[Loft Piterski] Chaleur en période de froid.

Mi-décembre.

Grand soleil et vague de chaleur. La tempête de neige de la semaine précédente était bien loin. Tout l’attirail de l’hiver bien rangé dans les placards, on ressortait les vêtements estivaux.

Un Noël sous le soleil ? Possible. En une semaine on était passer de – 5 °C à un bon 30 °C. Il ne restera plus qu’à cette fête la magie… et encore.
Les conflits politique, les vague de disparition, les massacres moldus éclipsé sous des «catastrophes climatiques » ou des «attentats terroristes » et autre "accident du à une panne technique" Ces pauvres moldus qui avait peur des méchants terroristes qui était en faite un nouveau sorcier, Antarés.

« La vague de chaleur qui s’abat sur toute l’Europe n’a pas encore trouvé d’explication. Les chercheurs du monde entier se sont penchés sur ce cas qu'ils trouvent "sans explication". Quant aux défenseurs de l’environnement, ils incriminent…»

La télé venait de changer de chaîne à l’aide d’un coup de patte de Daïmon. Tellement plus intéressant de jouer avec la télécommande moldus que la balle multipelote design sortant tout droit du dernier magasin branchouille du chemin des Traverses.

Antarés. Le calice. Pour que le monde tourne de nouveau normalement il faudrait que la Rose…

Isis venait de souffler sur son café pendant qu’un ronronnement sonore prés de sa jambe se fasse entendre. Un bond plus haut, Comète venait de se rouler en boule sur les jambes de sa maîtresse.

Sourire un coin et caresse dans les poils soyeux du félin.

Au lieu de prendre mes jambes, tu ne veux pas prendre ma place d’Iccam…

La tête relever vers Isis, il miaula.

Bien sur que non…

Un soupir et la tête de la jeune femme reprit sa place accolée à la vitre. Elle était assise, une jambe dans le vide sur le bord d’une fenêtre. De là, elle voyait la ville se réveiller sous ce temps d’été. On pouvait voir tous les Londoniens qui se pressaient de sortir profitant de la fraîcheur de la matinée. Dans deux heures, plus personne ne sera dehors, tous enfermer dans des salles climatiser moldunément ou magiquement.

- Bonjour Isis

Hein...

Bonjour monsieur Exion, j’ai préparé le petit déjeuner… Mademoiselle ! ! Mademoiselle Isis ! ! Vous n’avez rien mangé ! ! Et vous buvez du café ! ! Et vous… Mademoiselle

- Elfy, Isis n’aime pas être dérangée le matin si elle n’a pas encore pris son café, dit la dame de maison. Celle-ci passa un doigt sur les lévres d'Exion, son compagnon. Lui dire de se taire, ce n'était pas le moment et l'envoyer dans la cuisine.

Pas de réponse à ce pic. Tiens Exion. Non, pas Exion. Alors c’était ce cher Exion le nouvel amant de Mallhouwen. Maintenant, la très cher directrice se servait dans ses employés pour assouvir ses pulsions. Enfin, cela n’était pas le premier médicomage de sainte mangouste qui tombait dans le lit de la directrice. Mais le premier qu’Isis aimait bien.
La petite elfe de maison était repartit gaiement faire ses taches suivi du nouveau compagnon de Mallhou.

- Isis, tu as bien dormi ?

Un baiser sur le front.

- J’ai du temps à l’heure du repas, je pensais qu’on pourrait aller déjeuner ensemble. Je peux demander de réserver une table sur l’île à Maxime.

J’ai prévu autre chose… avec Joséphine.

- Elle sera la bienvenue.

C’est prévu depuis longtemps.

- Bien. Alors passe une bonne journée… et désolée du dérangement. Je sais que le matin

C’est mon deuxième… sinon, je vous aurais déjà tous tuer.

Et là, un grand boum se fit entendre. On tourne la tête et tu as une Joséphine qui… qui… bref, c’est Joséphine.

Au moins, Isis avait oublier un petit moment ce qui la turlupine depuis longtemps, Antarés, Rose et Iccam. Oublions un petit moment.

Invité

Cela faisait une demi heure que Jo était réveillée. Mais c'était pas pour autant qu'elle s'était levée. Depuis qu'elle avait ouvert les yeux, elle réfléchissait. Elle promenait son regard dans sa chambre bordélique à souhait. Tout ce que Jo n'avait pas amené dans sa chambre à Poudlard, elle avait réussit à le faire rentrer dans sa chambre chez Malhou. Ses vêtements, ses jeux, ses éléments de déco, ses photos, ses... choses qui ne servent à rien mais qu'on aime avoir près de soi... enfin il y avait pas mal de trucs.

Son regard était resté bloqué sur une photo de elle et Adel posée en équilibre sur son bureau. Elle avait té prise pendant les vacances d'été lorsque le jeune homme était venu quelque semaines chez son grand père. Elle était grimpée sur son dos et vu la tête qu'il faisait, il n'était pas très enjoué de servir de porteur. La Jo de la photo, lui embrassait la joue et il semblait peu à peu se dérider pour faire apparaître l'esquisse d'un sourire...

Elle repensait à cet été là. C'était les derniers moments avant que tout ne devienne compliqué...

Depuis leur dernière rencontre, il y avait un peu plus d'un mois, Adel ne lui avait pas donné de nouvelles. Autant dire qu'elle n'avait pas été douce avec lui. Le pauvre s'était pris une baffe magistrale alors qu'il était endormi. Il était parti très vite en lui disant qu'il lui écrirait... mais au ton qu'il avait employé ça ne sentait pas la promesse...

Lorsqu'il était parti, elle avait eu mal au ventre, elle avait pleuré, elle avait espéré vraiment qu'il la contacte... mais bon... il fallait avouer qu'il n'avait pas eu tout à fait tord... elle était dangereuse comme fille...

Elle s'était lamentée des semaines auprès d'Isis. Mais Jo en avait mare de déprimer dans son coin... elle en avait mare que cette situation n'évolue pas, elle en avait mare de rester en standby. Jo tira sa couverture (parce que même lorsqu'il faisait chaud dehors, elle avait toujours froid dans son lit) et sauta de son lit. Il fallait à tout prix qu'elle parle à Isis. Elle couru jusque sa chambre... personne, elle descendit alors les escalier en courant. A l'avant dernière marche, Jo glissa et tomba sur les fesses en un gros BOUMMM!! Ce n'en était pas pour autant qu'elle fut coupée dans son élan. Encore en pyjama, elle rentra en trombe dans la cuisine.

- Isis!!!! J'ai une idée, je vais aller le voir à la boutique!!!!! J'en peux plus d'attendre.

Isis n'était pas seule dans la cuisine... et Jo s'en aperçu à cet instant là...

- Euh pardon... bonjour tout le monde.

La jeune fille passa ses mains sur ses cheveux... elle devait avoir une coupe d'enfer... puis fit aux personnes présentes dans la salle un petit signe de la main (au passage... encore un autre homme??? C'était pas possible... Malhou avait besoin de changer de pied à ses escarpins rouges super souvent!!!). Elle se mit assise et se fit toute petite. Elfy avait préparé son chocolat chaud... elle était bien la dernière à ne pas être abonnée à la caféine du matin. En tournant sa cuillère dans son bol, elle se tourna vers son amie , histoire de lever ce super blanc...

- Tu fais quoi à midi? T'as prévu un truc?

Bien sure, elle n'était pas au courant qu'elles avaient un truc de prévu depuis longtemps... Je ne sais pas

- Oui, avec toit, depuis très longtemps.

La voix de Mallhouwen aurait du être rempli de dureté mais Isis n'en trouva pas. La déception qui est découlée était palpable et meurtrière pour la jeune femme. Malgré tout, cette dernière ne fit rien pour le montrer.

- J'aimerai aller voir Rhidow. Si tu veux m'accompagner, ca sera avec grand plaisir Jo...

Isis venait de s'asseoir à la table juste devant Exion gêné. Elle s’adressait à Joséphine, seulement à Jo.

- Au fait, je te présente Exion, médicomage de sainte-mangouste... je ne savais pas que l'hôpital etait devenu une maison close

pense : à croire que le seul qui n'est pas passé par ton lit est Baten.

- Isis, je sais que tu n'apprécie pas les amants de Mallhou, mais...

- Mais parce que j’ai confiance en toi en tant que médecin je devrais adorer te voir le matin après avoir partagé le lit de ma logeuse.

- Isis arrête tout de suite. On aura une discussion ce soir, mademoiselle ! !

Mallhouwen sortit accompagnée d'Exion déçu. On ne les vit plus de la matinée. Ils étaient parti à leur boulot sans un mot. Quelques brides de conversations parvenèrent tout de même à la cuisine « Laisse, Isis ne va pas bien en ce moment, c’est pas contre toi Exion, je t’assure… »

En attendant, Isis prenait une biscotte tartiner de confiture reine claude. Très bonne confiture faite maison.

- Désolée, Joséphine... j'ai du mal à supporter de voir un mec nouveau à chaque petit déjeuner.

Moue d'excuse à son amie qui buvait un chocolat chaud. Le seul bruit de fond était les reproches d'Elfy : "Mademoiselle ne devrait pas dire ça" "madame est très gentille, pourquoi mademoiselle ne veux pas l'admettre" "mademoiselle Isis..."

Deuxième biscotte entamée.

- Pour Adel... tu comptes vraiment te remettre avec ce frigide !!

Pincement de lèvre. Euh, là je vais trop loin, demi-tour. On se rattrape comme on peut.

- Excuse-moi, je suis imbuvable ce matin. Je ne voulais pas… je sais qu’il compte beaucoup à tes yeux… mais avoue qu’il est frigide. Une fierté mal placée et un égoïsme ingérable. Tu penses sincèrement que s’il t’aimait, il se serait enfuie le matin du 1er novembre

Gaffe, 2 fois, Isis calme-toi, tu vas la blesser.

- Je veux dire, Adel c’est un mec bien, je l’apprécie, mais bon, il est con avec toi

Troisième erreur, game over. Se taire la meilleure chose qu’il y avait à faire ce matin.

Invité

Jo sentit qu’elle venait de faire une gaffe...

- Ah oui ! Rhidow ! J’avais oublié ! Je suis un peu tête en l’air en ce moment !

Biensure si quelqu’un la croyait, il était bon pour un aller simple à Ste Mangouste ! ça sentait le mensonge à 10 km à la ronde. La jeune fille regarda Malhou avec un sourire un peu niais.. ça ne faisait qu’empirer les choses.

Les présentations furent faites par Isis, rien de tel pour plomber l’ambiance.. la plomber encore plus... Jo fit un signe de la main à Exion, médicomage de Ste Mangouste (l’hôpital devenu maison close) que sa mailleure amie n’aime pas voir le matin après qu’il ait partagé le lit de sa logeuse. La jeune fille dne disait rien, faisait comme si elle n’avait rien entendu. Si Malhou ne l’avait pas accepté sous son toit elle serait surement internée dans un service de psychiatrie ou son père aurait fait en sorte qu’elle rentre en France pour les suivre, lui et sa mère, loin de tout ces évênements inquiétants. Jo se bueurrait sa biscote tranquillement en essayant de faire le moins de bruit possible. Isis s’excusa de son comportement.

- Y a pas de mal, ne t’inquiète pas, lui dit elle avec un sourire géné.

Elle fit tomber de la confiture sur la table en voulant en mettre sur sa biscotte. Elle se mit à passer son doigt sur la table en effaçant toute trace de l’incident. En même temps elle repensait à...

- Pour Adel... tu comptes vraiment te remettre avec ce frigide !!

Jo qui s’était penché pour mettre son doigt dans la bouche, se redressa et regarda son amie avec un air difficile à décrire : il y avait un peu de « j’ai dû mal comprendre ce que tu as dit », de « c’est une blague ? » et de « répète un peu pour voir ? ». Et plus Isis essayait de se rattraper plus elle s’enfoncait et plus Jo s’énervait. Elle repoussa sa tasse de chocolat chaud légèrement. Elle avait complêtement qu’il y avait d’autres personnes dans la salle hormis elle et son amie.

- Déjà Adel n’est pas frigide, d’accord ?! Ensuite, tu ne le connais pas comme je le connais. Je lui ai caché des choses et j’aurais pas dû. Je m’en veux à mort d’avoir fait ça. On est tous le deux responsables de ce qui s’est passé. Enfin... surtout moi. J’espérais que tu... ben tu serais de mon côté, que tu me dirais que oui j’ai peut être encore une chance, mais laisse tombé tu veux !

La jeune fille se mit debout et pointa son amie du doigt.

- Et toi, tu penses sincèrement que si tu aimais Jonathan autant que ça, tu irais voir ailleurs comme tu le fais?

Ça n’avait rien à voir, mais sa colère était telle que Jo voulait la faire souffir autant qu’elle l’avait faite souffrir. Elle sortit de la pièce et grimpa les escaliers aussi vite qu’elle le put... si bien qu’elle faillit encore se casser la figure. Elle entra ensuite dans sa chambre et ferma la porte derrière elle. Elle frappa fort du pied en criant et envoya un oreiller qui se trouvait par terre s’écraser contre un mur et à l’aide d’un sort le fit eclater, laissant s’échapper toutes les plumes. Elle mit ensuite sa capuche de peignoir sur la tête et se mit assise dans son placard et en referma la porte. Un pull avait dû tomber de son ceintre car elle sentait quelque chose sur ses fesses. Elle le tira et enfouit sa tête dedans pour etouffer un second cris. Il sentait bon...

- Mademoiselle est méchante ce matin... ca ne ressemble pas à mademoiselle... mademoiselle est si gentille d'habitude, Elfy ne comprend pas mademoiselle... mademoiselle est peut-être malade... ou c'est le méchant bonhomme qui a changé mademoiselle...

- Elfy, arrête de suite. Egon est loin d'être méchant...

Mais elle dut se lever en quatrième vitesse pour empêcher la petite elfe de maison de s'ouvrir le crâne par son autopunition.

- Je t'interdis de te battre, de te faire du mal ou quoi que ce soit. C'est un ordre.

- Mademoiselle

Prise de conscience de sa mauvaise humeur.

- Je... excuse moi. Mais ne te fais pas de mal s'il te plait Efly. Je t'aime trop petit'elfe.

Isis sortit de la cuisine et monta dans la chambre de Pirate. Une petite excursion dans son coffre à souvenir pour récupérer une petite chose. Elle ouvrit la porte par un sort de base.

Elle s'assit sur la chaise de bureau. Bureau était le mot qui désignait dans la réalité : table avec un bordel monstre dessus.

Toujours pensive, la jeune demoiselle de mauvais poil ouvrit la paume de ses mains, libérant le trésor récupéré un peu plus tôt.

Un papillon arc-en-ciel vola prés du placard. La porte s'ouvrit toute seule. Une jeune fille était cachée sous un pull, un peignoir et quelques plumes. Plumes que l'on retrouvait partout dans la chambre. Mais on a rien vu.

- Joséphine... je...

Le silence. Ca permet toujours de dire plus de chose que des mots. Le papillon silencieux atterri sur le nez de Pirate. Le papillon était tout ce qu'Isis voulait à ce moment là. Se faire pardonner.

Isis avait blessé Jo.
Jo avait blessé Isis.
1 point partout, souafle au centre.

Invité

Le pull sentait trop bon... une odeur qu’elle connaissait mais elle n’arrivait pas à dire ce que ça lui rappelait... mais en tout cas c’était très agréable. Elle entendit du bruit dans sa chambre... c’était sans doute Isis-La-Méchante... Confirmation : au son de sa voix et de ses pats sur le sol, c’était Isis-La-Méchante... Jo remit sa capuche correctement sur sa tête, histoire que ce que Isis-La-Méchante dirait n’atteigne pas ses oreilles...

Soudain la porte de son placard souvrir et le papillon magique qu’elle avait offert à son amie se posa sur son nez. C’est fou ce que c’est aveuglant de très près comme lumière! Jo souffla sur le papillon pour qu’il s’envole. Mais sans succès. Elle le prit alors dans ses mains et l’enferma entre ses doigts. Elle entendit alors la voix d’Isis.

- Tu quoi..., dit t-elle lâsse.

Et là, elle put voir a quoi ressemblait le pull à travers la porte qui s’était ouverte. Des larmes lui montèrent directement dans les yeux et elle se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle sortit rapidement du placard comme s’il y avait un gros monstre dedans.

- Regarde, dit elle en pointant du doigt le pull resté par terre dans le placard et en pleurant toujours. C’est un pull qui appartient à Adel ça !

C’est pathétique les filles qui dépriment quand même...

Le papillon se libéra et continua à danser autour de la tête de la meringue pas fraiche déprimée.

Isis s'approcha de Joséphine en pleure et la prit dans ses bras. Elle lui caressa doucement les cheveux pour la calmer.

- Je sais Pirate...

Un sanglot plus loin, les mains envelopper le visage et Isis regarda droit dans les yeux rouges se son amie.

- Par contre, ma belle, je dois te dire que si tu veux le récupérer l'homme de ta vie, évite les yeux rouges et le nez qui coule... tu pourras l'attendrir mais pas tellement plus.

Sourire qui se voulait encourageant. Hum, non peine perdu. Joséphine n'était pas d'humeur.
Isis d'un mouvement de baguette attira à elle un petit paquet. C'était un truc carré enveloppé d'un papier kraft multicolore et pailleté. Une carte de vœux y était accrochée et quand elle s'ouvrait entonner un "Joyeux Noël ma belle, Joyeux Noël ma belle...".
Isis le tendit à Pirate...

- C'est ton cadeau de Noël mais je pense que tu vas en avoir besoin un peu plus tôt... du style cet après midi si tu arranges ses yeux rouges et ce nez qui coule.

A l'intérieur, une petite fiole couleur violette, encre magique que Joséphine saurait très bien utiliser.

Invité

Jo mit du temps à comprendre que ce que lui tendait Isis était pour elle pourtant elle venait de lui dire qu'il s'agissait de son cadeau de Noël non? L'information n'était pas monté au cerveau. Pendant quelque minutes elle s'était posée la question de savoir pourquoi elle lui donnait ça. Elle avait trouvé ça par terre ou un hibou l'avait déposé?

Jo ne voulait pas se séparer du brad d'Isis qu'elle tenait très fort. Elle avait été blessante avec son amie tout à l'heure...

Elle ouvrit la carte dans un état second. C'est là qu'elle sortit des son petit monde tout noir.

- C'est quoi? Dit elle avec un reste de sanglot.

Jo déchira le papier kraft. C'était une boite en carton rouge carrée. Jo l'ouvrit et regarda son contenu. A l'intérieur il y avait une petite fiole avec un liquide violet phosphorescent.

Jo assise par terre au beau milieu d'un tas de plumes se mit à le secouer, mais rien ne se passa.

- ça se boit? C'est une potion pour que j'en finisse plus vite? Ou alors c'est pour que je ne ressente plus rien? Non attend! C'est pour que je sois moins maladroite!

Isis massa légèrement son bras libre. Elle portait les marques des ongles de Joséphine. On ne dit rien, c'set pas comme ci on en avait pas l'habitude.

Pouffement de rire.

- Même avec la plus puissant des potions tu arriveras à rester maladroite. C'est une seconde nature...

Isis s'allongea sur le lit de Jo. La couverture était moelleuse à souhait. Non, Joséphine serait utilisé un sort de base Nidouillé. Isis regarda la couverture. Ben non, s'était la sienne.

- Ce n’est pas non plus un sortilège qui te rendrais moins bordélique... et encore moins voleuse de couettes... après l'oreiller tu pique mes couettes. J'aurai du t'offrir le livre, Le marchand de sable par Anatole Taie.

Isis se redressa et s'assit en tailleur.

- Alors ton cadeau... ça se boit pas, oublie de suite. Tu t’intoxiqueras.

Grand sourire. Elle en était fière d'avoir trouvé ce cadeau.

- C'est une encre magique. Une encre qui a beaucoup de propriété. Elle est utilisée par les langues de plomb ou les grands chercheurs pour cacher leurs notes. Cette encre ne peut être vu que par celui qui l'utilise et personne d'autre...

Isis épia ses deux chats qui étaient venu dans la chambre. Comète s'éclatait avec les plumes et les faisait s'envoler par ses coup de patte. Daïmon s'était réfugié dans les bras de sa maitresse puis alla squatter ceux de Pirate.

- Mais celle là est un dérivé. Elle est utilisée comme encre de peau... comme pour un tatouage. Tu vois, le truc que tu me bassines depuis qu'on se connait.

Joséphine avait toujours voulu se faire un tatouage. C'était passé du stade, ca serait cool, peut être bien, j'y pense sérieusement et là depuis quelques mois c'était à peu prés la seule chose qu'elle voulait... si on excepté Adel.

- Alors si tu te fais tatouer avec cette encre, tu pourras voir ton tatouage tout le temps, mais personne d'autre ne pourra le voir... sauf ton tatoueur... ou devrais-je dire sauf Adel.

Invité

Jo prit la couette dans ses bras comme s'il s'agissait d'une personne et la serra tout contre elle en faisant une moue boudeuse. Elle ne voulait pas qu'Isis la reprenne. Elle ferma les yeux quelques instants en s'imaginant qu'il s'agissait d'Adel... Mais en règle général Adel la serrait aussi en retour...

Ouais... inutile de remuer le couteau dans la plaie.

En tout cas, Isis lui avait fait une agréable surprise. Elle ne s'était absolument pas attendue à ça!!

- Une encre pour tatouage? Mais où est ce que tu as trouvé ça??

Jo se jeta dans les bras de son amie si bien qu'elles tombèrent toutes les deux par terre, faisant voler des plumes qui étaient par terre.

Merci, Merci, Merci !!

Puis soudainement, elle se redressa, laissant Isis respirer, un idée venait de lui traverser l'esprit... enfin... elle réalisa plutôt ce que le cadeau impliquait.

- Mais... Adel .... il est tatoueur... En fait tu as pensé à lui pour... Enfin c'est pour ça que tu m'offres ça, non? Pour que je le revois?!

Elle avait un sourire triste sur le visage.

- Donc, si j'ai bien compris, si Adel me fait ce tatouage avec cette encre, il n'y a que lui qui pourra le voir... et moi. Mais... s'il veut pas le faire, parce que.. je suis déjà même pas sure qu'il veuille me revoir, ça tombera à l'eau. Je pourrais pas me le faire avec cette encre.

Jo bascula la tête en arrière et soupira, puis se remit debout pour fouiller dans son placard. Elle ramassa le pull en boule par terre.

- Si j'ai un tatouage, ça sera Adel qui me le fera. Sinon, j'en veux pas...

Elle rapprocha le vêtement de son nez et se mit à le sentir.

- Si je dois avoir quelque chose dans la peau, ça doit être une partie de lui...

Elle se laissa ensuite tomber sur son lit et tourna la tête vers Isis.

- Et toi? Et Egon?

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