la tête. Son regard tombe sur un sorcier qui a usé d’un sort pour se rendre plus agile et qui court sous le feuillage. Si le serpent pouvait sourire il le ferait. Sa proie venait vers lui sans même le savoir. Et le plus drôle : le sorcier fuyard savait que le basilic était là, quelque part, à ses trousses. Sauf que quelqu’un avait dû mal le renseigner, et qu’il se dirigeait au mauvais endroit.

L’affaire fut réglée très simplement, très vite, et ce malgré la taille du belligérant le plus visible. Le basilic releva sa partie haute, faisant preuve d’une célérité stupéfiante. Le sorcier a une expression de terreur sur le visage. Mais ses yeux sont fermés cependant. Habile homme qui peut courir dans la jungle sans y voir mais cela ne saurait le sauver. D’un formidable coup de queue, le basilic projette le sorcier, qui se trouvait pourtant à plus de cinq mètres de distance, contre le tronc d’un arbre monumental. Louvoyant sur le sol à grande vitesse, renversant tout sur on passage, le basilic, enveloppé d’une aura maligne, place sa colossale tête à quelques millimètres de celle de l’homme, sonné. Ce dernier papillonne des yeux. Par réflexe, sans penser aux circonstances de son choc, l’homme ouvre les yeux.

Et meurt. Non sans qu’une terreur sans nom ait défiguré son visage d’une façon particulièrement insoutenable, ses yeux exorbités, sa peau basanée prenant une teinte jaunâtre, ses traits tendus à leur limite. Et la créature à l’intérieur du serpent sourit. John Marklovitch avait cru s’échapper en se terrant au fin fond de la plus grande des forêts d’état. Ses vêtements rapiécés, ses nombreuses blessures, tout cela signale qu’il a dû lutter pour gagner sa place dans cette jungle ou les prédateurs n’étaient pas qu’animaux. Et pourtant tout cela n’a servi à rien.

Et le serpent, soudain, fit jaillir une langue, qui attrapa l’homme et l’enfourna dans la gueule fabuleuse. Il fallait bien nourrir ce corps si immense. Et Damien de se préoccuper d’autre chose tandis que sa forme reptilienne se sustentait. Car, évidemment, malgré toute l’intelligence du prodigieux prédateur, un basilic n’aurait pu deviner le nom d’une de ses victimes, et par ailleurs qu’en avait il à faire ? Non, si ce basilic était si malin et si plein d’ironie sadique, c’était qu’il n’était que l’animagus de Damien. Mais quel animagus ! Ce dernier jouissait pleinement du pouvoir quasi sans limite qui semblait couler en lui quand il prenait cette forme colossale qu’il avait pris des siècles pour maîtriser.

Sensation quelque peu irrationnelle, car sous son aspect classique, Damien savait pouvoir vaincre un basilic. Néanmoins… face à un adversaire conventionnel, quelle forme était plus terrifiante, plus affolante ? Et Damien allait avoir encore des occasions de tester tout le pouvoir dont il disposait au cours de la journée. Le basilic fut enveloppé d’une puissante lueur incolore éblouissante qui prit la forme d’une silhouette humanoïde.

Et quand la lueur se dissipa, c’était Damien qui apparaissait. Egal à lui même, l’allié d’Antarès, apparaissait dans sa noire majesté. Vêtu d’une de ses habituelles robe noire, l’habit soulignait sa peau diaphane qui tranchait étrangement avec toute cette nature chamarrée qui l’entourait.

D’un pas très vif le vampire se dirigeait vers son prochain objectif. C’est à dire le camp de ceux qu’il traquait. La fureur l’envahit à nouveau à leur pensée. Ces misérables traîtres avaient failli renseigner Antarès sur les activités parallèles de son grand ami Mustang. Et casser tout l’édifice bâti avec art par l’être millénaire. Heureusement ils avaient eux même été trahis. Et, n’ayant pas pu rencontrer les agents de l’Opposition, ils avaient dû fuir, fuir très loin. Dommage pour eux, on ne semait pas si facilement un immortel en colère.

Oh en l’occurrence leur petite tactique était assez bien pensée. Le soleil tapait excessivement fort dans cette région du monde, et déjà Mustang en ressentait l’inconfort. Cependant ce que ces rats ignoraient, c’était le pouvoir réellement suprême de leur ancien maître, le plus puissant animagus jamais recensé. Ainsi que fourchelang, légilimens, occlumens… Mustang eut un sourire amusé. Que de dons le destin lui avait accordé ! Bien fous étaient les imbéciles de mortels qui pensaient pouvoir abuser de sa confiance.

Et comme de juste, leur folie allait signer leur perte plus tôt qu’une conduite avisée ne l’aurait fait. Damien voyait ces misérables. Caché derrière un arbre, au dessus d’une cuvette naturelle, le vampire voyait trois tentes et quatre hommes. Ceux ci étaient manifestement en plein débat, sans doute sur le sort de leur camarade qui tardait à revenir. Posément, un mauvais sourire aux lèvres, Damien s’avança vers eux. Il n’écouta ni leurs remords ni leurs supplications. La lumière l’enveloppa à nouveau et ce fut un chaos, tandis que Mustang tuait par le regard, par les coups et par les crocs. Finalement il dévora les corps. Merlin, que ce procédé le répugnait. Mais si il ne nourrissait pas son corps quand il était sous cette forme, une faim réellement abominable le tenaillait ensuite. Et heureusement que la nature animale prenait le pas sur la nature, et que dans ces moments là il pouvait manger solide. Quelle quantité de sang aurait il fallu pour nourrir un basilic vampire ?

Cependant les résultats étaient là. Le basilic émit un sifflement d’aise. Même le soleil, sous cette forme, ne gênait pas Damien. Il pouvait jouir pleinement de son succès. Morts, morts les traîtres, transformés en nourriture pour animagus.

Soudain, la tête se tourne violemment. Tout à son auto satisfaction, Mustang n’avait pas senti la présence non loin. Sa tête reptilienne se tourna vers l’humanoïde, un sifflement furieux s’échappant de la gueule du terrible tueur.
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MessageSujet: Re: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeMar 2 Nov - 15:16:59

J’aime bien me promener. J’ai acquis dernièrement un Ipod. Une création tout à fait sympathique. Et dans mes oreilles, dans un volume tout à fait suffisant à mon sens sur-développé, je me baladais hochant la tête sur le rythme de ma musique. Une histoire tout à fait glauque sur un rythme entraînant et plus que sympathique. J’avais terriblement faim. Je n’avais pas eut le temps de m’amuser avec un humain hier. Et je n’ai pas le droit de trouer les sorciers. Donc, il faut être intelligent et ne pas s’attirer les foudres, ainsi je peux rester en vie. Ce matin en me réveillant, j’ai tout de suite penser au sang, j’en devenais véritablement violente, sans aucune pitié j’ai balancé mon oreiller avec une force, qu’il a littéralement explosé. Je sais, véritable rebelle à mes jours perdu, je suis restée sans bruits devant toutes ces plumes qui volaient dans la chambre. Si seulement j’avais une femme de ménage j’aurais croqué dans son petit cou, et l’aurait pompée jusqu’à ce qu’elle ne ressemble plus qu’à une vieille pomme à la peau toute fripée. Après je me serais interrogée sur le comment j’allais me débarrasser du corps encombrant. Mais pour le moment, je n’avais rien à me sous la dent. Alors, je serais comme le loup allant voir l’agneau, je m’attaquerais à bien plus faible que moi, et avec un plaisir sans faille, je poserais mes lèvres dans ce cou, que j’attraperais avec fermeté et douceur et je croquerais dedans. Boire, Boire, Boire. Et je n’en laisserais pas une goutte. Je m’apprête à vivre une journée plus que sympathique j’en suis convaincue. Alors je regarde autour de moi, il est temps de se préparer à partir à la chasse, car, j’ai faim. Et quand j’ai faim, je suis de mauvaise humeur. Les plumes sur mon immense lit, je les chassais d’un coup violent de couette et les écrasait avec mes pieds nus sans aucune pitié. La pitié ? Connais pas.

Et me voilà dehors, habillée d’une robe que l’on pourrait prendre pour une simple tunique à cause de la longueur de ce bout de tissu. Une paire de talons, un sac, et me voilà partie pour une partie de chasse. J’arborais avec fierté mes jambes d’une blancheur maladive, mais avec un côté envoûtant, avouez le. Vous, dans la rue qui me voyez hocher la tête distraitement, vous avez envie de moi, hommes, femmes, mais surtout adolescents pré-pubère, qui voit en moi l’initiatrice aux plaisirs les plus charnels qu’ils n’ont vu que sur ce site Internet appelé Youporn. A voir des pauvres humains s’égosiller. Mais non, je ne serais pas celle là, et vous finirez votre journée avec votre poignet droit ou gauche cela ne m’intéresse pas. Mais je pourrais me servir de votre désir pour me nourrir, vous entraîner à me suivre grâce à des regards enflammés et vous mordre, vous pomper. Mais non, j’ai décidé de trouer de la qualité, alors je vais dans les quartiers les plus côtés, chercher de la fille de, comme je l’étais avant. Après avoir ciblé ma cible, je décidais en l’espace de quelques secondes que j’utiliserais la force. Quelques minutes plus tard, j’essuyais la goutte de sang qui coulait le long de la commissure de mes lèvres. Délicieux. Je pris un plaisir à regarder son charmant petit visage terrassé par la marque de la peur, elle savait qu’elle allait mourir, et au lieu de l’accepter comme il faudrait le faire, elle à essayer d’hurler. Allons, allons.


« Des chevaux par milliers, dans les ravins dans les fossés »


J’ai laissé la petite là où je les emmenée. Les humains la trouveront très rapidement. Puis je continue de me balader, me voilà avec le ventre plein. J’ai encore le délicieux goût acre du sang que je viens de boire. Elle s’est débattue pendant un tout petit moment, puis elle a sentit que la vie lui échappait, il faut dire que j’ai pu l’intégralité de son sang, alors elle a du forcément s’en rendre, et se sentir un peu … vide. Fantastique. C’est magnifique cette fragilité qu’ont les humains. On peut les briser d’un coup, les faire souffrir en leur prenant un membre. Après la souffrance psychologique je pense c’est la même pour tout le monde. Donc beaucoup moins drôle. Je passe, nonchalamment, une main dans mes cheveux, après un siècle, je bois à la perfection, pas une mèche de cheveux ne dépasse, parfaite, je suis. Les gestes calculés.
Il fait plutôt beau. Trop de soleil, tue le soleil. Heureusement que j’ai pompé la jeune demoiselle jusqu’à l’os, sinon je vais devoir me rentrer très vite. Et je n’en ai pas la moindre envie. J’aime le soleil, étrange pour un vampire, mais de toute façon, je ne suis pas banale. Je ne sais pas trop où je m’en vais. J’erre en écoutant ma musique, je laisse mes jambes me guider à travers les rues de Londres, je ne sais vraiment pas vers où je me dirige. C’est un peu frustrant, mais si excitant. Et j’attends, et j’attends. Et j’attends. Puis j’arrive dans la forêt … sérieusement, y’a mieux comme endroit. Sauf que là.

Ah ouais, quand même. Attention. Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un serpent, mais j’avoue que l’on pourrait s’y méprendre, ça me rappelle un film d’horreur très douteux qui parlait d’un grand anaconda qui semait la terreur dans la jungle. Bin oui, c’est là qu’il vit, il fait ce qu’il veut, enfin bref. Je restais là, un peu surprise de par la taille de cet animal. Puis il se retourna. Brr, j’ai peur …attention serpent, je vais te bouffer barbie comme j'ai dévoré les autres vant toi. Que les serpents sont sympathiques. Je crois être dans un coin où l’Opposition règne. Donc, je ne suis pas, en théorie en terrain ennemi, puisque je ne suis dans aucun camp. Je regarde cet animal plus qu’imposant. Il avait cet air assez noble, mais je doutais qu’il ne soit … qu’animal. J’ai longtemps pensé que certains humanoïdes préféraient être animal que sous forme humaine. Ce que je conçois, mais ne comprend pas véritablement. Mais après tout, chacun fait ce qu’il veut avec son corps. Enfin de nos jours c’est assez relatif. Personnellement j’ai jamais eu peur des serpents, mais sont très fascinants, non ? Bon transit, monsieur Basilic.



Dernière édition par Antonia J. Di Seventi le Ven 5 Nov - 16:14:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeMar 2 Nov - 22:59:23

(Ste Mangouste)

Tout était agité à Sainte Mangouste ce jour là. "J'ai perdu les eaux, j'ai perdu les eaux" criait une jeune femme au milieu du couloir tandis qu'Andrea courait pour aller seconder un Médicomage sur une intervention lourde. "Madame, la maternité ce n'est pas ici" répliqua Andrea sans même lui accorder un regard. Puis elle entendit un bruit aussi étrange que répugnant, et se retourna. La dame n'était plus qu'un tas de chair flasque sur le sol. Andrea retint un haut le coeur. Elle n'avait pas perdu les eaux, mais les os ! Quelle horreur. Il fallait s'occuper d'elle. Vite un brancard, bien que par la souplesse qu'elle avait sans son squelette un sac poubelle aurait tout aussi bien fait l'affaire. En la soulevant, Andrea sentit les organes qui se promenaient dans le corps de sa nouvelle patiente. Seconde relent. Décidément les cas auxquels on faisait face à Ste Mangouste étaient de plus en plus répugnants. Si la médecine avait progressé les accidents et maladies magiques aussi. Andrea pressa le pas. Que faire? Une malheureuse sans os, les urgences bondées, tout le monde d'occuper, et elle qui était attendue sur une opération assez périlleuse qui prendrait des heures et des litres de sueurs (froides). Pas d'autres choix que de l'emmener en salle de soin pour qu'une de ses compères prenne soin d'elle. En une minute montre en main, et en courant comme une dératée, elle arriva à l'ascenseur, descendit jusqu'en salle de soin, y déposa la malade et remonta aux environs du bloc. Une fois en tenue elle rentra dans le bloc opératoire qui semblait fort agité. Quand le Magicomage qu'elle devait aider la vit il lui lança:

"C'est maintenant que vous arrivez, vous! Faudrait peut-être penser à s'activer, non? Allez la godiche, en place, notre patient a été mordu par un vampire... un peu trop fort si vous voyez ce que je veux dire. Il va falloir lui recoudre les 3/4 de la gorge... et çà sans se faire bouffer nous même. Vous l'aurez compris mon petit çà promet d'être coton!"


Sans un mot, Andrea encaissa le "godiche" et acquiesça d'un hochement de tête significatif. Trois infirmiers plutôt baraqués tentaient de maintenir le patient qui se débattait en hurlant à la mort. Sa tête ne tenait qu'à quelques nerfs, et son regard était noir de colère et avide de sang. Ce n'était pas la première fois qu'Andrea se retrouvait face à ce genre de choses, elle avait vu pire. Mais il était clair qu'il allait (pardonnez la vulgarité) en chier.
Elle s'approcha, et tenta de pétrifier le patient qui semblait littéralement en transe. Cependant ce fût un des trois infirmiers qui subit le sortilège étant donné le mouvement perpétuel et la pagaille qui régnait. Décidément elle avait besoin de vacances... Plutôt agile, Andrea était tellement fatiguée qu'elle ne parvenait même plus à jeter les sorts aux bonnes personnes... C'était désespérant. Mais pas le temps pour penser, car ils n'étaient plus que deux face à la bête. Andrea se rua vers eux pour les aider. Quand elle le toucha, la colère du vampire redoubla, et dans sa rage il envoya valser une dizaines de seringues que le Médicomage esquiva de justesse. Deux infirmières arrivèrent en renfort. Enfin Andréa arriva à attraper une seringue qu'elle enfonça en pleins dans le dos de la bête... Certes les anesthésies se pratiquaient dans les bras d'habitude... mais là elle n'avait pu faire autrement. Le résultat fût le même, et le vampire sombra dans un profond sommeil.

[3 heures plus tard]

L'opération était terminée. Andrea était en pause devant l'hôpital. Café dans une main, cigarette dans l'autre. Son coeur battait encore à 100 à l'heure, et ses deux drogues préférées ne risquaient pas d'améliorer son rythme cardiaque. Comme quoi, ce sont les cordonniers les plus mal chaussés. A tout les coups, Andrea serait victime d'un cancer et mourrait avant ses patients. Enfin pour le moment elle ne l'avait pas, et il n'était pas dit qu'elle l'aurait. Mais il était vrai qu'il fallait qu'elle relâche la pression. Entre sa soeur, menacée de mort si jamais elle échouait une de ses missions et le stress de ses journées à l'hôpital Andrea n'avait plus le temps de penser à elle. Elle avait le teint terne, les cheveux gras, de grosses cernes sous les yeux, et ses joues s'étaient creusées. D'un naturel mince, elle était devenue maigre. Il fallait dire qu'elle avait peu de temps pour manger ou pour ne serait-ce que prendre une grand bain pleins de mousse. Rongée par la pression, il fallait se rendre à l'évidence: elle avait besoin de congés. Ne serait-ce que 24h.
Andrea rentra à l'intérieur, elle ne s'était même pas rendue compte qu'il faisait plutôt beau dehors. En allant aux toilettes, elle bloqua devant son reflet. Elle n'était plus qu'un pâle fantôme... Une gueule de déterrée, ouais. Bon il fallait qu'elle prenne sa journée, c'était vital. Sinon elle allait fauté. Soit ici, soit pour l'Opposition. Et si elle échouait dans l'un ou l'autre, quelqu'un pourrait mourir. Alors il lui fallait du repos, juste une petite journée à ne rien faire, juste flâner, prendre soin d'elle. Elle dévala les escaliers quatre à quatre et courut vers le bureau de son Chef. Après mainte et maintes argumentations, elle arriva à négocier de prendre sa journée. Une journée de repos en deux ans de bons et loyaux services sans jamais fléchir, c'était le minimum non? Elle qui ne prenait jamais de vacances, elle allait enfin savourer ce que les Moldus appelaient RTT.
En sortant de Ste Mangouste, elle se sentait comme quand elle était élève à Poudlard et qu'elle faisait l'école buissonnière. Comme si elle était en faute et qu'elle allait se faire prendre. C'était difficile pour elle de considérer un jour d'inactivité comme mérité, elle avait l'impression de commettre un pêché mortel et commençait déjà à se sentir coupable...

Après être rentrée chez elle avoir pris un bon bain pleins de mousse et avoir fumé quelques clopes, elle se sentit mieux. Plus... détendue, c'était cela qu'on disait. Et oui à force de ne plus se sentir comme çà, on en perdait les mots avec la sensation. Elle sortit du bain, et attrapa une serviette blanche sur le séchoir. Elle se sécha de manière vive, et se dirigea vers sa chambre. Un des points positifs de son travail à Ste Mangouste c'est qu'elle avait les moyens de se louer un appartement de grand standing au coeur de Londres... cependant elle n'avait guère le temps d'en profiter. Dans sa chambre elle passa un jean moulant, ses Clarks, et un pull en cachemire avec une poupée russe brodée au dos. Elle mit aussi une jolie paire de boucle d'oreilles ethnique en bois. Elle laissa ses cheveux détachés, ils étaient raides mais plutôt volumineux. Il était dommage qu'elle soit obligée de se les attacher sans cesse à Ste Mangouste.
Andrea se surprit à rêver d'une promenade en forêt... Et puis merde, elle faisait ce qu'elle voulait, elle était en repos aujourd'hui. En plus le grand air lui ferait le plus grand bien. Dans un "pop" étouffé la jeune femme transplana donc vers les forêts d'Etat. Appartenant à l'Opposition, elles étaient celles qu'elle connaissait le mieux au final. Elle y avait passé la plupart de ses étés enfants, et tenté de s'en échapper durant son adolescence... Un mélange de nostalgie et de dégoût. C'est officiel: elle était maso.

La forêt semblait comme illuminée. Tout était beau... mais d'un beau. Andrea fit quelques pas pour trouver un coin tranquille pour s'allonger, et arrêter de penser. Elle se serait presque prise pour une princesse qui parle aux arbres et dont les meilleurs amis sont les animaux. La vie semblait moins sombre qu'à son habitude. Andrea ne mit pas longtemps à trouver un coin à sa convenance. De toute manière l'herbe et les feuilles c'est partout pareil (sauf en Jamaïque, mais çà c'est une autre histoire...). Elle sortit une vieille édition du Petit Prince de sa poche, le roman moldu qu'elle lisait clandestinement quand elle était âgée de 11 ans. Si ses parents l'avaient su, les Mangemorts qu'ils étaient en aurait avalé leurs baguettes. "On est jamais content là où l'on est" disait le livre. Ce n'était pas faux. Même en repos, dans une forêt qu'elle connaissait par coeur, avec un livre qu'elle adorait Andrea se sentait remplie de haine et de ressentiment.
Perdue dans sa lecture et ses pensées, elle en fût sortie par un bruit. Quelque chose glissait non loin d'elle. Cachée derrière quelques arbres, elle voyait sans être vue. Un basilique... et à un mètre de lui une jeune fille blonde plutôt court vêtue. C'était quoi ce délire? Salut moi c'est Barbie et je promène mon chihuahua à écailles?
Pour le moment ne pas bouger, observer, juste observer...
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Damien Mustang
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MessageSujet: Re: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeVen 5 Nov - 16:53:00

Les sens de l’immense créature reptilienne étaient aux aguets. Intrusions multiples dans le périmètre sensoriel. Qu’est ce que ça voulait dire ? Le cerveau du vampire à l’intérieur de la bête est agité par les spéculations. Est ce que par hasard ce seraient des chasseurs ? Tonnerre ! Pourtant Mustang avait bien précisé qu’il se rendait dans une forêt d’état aujourd’hui, officiellement dans le but de se divertir. Et il était de notoriété publique dans les hautes sphères de l’Opposition qu’il était le plus puissant des animagus, sous forme de basilic. Donc à bien y réfléchir ce ne sont sans doute pas des gens de l’Opposition. D’autant que l’humaine que Damien fixe – et qui a eu le prudent réflexe de fermer les yeux – n’a franchement pas l’air d’être une tueuse d’élite envoyée chasser le basilic.

Ceci dit… Mustang est certain qu’il y a une autre présence non loin. Il le sent, non seulement parce que le basilic est un terrible prédateur, mais aussi parce que ses sens magiques fort affinés ont senti quelque chose. Pour être sûr, il prend une décision. La puissante lueur enveloppe à nouveau le grand serpent, sa forme se mettant à changer, à évoluer, à rapetisser, pour laisser place au vrai Damien Mustang. Non moins impressionnant que le basilic, il faut le dire. Le vampire millénaire dégage, comme tous ses congénères, une aura envoûtante pour les créatures humaines, et il dégage la magie noire par tous les pores de sa peau pâle. C’est comme si, à lui tout seul, il remplissait l’espace occupé précédemment par le basilic. Sans se presser, il se dirige vers la blonde, usant de ses capacités physiques et non de la magie pour parvenir à son niveau en un instant.

Il considère froidement la jeune femme. Ou plutôt la vampire. Il est plutôt surpris. Comment a t il pu ne pas s’en rendre compte plus tôt ? Son sens de l’observation était décidément quelque peu affecté par la transformation. Cependant aucun danger à redouter. Elle est extrêmement jeune. Peut être cent cinquante ans mais guère plus. Voir moins. Damien étant son aîné de plus de mille cent cinquante ans dans le pire des cas, il n’est pas trop inquiet quand à leur puissance respective. Non, ce qui l’inquiète c’est l’autre présence. Surtout qu’il y en a peut être d’autre, qu’il ne sent pas. Bref c’est un éventuel traquenard. Sa voix glaciale s’élève dans la jungle, forte et inquiétante.


- L’autre personne qui est en train de m’observer est priée de se montrer, sinon je tue cette faible petite chose dans l’instant. Ainsi que tous ceux qui pourraient se cacher et que je finirais tôt ou tard par sentir. A vous de choisir mesdames et messieurs les espions. Et je vous préviens, individu que je ne vois pas encore, inutile de tenter de vous échapper, car fatalement, après m’être occupé d’elle, je vous retrouverais, et si vous m’espionnez vous savez que Damien Mustang n’a de pitié pour personne.

Petite pause. Pour accentuer son effet.

- Et toi, nouvelle née, dis moi ce que vous faites ici si tu ne veux pas que je brise ton cou d’albâtre.

Il est assez satisfait de sa déclaration. Qui est au demeurant tout à fait exacte. Il ne laissera quelques secondes à l’autre personne pour se montrer et ensuite la jungle sera le témoin d’une colère comme elle n’en a encore jamais vue. Cependant Damien est plutôt d’humeur paresseuse. Le soleil. Ce maudit soleil qui est si détestable pour les vampires et qui le fatigue. D’ailleurs c’est assez étonnant que la vampire en face de lui le supporte si bien alors qu’elle est si jeune.

Soudain du mouvement non loin du vampire. Il ne tourne pas la tête tandis que de multiples bruits de feuilles écrasées se font entendre et que, tout doucement, un serpent s’approche de Mustang. Celui ci émet une série de sifflements. Ou plutôt, aux yeux de la vampire qui lui fait face et de la plupart des gens, ce sont des sifflements, mais pour l’un des mage – vampire par ailleurs – les plus terribles qui aient jamais foulés le sol de la Terre, c’est un langage. Et tandis qu’il communique avec le serpent il apprend le nombre précis de ses ennemis. Qui semblent, en fait, ne pas en être.

Une jeune sorcière et une vampire. Et par ailleurs, selon le petit ami écailleux, la sorcière est dans l’excentration et ne connaît pas la vampire, ou en tout cas ses expressions faciales laissent supposer que c’est le cas. Je soupire. De toute façon l’Opposition n’enverrait pas deux personnes seules pour me tuer, et leur hiérarchie est si machiste qu’il est peu concevable qu’une jeune sorcière soit chargée de l’affaire. A moins d’avoir des dons exceptionnels. Mais si elle voulait mettre fin à la longue vie de Mustang grâce à des dons exceptionnels elle aurait déjà tenté quelque chose.


- Vous ne devriez pas donner l’impression d’espionner vos aînés, fais je à la vampire qui me fait face, c’est très mal vu et ça a tendance, personnellement, à me donner des idées peu agréables.

Puis plus fort

- Et vous, la sorcière, c’est une forêt dangereuse vous savez, il y a des criminels, des monstres, des Opposants – quoiqu’ils soient à la fois criminels et monstrueux je suppose -, et toutes sortes de choses très peu fréquentables. La preuve, je suis là. Alors à votre place je songerais sérieusement à rentrer chez moi.

Puis l’aîné vampire ignore superbement les deux personnes face à qui il se trouve et s’emploie à lancer de nombreux sorts pour effacer la signature magique laissée dans les environs par l’animagus basilic. Peu de chance que quiconque sache jamais qui Damien avait tué ici mais on ne savait jamais. Bien sûr les deux inconnues l’observaient mais il était fort possible qu’elles ne puissent pas comprendre la subtilité de l’art magique que Damien était en train de mettre en place, et même si c’était le cas, elles ignoraient totalement ce qui s’était réellement passé quelques minutes auparavant. Donc Damien pouvait se permettre un sourire ironique. Cependant il sentait – et cela l’irritait par avance – que ni la jeune immortelle ni la sorcière n’étaient décidées à le laisser en paix.
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MessageSujet: Re: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeVen 5 Nov - 22:17:54

Il y a des choses que je désire, et ce qui serait très intelligent aujourd’hui à inventer ce serait des sucettes faîtes à base de sang. Franchement ce serait … franchement sympathique. Vous savez une petite boule de sang sur un bâton en bois, on pourrait se balader dans la rue en faisant croire qu’il s’agit de sucette à la fraise, ou même à la cerise, ce serait franchement sympa. Une industrie de chupa-chups au sang. Les vampires seraient heureux et les sorciers arrêteraient de nous emmerder avec leur pseudo règles qui nous empêchent de croquer dans leurs adorables petits cous. Rien que d’y penser j’en ai les yeux qui changeant. Mais enfin, un peu de tenue mademoiselle. Je regarde autour de moi, c’est un sacrée endroit, je sais vraiment pas ce que je viens faire ici, mais je suis sure que l’on va bien s’amuser. Et puis, je fronce le nez, ça sent le sang qui bat dans une jolie carotide, un peu … mollassonne la carotide, la personne doit être fatiguée, mais le soleil tape un peu … Oh, j’ai la flegme là … Je regarde autour de moi, puis pose mes yeux sur le gros serpent. Basilique, serpent c’est un peu la même chose, certes, il y en a qui un seul regard peut tuer, ce serait presque excitant, oh, faut vraiment que j’arrête moi. Cette petite veine qui palpite est bien téméraire. J’éteins mon Ipod, mon éducation le veut, je suis polie, et je peux communiquer avec les gens, même si ce gros et « beau » serpent ne semble pas vraiment d’humeur à vouloir se faire de nouveau amis, voyez vous, monsieur, moi je n’ai rien demander adressez vous au service après vente de mes jambes, elles ont décidés de la marche à suivre. Alors, je ne vais pas ramper à vos pieds pour m’excuser de me balader comme je l’entend en Angleterre. Les gens, pensent pouvoir tout contrôler, entre les ballades, le sang que l’on peut boire, sous prétexte qu’ils sont de gros serpents … je réfléchirais à un Animagus, qui serait effrayant, un caméléon, un gros lézard, un reptile. Ou alors un félin, j’aime les félins surtout les chats, je trouve que ce sont des bêtes paresseuses, à la paresse élégante et langoureuse, oh vraiment j’aime les chats. Si je devais me trouver un Animagus, ce serait un tigre, ou alors un truc qui rugit. Enfin, là n’est pas véritablement le propos. Quoique, c’est une chose à laquelle je me dois de réfléchir. Le basilique change de forme, c’est pas forcément le spectacle le plus beau que j’ai pu voir dans ma vie et je m’en serais bien passé je vous assure, parce qu’un serpent qui passe de serpent, à chose inconnue à humanoïde, c’est pas … magnifique, mais je soutiens ce changement d’état, et étouffe un rire nerveux, ce n’est pas de ma faute, je n’ai jamais su empêcher mes rires.

Qu’il est désagréable, qu’il n’est pas sympathique. Je hausse les épaules, mais il est vrai qu’il n’est pas poli de ne pas faire face. Attention, car « Damien Mustang n’a de pitié pour personne ». Je roule des yeux … c’est … un style. Je ne comprend pas ce climat tendu qui a chaque fois pourrit l’ambiance … C’est peut être que nous sommes dans une forêt de l’Opposition. « Cou d’albâtre ? » Admettons que je prenne pour un compliment cette menace, les gens comme lui ne sont définitivement pas drôle. C'est vrai que j'ai cou peu banal il est fin, blanc, presque souple,, on pourrait avoir envie de croquer dedans, je pense avoir été délicieuse en tant qu'humaine, oui, délicieuse, rien que ça. Ils sont coincés dans leur rôle de petit chef, et brr, nous devons tous trembler face au grand manitou en la présence de l’homme basilique. Et il parle d’espionnage, j’avoue ne pas véritablement comprendre ce pour quoi on m’accuse d’espionnage, je n’ai pas pris part à ce conflit, car il ne m’intéresse pas, il est futile comme tous les conflits. Mais je peux comprendre que l’on veuille y prendre part. Mais je m’en fous, comme ma première petite culotte La Perla. Cette déclaration lui donne des idées peu agréables, monsieur je vous prie de garder vos allusions douteuses pour vous.

Il utilise des termes péjoratifs et oublie ce que veux dire le mot respect, écoutez, je comprends que l’on soit sur ces gardes, mais n’abusons pas tout de même. Je le regarde un peu choquée par cette hauteur dans ces propos, certes il semble qu’il est vu de nombreuses choses peut être trop, mais ce n’est pas une raison pour se comporter comme Papy Raymond, rongé et aigrie qui pense que le monde autour de sa pauvre petite personne, admettons le, il s’agit d’un vampire, trop vieux, trop … enfin bref. Regardez moi, que je bombe le torse et joue de ma grosse voie. Que la foudre s’abatte sur celui qui n’approuve pas mon discours. Nouvelle née, nouvelle née, je veux bien, peut être par rapport à lui, mais j’ai fêté mon premier siècle il y a 6 ans, joyeux centième anniversaire Antonia.

- Sire, que votre majesté ne se mette pas en colère, mais plutôt qu’elle considère, que je me vas désaltérant, dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, et que par conséquent, en aucune façon, je ne puis troubler sa boisson.

Sourire ironique, parole poétique. Je la fait en anglais, en français en italien, en grec moderne, en hébreu, en japonais et en russe. Ne prenons pas les gens qui ne s’intéressent pas à la magie pour des idiots, c’est bien une chose que je trouve stupide et insultante, la culture ne se résume pas à faire mumuse avec sa baguette (quoique tout dépend de laquelle ;) ou je ne sais quel autre tour. Arrêtons cette foutue propagande mes chéris, car je trouve ça … idiot. Quand je vous dis que je n’aime pas les sorciers qu’ils soient vampires, loups garous, hommes ou femmes, ils ne savent descendre de leur estrade, mais monsieur, je vous dois respect car j’ai en face de moi, un croûton plus vieux que moi.

Je ne cherche pas la provocation, mais mon point de vue est tranché, et changera un jour, espérons le. Rien n’est figé.

- La nouvelle née se prénomme Antonia, et la nouvelle née vous prie de garder votre accusation paranoïaque, il y a des gens sur cette toute petite planète qui se fiche bien de ce conflit, mais Ô seigneur, je ne crois pas avoir violer votre espace vital qui s’étendrait à la forêt entière.

Allons, les enfants. Jouons.

« Il est costaud voilà tout, et puis le reste, on s’en fout. »
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MessageSujet: Re: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeDim 7 Nov - 15:45:36

Surprise, ou presque. Le basilique n'en n'était pas un. La transformation d'un animagus en sa forme humaine est un spectacle inhabituel, pas spécialement agréable pour l'oeil, mais tout de même fascinant. La blonde au teint cadavérique semble trouver cela un brin dégoutant mais plutôt amusant. Chacun sa vision des choses après tout.
L'homme est plutôt grand, et c'est un regard aussi noir que sa chevelure qu'il jette à la jeune fille blonde. Il avait l'air prétentieux et hautain. Son visage n'était d'ailleurs pas totalement inconnu à Andrea. Il lui semblait l'avoir déjà vu. Oui mais où? Et surtout quand? Andrea tapit dans son coin fit tout son possible pour ne pas faire de bruit. Or on ne peut pas contrôler les feuilles mortes. [i]Crac
. Une feuille se brisa en petit morceau sous sa chaussure. Andrea se dit qu'elle haïssait profondément cette saison.
L'homme détourna son regard de la blonde en direction de l'endroit où se trouvait notre sorcière. Peu à peu Andrea soupçonnait la jeune femme d'être une vampire. A vrai dire c'était même certains, elle avait passé sa matinée à en recoudre un elle pouvait donc affirmer de quelle espèce était la jeune femme. Blanche comme un linge, charisme sortant de l'ordinaire, regard pour le moins hypnotisant. C'était une vampire. Mais ce qui était pour le moins étrange, c'est le fait que malgré qu'elle ne soit pas une sorcière, l'homme paraissait mille fois plus dangereux et sombre que cette créature.


- L’autre personne qui est en train de m’observer est priée de se montrer, sinon je tue cette faible petite chose dans l’instant. Ainsi que tous ceux qui pourraient se cacher et que je finirais tôt ou tard par sentir. A vous de choisir mesdames et messieurs les espions. Et je vous préviens, individu que je ne vois pas encore, inutile de tenter de vous échapper, car fatalement, après m’être occupé d’elle, je vous retrouverais, et si vous m’espionnez vous savez que Damien Mustang n’a de pitié pour personne.

Pause. Le nommé Mustang se donnait à fond dans le genre théâtral. Andrea réfléchit. Mustang... Ce nom lui disait réellement quelque chose. Soudain l'illumination: c'était dans la bouche de ses propres parents qu'elle avait déjà entendu ce nom. Surement un membre de l'Opposition, encore un de ceux qui se sentait puissant alors qu'enfait il était encore plus soumis qu'elle. Oui Andrea n'avait que peu d'estime pour les partisans Antarès, et pour cause elle accomplissait pour eux des missions contrainte et forcée... pour protéger sa soeur.

- Et toi, nouvelle née, dis moi ce que vous faites ici si tu ne veux pas que je brise ton cou d’albâtre.

Andrea se renfrogna ne prêtant pas attention à la réponse de la vampire. Pourquoi était-elle si empathique? Pourquoi ne pouvait-elle pas être sociopathe et être indifférente au destin d'autrui? En tout cas si elle ne souffrait pas de ce genre de troubles, Damien Mustang lui semblait complètement paranoïaque. Comme quoi, la puissance ne fait pas tout.
Un serpent s'approcha de Mustang. Les deux semblaient communiquer. Que pouvaient-ils se dire?

- Vous ne devriez pas donner l’impression d’espionner vos aînés, c’est très mal vu et ça a tendance, personnellement, à me donner des idées peu agréables. Et vous, la sorcière, c’est une forêt dangereuse vous savez, il y a des criminels, des monstres, des Opposants – quoiqu’ils soient à la fois criminels et monstrueux je suppose -, et toutes sortes de choses très peu fréquentables. La preuve, je suis là. Alors à votre place je songerais sérieusement à rentrer chez moi.

Qu'il était drôle. Cette forêt, la jeune sorcière la connaissait encore mieux que ses cours de médicomagie. De plus vu les fréquentations de ses parents durant son enfance, Andrea était plus habituée aux criminels en tout genre qu'aux enfants de choeur.
Elle jurait intérieurement. Son seul jour de congé gâché. Elle eût des envies de meurtres, de faire bouffer ses cheveux à la blonde et ses écailles à M. Mustang. Elle se leva d'un bond, sans lâché ni son livre, ni sa cigarette. Pas plutôt assuré. Andrea n'était pas du genre à se laisser démonter. C'était une sorcière jeune certes, mais plutôt vive d'esprit, et elle avait toujours su manier l'art de la baguette aussi bien que celui de se sortir des mauvaises passes. Elle poussa quelques feuillages, et apparue dans la lumière. L'ombre de sa chevelure jouait sur son visage. Elle esquissa un petit sourire aux deux inconnus, puis se referma comme une huître.

"Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir." C'était écrit dans son livre.

La vampire parlait énergiquement:

- La nouvelle née se prénomme Antonia, et la nouvelle née vous prie de garder votre accusation paranoïaque, il y a des gens sur cette toute petite planète qui se fiche bien de ce conflit, mais Ô seigneur, je ne crois pas avoir violer votre espace vital qui s’étendrait à la forêt entière.

Décidemment elle avait du tempérament. Andrea esquissa un nouveau sourire. La suite promettait d'être drôle. Elle tira une bouffée de sa cigarette avant de la jeter par terre, et de l'écraser d'un pas lourd.

- Je ne sais pas si je dois vous dire que je suis enchantée Antonia, vu que je suis persuadée que je ferais un merveilleux encas pour vous, ni à vous Monsieur Mustang, vu que vous venez de perturber mon repos. Mais je me présente quand même histoire d'éviter les questions d'usage pour le moins trop commune étant donné la situation. On m'appelle Andrea Bruck.

Andrea jeta un coup d'oeil au serpent. Elle était du genre à voir le côté pratique des choses. En tuant ce serpent et volant son venin, on ferait une bonne dizaine d'antidote à divers mauvais sorts à Ste Mangouste. Ou alors une belle paire d'escarpins. Mais bon, on ne tue pas le caniche de Mamie, pas plus que le serpent du vilain sorcier.

- Monsieur Mustang, je suis persuadée qu'Antonia à part vider quelques personnes de son sang ne fait rien de bien méchant, pas plus que moi qui lisait tranquillement. Vous voyez le mal partout, preuve de votre mauvaise conscience? Je crois que les deux pauvres femmes que nous sommes se fichent bien de vos actes de bravoure et magouilles en tout genre, étant donné que nous ne serions probablement jamais capable de comprendre votre grandeur tellement nous sommes écervelées. La forêt me semble bien assez grande pour une partie de chasse sanglante, un repos tranquille et vos si "sombres agissements" sans que nous nous espionnons tous mutuellement.

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Damien Mustang
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MessageSujet: Re: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeMar 16 Nov - 21:04:35

Mustang est assez agacé. Il n’a pas envie de les tuer et pourtant voilà deux témoins fort peu à propos. Elles ont beau ne pas être des agents de l’Opposition, qui sait si un concours de circonstance ne pourrait pas les amener, dans quelques heures, dans quelques jours, à tout raconter à des nuisibles. Et cependant mettre fin à leur existence ne résoudrait rien, sûrement, après tout quoiqu’elles soient il est fort probable qu’au moins l’humaine ait des amis et peut être une famille, et que du coup on se lance à sa recherche, et alors quoi, faire disparaître les corps est toujours possible mais en creusant suffisamment, au sens propre du terme parfois, on trouve toujours quelque chose. Il reste le sortilège d’amnésie, mais même là rien n’est totalement certain.

Au final que faire ? La forêt n’est pas sensé être un moulin dans lequel tout le monde peut entrer et sortir, c’est sensément un bagne, une prison, et voilà qu’à peine arrivé Mustang rencontre deux jeunes femmes. Le vampire se demande un instant comment les criminels font pour ne pas s’évader au bout de quelques minutes tant il semble aisé d’entrer et de sortir sans avoir de pouvoir ou d’influence particulière. De toute façon, à tout prendre, quitte à emprisonner, il préfère une classique prison sous marine bien cachée avec des cellules de deux mètre sur deux coulées dans du béton magique. En outre si ses cibles avaient été dans ce genre de structure il eut été plus difficile pour les deux gêneuses de surgir.

Et quelles gêneuses ! Bien en verve, et agaçantes au possible. La vampire surtout. Elle semble penser que Mustang est arrogant. La pensée amuse le vampire millénaire. Est ce arrogance que d’établir clairement les rapports de force ? Il a plus de mille ans d’avance sur elle, excusez du peu, et il sent son corps se réchauffer de colère. Après tout, il était tranquillement dans cette forêt d’état, à tuer son petit monde, et soudain, sans qu’il ne demande rien, voilà que deux femmes apparaissent et viennent l’ennuyer. Très horripilant.

Et puis ce soleil ! Ce foutu soleil ! L’autre vampire ne semblait montrer aucune gêne ce qui n’était pas sans étonner Mustang. L’astre dardait ses feux impitoyables et un désagréable picotement courait sous la peau blanchâtre du vampire, comme si un essaim de fourmis était entré par quelque orifice et courait en ce moment dans chaque veine, dans chaque vaisseau, dans chaque organe. Presque insupportable. Presque. En tout cas susceptible d’accroître l’irritabilité chez n’importe quel vampire digne de ce nom.

Et voilà la sorcière qui s’exprime. Mustang a troublé son… repos ? Ah ça c’est trop fort. Non seulement entre et sort de ce bagne qui veut, mais en plus on y dort, c’est un hôtel à ciel ouvert. Sidérant. D’abord assez enthousiasmé par l’idée d’enfermer les gens dans une forêt, le vampire constate avec amusement que l’idée, séduisante sur le papier, se montre légèrement faible dans les faits. Encore une preuve qu’Antarès est très habile pour le spectacle, mais se retrouve très vite dépassé par l’organisation d’un super état.

Et cependant, ayant fini d’effacer les traces magiques de ses basses œuvres, Mustang tourne son regard glacé, d’abord vers la sorcière, puis vers la vampire. Il envisage de ne pas répondre, et de partir, comme ça. Cependant… regard plus attentif sur la sorcière. Ne l’a t il pas déjà vu quelque part ? Dans le cerveau du vampire, une réflexion se met en branle, les nombreuses étagères de souvenirs s’ouvrant sur des scènes oubliées. Et puis il se souvient. Une fête organisée pour le succès du référendum il y a quelques semaines. Coïncidence ? Peut être, ou peut être pas. Cela veut bien que Mustang reste encore quelques minutes. Il choisit de répondre, lapidaire.


- Je tue des gens ici, des gens que je poursuivais depuis quelques temps. Soudain deux jeunes êtres sortent d’un fourré dont une vampire. Vous comprendrez peut être que je sois un peu surpris et que je sois porté sur la méfiance. D’autant que, comme vous le soulignez, mademoiselle Bruck, la forêt est grande. Ne trouvez vous pas curieux que trois personnes se rencontrent par hasard ici ? Mais qu’importe, je veux bien croire que vous ne soyez pas des espions de l’Opposition.

Sourire ironique, comme pour leur dénier les qualités de bons espions.

- Je vais même être serviable. Antonia, vous vous êtes trompés de direction, les campements de prisonniers sont plus au Nord, et c’est dans cette zone qu’il y a quelques proies isolées prêtes à être cueillies. Je vous conseille personnellement le groupement d’humains qui se trouve un kilomètre au nord est, ils sont arrivés récemment, encore frais et juteux.

Hésitation imperceptible quant à la suite. Tout de même, intéressé par la coïncidence, il choisit d’approfondir la question qu’il a en tête.

- Par ailleurs Bruck, il me semble vous avoir déjà vu quelque part. N’étiez vous pas à quelque réception organisée pour le succès du référendum ? Je pense bien que oui décidément quelle succession d’événements peu probables en quelques minutes. Consentiriez vous à me dire ce que vous faisiez dans cette forêt ? Visiteriez vous quelque criminel politique ?

L’hypothèse fait vaguement son chemin dans son esprit. Elle va dans une réception d’Opposants mais je suis presque sûr qu’elle même n’est pas de ce bord. Donc serait il possible qu’elle soit obligée d’assister à la soirée en question sous peine de représailles à l’encontre de quelque individu auquel elle serait lié ? Quoiqu’il en soit l’esprit calculateur de Mustang est en marche. Si elle a une rancune contre l’Opposition ne serait il pas possible de l’utiliser d’une façon ou d’une autre ?

Il se souvient de Leroy, il y a quelques semaines. Ce front là est bien avancé et la jeune femme promet d’être utile. Rien ne dit que cela pourrait être le cas avec la sorcière voyageuse que Mustang a sous les yeux mais c’est une hypothèse, une éventualité qu’il range dans un tiroir. Pour plus tard. Et tandis qu’une partie de son attention est dévolue à la conversation, une autre partie de l’esprit de Mustang est employée à balayer les alentours pour vérifier que rien ne surgit en plus des deux visiteuses.
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MessageSujet: Re: Si un regard pouvait tuer...   Si un regard pouvait tuer... Icon_minitimeJeu 18 Nov - 16:45:46

« Riquita aime moi ou je me jette par la fenêtre ! »

Beaucoup de choses trop compliquées et bien trop ennuyeuses pour le moment me passent par la tête. Et ce soleil commence à me taper sur le système, au sens propre tout comme au sens figuré, je viens de manger, donc je tiens un peu mieux, mais j’ai surtout bien trop d’orgueil pour montrer mon mal aise face au soleil qui tape. Je me souviens de ses après midi sous le soleil de Paris dans le parc des Tuileries quand je pouvais encore ma balader au soleil sans en sentir la gêne. Mais les choses changent, et désormais je suis obligée de vider un humain tout entier pour pouvoir ne pas me sentir trop mal à l’aide au soleil. Il faut que je change de cible, quand on y réfléchit, il serait intéressant de tester l’homme rugbyman … A noter. Il y a tout de même un litre de plus chez l’homme, comptons six pour l’homme adulte et seulement cinq pour la femme. Donc, un litre de plus, personnellement je ne crache pas dessus. Mais après, je peux comprendre les états d’âme de certains … Mais quand on y pense, c’est assez stupide, pourquoi avoir des états d’âme juste après avoir bu cinq litre de sang … Je ne devrais pas me poser autant de questions aussi inutiles, mais nous devrions nous remettre à la situation présente entre le vampire millénaire, qui se montre poli et même très aimable, et la sorcière qui si je puis me permettre ne semble pas aller au meilleur de sa forme … Si vous voulez mon avis beaucoup de laissé aller avec tant de potentiel c’est un véritable crime, elle avait le teint terne, et les cheveux gras, je veux bien passer sur le teint terne, mais les cheveux gras ? Les sorciers ne se lavent donc pas ? Je haussais les épaules, la détaillait avec aucune gêne particulière, et n’ayant pas pour but de la rendre mal à l’aise ce qui m’étonnerait, mais les gens de nos jours sont tellement sensibles et se sentent agressé dès que l’on commence à s’intéresser à leur personne et à les détailler. Personnellement avec un peu moins de cernes, des cheveux lavés et pourquoi pas … un peu de bronzage, elle me plairait, à croquer bien entendu, mais je ne mâche pas du chewing-gum déjà mâché, ça n’a plus de goût la plupart du temps. Elle commença à parler, la cigarette à la main avec ses airs d’intellectuelle. J’apprécie à leur juste valeur ceux qui savent comprendre les récits, mais elle a cassez mon appréciation en me traitant de pauvre femme. Parlez pour vous, nous ne sommes pas toutes des serpillières ambulante, ne conjuguez pas, parlez pour vous même, de grâce. Je ne pourrais jamais me traîner même seule, les cheveux gras, ah certainement pas. Quand elle eut prononcé le mot pauvre pour ma personne ainsi que la sienne, je cru mourir, au vrai sens du terme. Voulez vous que je vous croque et que vous laisse en plan votre cigarette entre les deux lèvres regrettant d’avoir traiter un vampire impulsif et tordue de « pauvre femme ». Je lui lance le regard le froid que je puisse avoir, je vous ferrais souffrir pour moins que ça, espèce d’insolente. Ainsi, s’acheva les déclarations de la pauvre sorcière que j’avais en face de moi, je ne vous aurais pas croquer j’aurais simplement tordue votre charmant petit cou, avec la douceur et l’agilité d’un bulldozer. Puis vint le tour de Damien, charmant vampire tout juste âgé d’un millénaire.

- Pauvre femme ? … Parlez pour vous, nous ne sommes toutes dans votre cas mademoiselle, ne prenez pas votre cas pour une généralité, les vampires se lavent les cheveux, soyez un peu respectueuse …

Il parle de sa tuerie, quand je pense au sang, j’en ai véritablement l’eau à la bouche. Mais calmons mes ardeurs je goûterais plus tard, les goûters c’est important surtout si on veut tenir jusqu’au dîner. Enfin, personnellement je goûte assez souvent, c’est mon passe-temps, je goûte je croque puis je vide, un cercle vertueux pour certains, un cercle vicieux pour d’autre. Il s’adresse à moi, me parle d’un camp de prisonnier, facile à attraper, prison … grisaille, non, j’ai vraiment pas envie de ma casser le moral, de plus, j’ai décidé de croquer dans du met de luxe, de l’homme à muscle avec de préférence du AB. Bref, revenons en à nos moutons. Merci Damien trop aimable, les prisonniers ce n’est pas mon truc, j’aime bien les gens propres sur eux, et puis j’ai entendu dire que les prisonniers avaient un goût assez peu subtil, mais il ne faut jamais croire tout ce que l’on dit, mais pour cette fois, je vais éviter de trop m’approcher des prisons, les prisonniers c’est pas mon truc. Du tout. Vivement la pluie et les nuages.

Car ce soleil aussi magnifique soit il, me fatigue à un point, je ne croquerais pas dans n’importe quoi, mais je ne cracherais pas sur quelques litres de sang. Je regarde à droite à gauche, soupire, réfléchis. Puis me dit qu’il serait temps de répondre à monseigneur, mais point maître, j’ai nommé le courageux et téméraire Damien Mustang, gentil vampire aux dents longues j’en suis convaincue si l’on en croit le court dialogue qu’il a imposé à la pauvre sorcière du joli nom d’Andréa.


- Non merci, j’ai déjà mangé. Mais, je suis forte aise de voir que vous vous inquiéter pour vos congénères. Trop … aimable

Même si j’imagine que c’est surtout pour se débarrasser de moi. Non, trop aimable.
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