[Nawak Express] J'accuse!

Isis, elle n’avait rien suivit du procès. Le blond avait de trop charmant atout pout s’intéresser à autre chose. Pourtant elle aurait dut. Voilà, on les laisse gérer, pendant que depuis le temps, ils connaissaient La règle à suivre. Y a une, une seule, c’est facile à retenir. Ne JAMAIS, au grand JAMAIS, laisser mamy prendre les rênes du nawak. Sinon, c’est nous qui allons morfler.

A priori, personne ne connaissait la règle de survies numéro 1.

- Au fait, ils ont eu quoi comme peine les trois accusés, questionna-t-elle, pendant qu’elle étudier sa punition. Mais, bordel ! C’est quoi ce truc. Rajeunir tous les chouchous. Ils me prennent pour quoi, la proprio de la crèche ! Ah, si c’est ça. Ca peut s’arranger.

- Quedal, répondit patiemment le beau blond, tout en matant ostensiblement le derrière de Boule Aeterna.
- Quedal ? Style, quedal de chez quedal. Rien de rien. Ils ne sont pas sortis blanc comme neige ? Non sérieux !! Ils ne sont pas ressortis blanc comme neige. Ils ne sont pas blancs comme neige. On avait des super accusations de ouf, ils sont obligés d’être condamnés.
- Ils le sont.
- Et leur peine… attends, me dit pas que ce sont eux qui sont condamnés et que c’est nous qui récoltons les peines
- …
- Mais bordel. Y a pas de logique. Et le premier qui me dit que c’est normal vu que c’est un nawak, je l’envoie masser les pieds de Jugette. Des pieds de deux milles ans, ca fait envie, hein !

Lasse, Isis sortit en passant derrière les pompons d’Yseult, tout en se demandant qui elle pourrait bien embaucher pour la crèche. Mais avant cela, elle décida d’aller se requinquer dans le nouveau café qui venait d’ouvrir. Parait qu’Oma servait un délicieux noir, elle se laisserait volontiers tenter.

Jay mis sa verdure sur la tête sans se plaindre. Elle ressemblait à une bol de salade croisé avec un martien. La maillet rose, ça servait à rien, les leurs étaient dix fois plus gros et plus puissants!! Mais Isis avait raison, pourquoi le procès s'était-il interrompu! Il y avait trois personnes à juger et Jay elle voulait pas mourir avant d'avoir eu l'occasion de voir trois admins punis par la loi du Chouchou. C'était l'occasion ou jamais.

Elle repoudra son nez pour que la tonalité du fond de teint aille bien avec sa nouvelle chevelure immonde et elle se leva. Elle s'avança courageusement au milieu de la salle du tribunal et elle pointa son doigt successivement sur les trois accusés:

- Dans mes chefs d'accusation, je dénonçais la manière dont vous aviez perverti les Chouchous. Vous nous avez habitué à profiter du Chouchoutisme et c'est exactement ce que je vais faire maintenant!

C'est pas une rébellion, madame la Juge Rose, c'est juste une suggestion

- Quand l'assistance aura fini de regarder ma coupe de cheveux, j'aimerais que le jury statut définitivement sur le sors des prévenus. J'ai accepté la punition ainsi que tous les Chouchous, à votre tour de payer les conséquences horribles de votre amour!!! Pour convenir à mes chefs d'accusation, je demande officiellement au rouge fluo de venir polluer mes RP quand ils seront trop plein de fautes! Les éditions à foison me manquent et je veux leur retour!

Jezabel sortit son petit miroir de poche et retira son glourge à lèvre (c'est du gloss mais rouge).

- Et aussi, je condamne Egon Sutham à me faire un gros bisous parce que dans aucun DJ il le fera alors je veux profiter de ce Nawak pour y prétendre (en plus Isis s'en fiche, elle est sur les genoux de l'assistant d'Emmett... )

Optionnel: Jay pouvait cacher ses cheveux verts sous un bonnet si ça impressionnait un peu trop Chat Rogne

La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.
(par un auteur moldu fort réputé).

McLarusso, docile comme jamais, s'attaqua donc à la partie deux de son programme. La danse. Après avoir massacré la sensibilité artistique de l'audience avec quelques chansons de son cru, elle prouva à tous que sa gestuelle n'avait rien à envier à ses cordes vocales. Dans les rangs, on distribuait des sorts boolkiess par dizaine et tout le monde regardait ailleurs.
Une fois calmée, son attention revint aux différents protagonistes de ce procès pas comme les autres. Elle écouta même les accusations, les revendications et autres râlaisons. La Rousse sortit son super-GMC et s'attacha à contacter quelques vieilles connaissances. Si les promesses qu'elle y récolta avaient été des citrouilles, le sol du Tribunal du Jugement Impartial aurait présentement viré à l'orange.

'Bon. Ca, c'est fait.'

Pondre un poème, c'était une autre histoire. Plutôt plaisant mais avec ses neurones qui flottaient à la surface d'une mer de white spirit, c'était pas franchement une sinécure. Elle inscrivit une note "les incompris" sur sa liste des "à faire", dont elle s'occuperait quand ses nerfs ne seraient plus saturés par le stress.

'Tu crois que ça craint si tu demandes des contraintes en plus?'

Bah... Qui comprendrait que c'était tellement plus fun (et paradoxalement plus facile) d'écrire avec pleeeeeeeeeeeeeein de contraintes? Personne. On allait lui dire qu'elle était folle ( ) et l'envoyer derechef à l'hôpital St Nawak pour cas désespérés. Et elle voulait pas. Elle avait encore plein de choses à faire de sa vie. Retrouver une tête normale, râler très fort pour la forme, embouser Leonhart, cultiver des citrouilles, convaincre son McEwan de frère de rallier l'aventure, créer plein de double-comptes pis les assassiner pour aller peupler les soirées de JLI, pis plein de choses encore.

Mélusine n'avait pas fini mais voulait poster à 47 pour le fun. C'était pas la peine de râler.
Bon. Personne ne râla. C'est qu'ils étaient bien élevés, eux tous.
Elle en profita donc pour rebondir sur la proposition de Jazzy de mener à terme ce procès. Et tout bon procès qui se respectait se concluait effectivement par l'énoncé des sentences. Gniak.

"Moi! Moi, je vous condamne à des travaux d'intérêt forumial pour une durée de trois cents soixante-cinq jours (z'avez de la chance qu'on soit pas une année bisextile, sinon, vous rempiliez pour 24 heures de plus). Le 6 janvier prochain, on verra si vous avez été sages, si le design est toujours beau, pis si l'intrigue est toujours fine et construite pis si le contexte tient la route, pis si on a plein de nouveaux coupains, pis si on fait des concours sympas, pis si on s'amuse toujours... enfin bref. Et gare à la récidive!"

Oui parce que ça n'allait pas aller du tout du tout si ils recommençaient tout leur bazar, là. Comment ils allaient faire, eux, tous autant qu'ils étaient, pour décrocher, si DPA restait the best forum ever? Uh? Ils allaient être obligés de rester aussi et ça, c'était pas sérieux du tout. Sérieusement, qui avait envie de passer des bons moments collés face à un écran, à en avoir les yeux tout rouges et le cerveau en ébullition?
Une dernière réclamation, à peine un murmure:

"De vrai? même pas une ou deux toutes pitites contraintes supplémentaires?"

Si c'était comme ça, elle ouvrait la porte à toutes les révolutions. Et ils allaient voir ce qu'ils allaient voir! Non mais !

» Règles du Nawak
» Le sujet à Nawak
» Le Cawak d'Elliot O'Malley (Café Nawak)
» Entretien express
» RP Express - Fonctionnement